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Émile Péhant

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Émile Péhant (né Émile Jules Fulgence Péhant le à Guérande[1] et mort le à Nantes, est un poète français qui fut également conservateur de la bibliothèque de Nantes.

Émile Péhant est le fils de Jean-Claude Péhant, chirurgien, et de Victoire Jeanne Étiennez[2], elle-même apparentée à Hippolyte-Étienne Etiennez.

Il commence ses études au petit séminaire de sa ville natale, Guérande, avant de rejoindre le lycée de Nantes. Il entame des études de droit à Rennes, publie une thèse, mais sa vocation première est l'écriture poétique. Il rejoint Paris, mais ne parvient pas à vivre correctement de son art. Il se tourne alors vers l'enseignement. Grâce à Alfred de Vigny, il obtient un poste de professeur dans un collège de Vienne, dans l'Isère. Il poursuit sa carrière d'enseignant à Tarascon, où il rencontre Joseph Roumanille[3].

En 1884, il est nommé conservateur de la bibliothèque publique de Nantes. Il y rédige, entre 1859 et 1874, le catalogue en six volumes des ouvrages de la bibliothèque. Il peut ensuite se consacrer à la poésie, principalement sur le thème de l'histoire de la Bretagne[3].

Il est l'époux de Céleste Robin avec laquelle il a une fille mariée à Blaise Camin, commis de la Marine né vers 1844[2].

Il décède à son domicile à Nantes, rue Du Couëdic à l'âge de 63 ans, alors qu'il est toujours conservateur de la bibliothèque de Nantes, tel que mentionné sur son acte de décès[2].

Émile Péhant a notamment écrit :

  • Sonnets (1834) ;
  • Une nièce à marier (1846) ;
  • Rapport à M. le sénateur, maire de Nantes, et au conseil municipal de cette ville, à l'occasion de l'impression du Catalogue de la bibliothèque publique. [Signé : Émile Péhant.] (1859). Catalogue méthodique de la Bibliothèque publique de la ville de Nantes (1859). Appel en faveur de la bibliothèque de Nantes (1857) ;
  • Jeanne de Belleville (1868) ;
  • Jeanne la Flamme I (1872) ;
  • Le corps et l'âme (1875) ;
  • Sonnets et poésies (1875) ;
  • Le corps et l'âme (1875) ;
  • Le corps et l'âme, poème symbolique en dix-sept sonnets ; Nouvelle édition. In-18, 23 p. Édition : Paris : A. Lemerre, 1875 ;
  • Olivier de Clisson, ou la Bretagne au XIVe siècle, chanson de geste en plusieurs poèmes distincts... (sans date).

En sa mémoire, une voie a été baptisée rue Émile-Péhant à Nantes. De ce fait, une école maternelle au no 21 et une école primaire au no 24, ouvertes par la suite, portent également son nom.

Notes et références

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  1. a et b BNF Émile Péhant (1813-1876)
  2. a b et c Actes de décès, archives municipales de Nantes, 51 p. (lire en ligne), « 3e canton, décès 1876, 1E1366, no 67 », p. 13.
  3. a et b Le Nail 2010.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le temps éditeur, , 400 p. (ISBN 978-2-36312-000-7, OCLC 1371413408), p. 314-315

Liens externes

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