Nicolas Roussellier

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Nicolas Roussellier
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Père
Claude Rousselier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jacques Roussellier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Distinction
Prix Guizot ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Force de gouverner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Nicolas Roussellier est un historien français né en 1963[1],[2].

Spécialiste d'histoire politique, il est notamment l'auteur d'un ouvrage de référence sur le pouvoir exécutif en France, La Force de gouverner (2015).

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud (promotion 1983)[3], Nicolas Roussellier réussit l'agrégation d'histoire en 1986[4], puis est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section politique, économique et sociale) en 1987[5]. Il soutient en 1992 une thèse de doctorat sous la direction de Serge Berstein[6], puis en 2006 un mémoire d'habilitation à diriger des recherches.

Chargé de recherche à l'Institut d'histoire du temps présent (1991-93), puis maître de conférences à l'IEP de Paris (depuis 1993)[4], il préside le conseil scientifique de la Fondation Charles-de-Gaulle[7].

Il est également conseiller de rédaction à la revue Étvdes.

Famille et vie personnelle[modifier | modifier le code]

Issu d'une vieille famille cévenole, il est de confession protestante[8].

Travaux[modifier | modifier le code]

Après avoir travaillé sur la genèse de la démocratie française, il s'est concentré sur l'étude de son régime parlementaire.

En 2015, il publie La Force de gouverner, ouvrage de référence sur l'histoire du pouvoir exécutif en France, dans lequel il s'attache à démontrer que la Cinquième République a rompu avec une tradition républicaine fondée sur la souveraineté populaire et la centralité du Parlement[9]. Cet ouvrage marque le retour en force d'une histoire politique délaissée dès sa parution[10], et comble une lacune de l'historiographie dans ce domaine[11].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • L'Europe des libéraux, Bruxelles, Complexe, coll. « Questions au XXe siècle », no 41, 1991, 224 p. (ISBN 2-87027-401-7)
  • Éd. d'Hélène Carrère d'Encausse, L'URSS de la Révolution à la mort de Staline : 1917-1953, Paris, Le Seuil, coll. « Points : histoire », no 179, 1993, 375 p. (ISBN 2-02-014049-7)
  • Le Parlement de l'éloquence : la souveraineté de la délibération au lendemain de la Grande guerre, Paris, Presses de Sciences Po, 298 p. (ISBN 2-7246-0713-9) — thèse de doctorat en histoire remaniée
  • La Force de gouverner : le pouvoir exécutif en France (XIXe – XXIe siècles), Paris, Gallimard, coll. « NRF Essais », 2015, 827 p. (ISBN 978-2-07-044228-7) — mémoire d'habilitation à diriger des recherches en histoire remanié Prix Guizot[12] et prix Charles-Aubert de droit[13] en 2016

Traduction[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice SUDOC.
  2. Daniel Roche (dir.), Répertoire des historiens français de la période moderne et contemporaine : annuaire 2000, Paris, CNRS Éditions, 2000 (ISBN 2-271-05807-4), p. 379.
  3. Voir sur lyon-normalesup.org.
  4. a et b Voir sur chop.sciences-po.fr.
  5. Voir sur sciences-po.asso.fr.
  6. Notice dans le fichier central des thèses.
  7. Voir sur rdv-histoire.com.
  8. Casadesus 2016.
  9. Serge Audier, « Et de Gaulle vengea la monarchie », sur lemonde.fr, .
  10. Voir sur scienceshumaines.com.
  11. Voir sur juspoliticum.com.
  12. « Nicolas Roussellier », sur academie-francaise.fr.
  13. « Prix Charles Aubert - Droit », sur Académie des Sciences Morales et…, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]