Mika Ninagawa

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Mika Ninagawa
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (51 ans)
TokyoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
蜷川実花Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université des beaux-arts Tama
Toho Girls High School (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Tomoko Mayama (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
Distinction
Œuvres principales
Sakuran (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mika Ninagawa (蜷川実花, Ninagawa Mika?, née le ) à Tokyo, est une photographe et réalisatrice japonaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Photographe[modifier | modifier le code]

Fille du metteur en scène Yukio Ninagawa, la carrière de Mika Ninagawa prend son envol à la fin des années 90 dans le cadre du mouvement japonais « Girly Photo » : ce mouvement, prisé par les amateurs, consiste à prendre des photos d'objets du quotidien.

Par la suite, elle devient célèbre grâce à ses clichés aux couleurs vives et éclatantes de fleurs, poissons rouges et paysages. Elle connaît dès lors un important succès commercial dans la mode comme la publicité. Elle publie plusieurs livres de photos centrés sur les thématiques qui lui sont chères.

Son travail est exposé pour la première fois hors du Japon en 1997 au concept store parisien Colette[1].

En 2001, elle remporte le Prix Kimura Ihei lors de la vingt-sixième cérémonie, l'une des reconnaissances photographiques nippones les plus prestigieuses[1].

L'artiste collabore régulièrement avec les milieux musicaux et cinématographiques ; elle a notamment réalisé les portraits d'acteurs célèbres tels que Hiroki Narimiya (Milk, 2004), Kiko Mizuhara (Girl, 2012) ou Vanness Wu (Renaissance, 2013).

Réalisatrice[modifier | modifier le code]

Mika Ninagawa fait ses débuts en tant que réalisatrice en 2007 avec le long-métrage Sakuran, tiré du manga éponyme. Le personnage principal est incarné par la rockeuse Anna Tsuchiya. A cette occasion, Ninagawa retrouve également Hiroki Narimiya, qu'elle avait photographié trois ans plus tôt pour l'ouvrage Milk.

En , elle travaille avec le groupe AKB48 et réalise le clip de la chanson Heavy Rotation.

Courant 2012, elle sort une seconde adaptation de manga en prise de vue réelle, celle d'Helter Skelter. Kiko Mizuhara, au cœur de son livre-photo Girl, figure au casting.

En 2019, elle réalise un autre travail d'adaptation avec Diner, basé sur le roman éponyme de Yumeaki Hirayama ; la distribution, très prestigieuse, réunit notamment Tatsuya Fujiwara, Eiji Okuda et Kanata Hongō. La réalisatrice retrouve en outre la muse de son premier long-métrage, Anna Tsuchiya. La même année, Ninagawa s'essaie à la biographie en proposant sa vision de l'auteur culte Osamu Dazai avec Shun Oguri dans le rôle titre.

2020 marque ses débuts dans l'univers sériel avec Followers, diffusée sur Netflix.

Au printemps 2022, elle retourne aux mangas en proposant une adaptation cinématographique de XxxHolic.

Autres[modifier | modifier le code]

En 2014, elle figure au conseil d'administration du comité d'organisation de Tokyo pour les Jeux olympiques d'été de 2020[2].

2021 signe son retour en France : aux côtés du scénographe et architecte Tsuyoshi Tane, elle réalise l'exposition Florae pour Van Cleef & Arpels à l'Hôtel d'Évreux. A cette occasion, elle déclare : « Quand je photographie, je réfléchis à la façon d'appréhender la beauté fugace d'une fleur. Van Cleef & Arpels fait de même avec ses créations : la Maison cherche à saisir le mouvement des fleurs et à le retranscrire en joaillerie. C'est très inspirant pour moi »[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Clips vidéo[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • A Piece of Heaven. Tokyo, Japan: Editions Treville, 2002. (ISBN 4-309-90493-9). Photographies en couleur.
  • Liquid Dreams. Tokyo, Japan: Editions Treville, 2003. (ISBN 4-309-90556-0). Photographies en couleur.
  • Acid Bloom. Portland, Ore.: Nazraeli Press, 2004. (ISBN 1-59005-066-5). Photographies en couleur.
  • Floating Yesterday. Tokyo, Japan.: Kodansha, 2005. (ISBN 4-06-213075-0). Photographies en couleur.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1996 : Grand Prize, 9th Shashin Hitotsubo Ten
  • 1996 : 13e New Cosmos of Photography, Canon
  • 1998 : Prix d'encouragement, 9e prix Konica
  • 2001 : 26e prix Ihei Kimura, Asahi Shimbun Publishing Co.
  • 2006 : Prix du musée d'art d'Osaka

Store Produce[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Phillips, « Mika Ninagawa: In Conversation », sur Artsy, (consulté le )
  2. (en) « Hara Museum Web | Hara Museum of Contemporary Art | Exhibitions | Mika Ninagawa: Self-image », sur Hara Museum Web (consulté le )
  3. « Exposition « Florae » - Van Cleef & Arpels », sur www.vancleefarpels-event.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ja) Yamauchi Hiroyasu (山内宏泰 (?) Hiroyasu Yamauchi), Mika Ninagawa', in Kōtarō Iizawa, ed., Nihon no shashinka 101 (日本の写真家101 (?), 101 Japanese photographers). Tokyo: Shinshokan, 2008. (ISBN 978-4-403-25095-8). p. 202.

Liens externes[modifier | modifier le code]