Ælfgar (évêque d'Elmham)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ælfgar
Biographie
Décès 24 ou 25 décembre 1020
Évêque de l'Église catholique
Évêque d'Elmham
× 1016

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Ælfgar est un prélat anglais mort le ou le . Il est évêque d'Elmham de 1001 à sa démission, survenue entre 1012 et 1016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les origines d'Ælfgar sont inconnues. Il est prêtre au monastère Christ Church de Cantorbéry en 988, au moment de la mort de l'archevêque Dunstan de Cantorbéry[1]. Les hagiographes de ce dernier décrivent une vision qu'aurait eu Ælfgar le jour de l'Ascension de cette année-là. Alors qu'il effectue une veillée seul dans l'église, il voit soudain apparaître Dunstan sur son trône épiscopal, puis une foule d'anges pénètre dans les lieux pour exiger que l'archevêque les accompagne dans les cieux. Dunstan leur répond que sa charge l'empêche de partir le jour de l'Ascension, sur quoi les anges lui enjoignent de venir avec eux le samedi suivant[2].

Ælfgar devient évêque d'Elmham, dans le Norfolk, après la mort du détenteur de ce siège, Æthelstan, survenue le [1]. Durant son épiscopat, il apparaît comme témoin sur plusieurs chartes du roi Æthelred le Malavisé. Il démissionne à une date inconnue entre 1012 et 1016 pour se retirer à l'abbaye d'Ely.

En 1016, l'évêque de Dorchester Eadnoth est tué à la bataille d'Assandun. Il est censé être enterré à l'abbaye de Ramsey, dont il a été l'abbé, et des moines de cette abbaye sont chargés d'y ramener sa dépouille. Le Liber Eliensis rapporte que sur le chemin du retour, ils font halte à Ely où Ælfgar les saoule pour dérober le corps de l'évêque défunt. Les reliques d'Eadnoth sont dès lors conservées et vénérées à Ely[3].

Le manuscrit D de la Chronique anglo-saxonne indique qu'Ælfgar est mort dans la nuit du au . Il lui attribue l'épithète « le charitable », se ælmesfulla en vieil anglais[1],[4]. Il est inhumé à Ely et Jean de Worcester précise le nom de son successeur : Ælfwine[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Keynes 2014, p. 554.
  2. Guillaume de Malmesbury 2005, p. 236-239.
  3. Campbell 2000, p. 120.
  4. Swanton 1996, p. 154.
  5. Whitelock 1996, p. 310.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]