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« Annette von Droste-Hülshoff » : différence entre les versions

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'''Annette von Droste-Hülshoff''', de son nom complet ''Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria, Freiin von Droste zu Hülshoff'', (10 janvier 1797 au [[Burg Hülshoff|château Hülshoff]] en [[Westphalie]] ; 25 mai 1848 à [[Meersburg]] au [[lac de Constance]]) est l'une des écrivaines et compositrices allemandes les plus importantes du {{XIXe siècle}}.
'''Annette von Droste-Hülshoff''', de son nom complet ''Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria, Freiin von Droste zu Hülshoff'' est née le [[10 janvier]] 1797 au [[Burg Hülshoff|château Hülshoff]] en [[Westphalie]] et décédée [[25 mai|25 mai 1848]] à [[Meersburg]] au [[lac de Constance]]<ref>{{Lien web|titre=Annette von Droste zu Hülshoff › Burg Hülshoff {{!}} Museum u. Geburtsort der Annette von Droste zu Hülshoff|url=https://web.archive.org/web/20140202093547/http://www.burg-huelshoff.de/annette/|site=web.archive.org|date=2014-02-02|consulté le=2019-03-15}}</ref>. Elle est l'une des [[Écrivain|écrivaines]] et [[compositrice]]<nowiki/>s allemandes les plus importantes du {{XIXe siècle}}.


== Biographie ==
== Biographie ==
===Jeunesse===
===Sa famille===
[[File:Burg Hülshoff.jpg|vignette|gauche|Le château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne: lieu de naissance d'Annette von Droste-Hülshoff]]
[[File:Burg Hülshoff.jpg|vignette|gauche|Le château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne: lieu de naissance d'Annette von Droste-Hülshoff|190x190px]]
Annette von Droste-Hülshoff est née dans le château de Hülshoff (désormais partie de [[Havixbeck]]<ref>{{Ouvrage|titre=Michelin Green Guide Germany|nom=Coupe|prénom=Alison|année=2009|éditeur=Michelin Apa Publications|lieu=|isbn=1-906261-38-5|passage=394|url=https://books.google.com/books?id=nO-gzYtSaGoC&lpg=PA394&dq=Havixbeck&pg=PA394#v=onepage&q=Havixbeck&f=false|consulté le=2011-01-22 }}</ref>) dans la [[Principauté épiscopale de Münster]]<ref name=Murray>{{Ouvrage|titre=Encyclopedia of the Romantic Era, 1760-1850, Volume 1|nom=Murray|prénom=Christopher John|année=2004|éditeur=Taylor & Francis|lieu=New York|isbn=1-57958-423-3|passage=295–296|url=https://books.google.com/books?id=bXnMs-YDEF4C&lpg=PA296&dq=Annette%20von%20Droste-H%C3%BClshoff%20%2BMeersburg&pg=PA296#v=onepage&q&f=false|consulté le=2011-01-23 }}.</ref>. Ses parents, [[baron (noblesse)|barons]] Droste zu Hülshoff, appartiennent à l'ancienne aristocratie catholique de [[Westphalie]]. Son père, Clémens August von Drost zu Hülstoff (1760-1826), est un intellectuel féru d'histoire, langues, ornithologie, botanique, musique et de phénomènes surnaturels. Sa mère Thérèse Luise (1772-1853) vient pour sa part d'une autre grande famille westphalienne, les barons von Haxthausen. Seconde de quatre enfants, Annette a une sœur aînée, Maria Anna (1795-1859) qui épouse [[Joseph von Lassberg]] et deux jeunes frères, Werner Konstantin (1798-1867) et Ferdinand (1800-1829). Née prématurée d'un mois, Annette ne doit sa survie qu'à l'intervention d'une infirmière: elle sera cependant affligée toute sa vie durant de problèmes de santé, y compris des migraines et des problèmes de vue<ref>Freund pages 11-13</ref>{{,}}<ref>Dates pour les enfants dérivées de Heselhaus ''Werke'', page 786</ref>.
Seconde de quatre enfants,<ref>{{Chapitre|titre chapitre=5. Arbeitskämpfe beim Eisenbahnbau in den 1840er Jahren|titre ouvrage=Protest und Repression im Vormärz|éditeur=Vandenhoeck & Ruprecht|date=1983-07-12|isbn=9783525357125|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.13109/9783666357121.163|consulté le=2019-03-15|passage=163–170}}</ref> Annette a une sœur aînée, Maria Anna (1795-1859) qui épouse [[Joseph von Lassberg]] et deux jeunes frères, [[:de:Werner-Constantin_von_Droste_zu_Hülshoff|Werner Konstantin]] (1798-1867) et Ferdinand (1800-1829). Née prématurée d'un mois, Annette ne doit sa survie qu'à l'intervention d'une infirmière: elle sera cependant affligée toute sa vie durant de problèmes de santé, y compris des migraines et des problèmes de vue<ref>Freund pages 11-13</ref>{{,}}<ref>Dates pour les enfants dérivées de Heselhaus ''Werke'', page 786</ref>. Son père, [[:de:Clemens-August_II._von_Droste_zu_Hülshoff|Clémens August von Drost zu Hülstoff]] (1760-1826), est un intellectuel féru d'histoire, langues, [[ornithologie]], [[botanique]], [[musique]] et de phénomènes surnaturels. Sa mère Thérèse Luise (1772-1853) vient pour sa part d'une autre grande famille westphalienne, les barons von [[:de:Haxthausen_(Adelsgeschlecht)|Haxthausen]].

<br />

=== '''Sa vie''' ===
En 1825, un an avant la mort de son père, elle entreprit son premier grand voyage le long du [[Rhin]] à [[Cologne]], à [[Bonn]] et à [[Coblence]] où elle se rendit plusieurs fois jusqu’en 1842 et où vivait son cousin [[:de:Clemens-August_von_Droste_zu_Hülshoff|Clemens- August von Droste zu Hülshof]]<nowiki/>f. Elle se lia d’amitié avec [[:de:Sibylle_Mertens-Schaaffhausen|Sibylle Mertens- Schaafhausen]]. C’est également à [[Bonn]] qu’elle rencontra [[Auguste Schlegel|August-Wilhelm Schlegel]] ainsi que [[Johanna Schopenhauer|Johanna]] et [[Adèle Schopenhauer|Adele Schopenhauer]] et [[Ottilie von Goethe|Ottilie]], la belle- fille de [[Johann Wolfgang von Goethe|Goethe]], qui comptaient parmi ses amis. Annette était amie avec [[Levin Schücking|Lévin Schücking]], et lui procura une place de bibliothécaire au château de [[Meersburg]]. Elle entretenait aussi une correspondance avec d’autres intellectuels de son époque comme les [[Frères Grimm|frères Grimm.]]
[[Fichier:Fürstenhäusle (Annette von Droste-Hülshoff) Ostseite.jpg|vignette|Annette s’acheta le 17 novembre 1843 la petite maison princière, au milieu des vignes près de Meersburg.]]
Sa famille était très importante pour elle et comme elle avait des problèmes de santé, elle ne s’en éloignait jamais. Il était hors de question de rompre le lien avec sa famille ou d’essayer de gagner sa vie avec ses manuscrits.<ref>{{Ouvrage|prénom1=Droste zu Hülshoff, Wilderich, Freiherr,|nom1=1948-|titre=Annette v. Droste-Hülshoff im Spannungsfeld ihrer Familie|éditeur=C.A. Starke|date=1998|isbn=3798006830|isbn2=9783798006836|oclc=39649615|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/39649615|consulté le=2019-03-15}}</ref> Mais elle se considérait comme [[poète]]. Sa mère l’ayant remarqué, elle soutint sa fille et envoya ses manuscrits à [[:de:Christoph_Bernhard_Schlüter|Christoph Bernhard Schlüter]], ce qui fut malheureusement un échec, car selon lui ce n’était pas suffisant pour être publié. Mais Annette von Droste Hülshoff était consciente de son talent et prenait son travail littéraire très au sérieux. Ses [[ballades]] devinrent célèbres, comme ''[[:de:Der_Knabe_im_Moor|Der Knabe im Moor]] (Le garçon dans les marais),'' ainsi que sa nouvelle ''[[:de:Die_Judenbuche|die Judenbuche]] ([[Le Hêtre aux Juifs|le Hêtre aux Juifs]])''. Son recueil de poésies religieux et philosophique [[:en:Das_geistliche_Jahr|''das geistliche Jahr'']] ''(l’année spirituelle)'' est aujourd’hui encore un document très important. Pendant vingt ans elle travailla sur cette œuvre qui est aujourd’hui considérée comme [[Biographie|biographique]]. C’était l’époque du déchirement humain entre la conscience éclairée et la quête religieuse. Elle trouvait de l’inspiration en rendant visite à sa sœur [[Jenny von Droste zu Hülshoff|Jenny]] et son époux le baron [[Joseph von Lassberg]] (« Sepp von Eppishusen ») au [[Lac de Constance|lac de Constance]] avec sa mère. A partir de 1841, elle habita chez eux dans le château de [[Meersburg]].

Annette s’acheta le 17 novembre 1843 la petite maison princière, au milieu des vignes près de [[Meersburg|Meersburg.]] Elle décéda le 24 mai 1848 dans l’après-midi d’une grave [[Pneumonie aiguë|pneumonie]]. Sa tombe se situe dans le [[Meersburg|cimetière de Meersburg]], près de l’ancienne chapelle.
<br />
[[Fichier:Annette von Droste-Hülshoff by Correns.jpg|vignette|193x193px|Un portrait d'Annette von Droste Hülshoff 1847]]

=== Droste-Hülshoff en tant que musicienne et compositrice ===
<br />
[[Fichier:Meersburg Friedhof Droste-Hülshoff Annette 2.jpg|gauche|vignette|Sa tombe au cimetière de Meersburg ]]
Annette n’était pas uniquement une célèbre [[Écrivain|écrivaine]] mais aussi une [[Musicien|musicienne]] et une [[compositrice]]. Ses compositions furent longtemps mises de côté ou oubliées, pourtant sa musique et ses poèmes entretiennent des liens étroits'''.'''

Ses parents étaient sensibles à la musique et son père était lui-même un [[violoniste]] passionné. Son oncle [[:de:Maximilian_Friedrich_von_Droste_zu_Hülshoff|Maximilian-Friedrich von Droste zu Hülshoff]] était un compositeur et ami de [[Joseph Haydn|Joseph Haydn.]] Aujourd’hui, on trouve encore dans le château des Hülshoff une collection de partitions et de matériaux musicaux qui étaient indispensables dans le cadre familial. Les enfants se familiarisaient avec la musique de l’époque car leurs parents les emmenaient souvent à des concerts et à des évènements musicaux et théâtraux. Annette prit des cours de [[piano]] à partir de 1809. On lui demandait de jouer ou d’accompagner les autres au piano et ainsi elle perfectionna son talent au fur et à mesure. Sa mère Thérèse écrivait avec enthousiasme en 1812, que sa fille « s’était lancée dans la composition avec toute la vivacité de son caractère ».<ref>{{Article|prénom1=Hartwig|nom1=Schultz|titre=Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen.|périodique=Arbitrium|volume=6|numéro=2|date=1988|issn=0723-2977|issn2=1865-8849|doi=10.1515/arbi.1988.6.2.200|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1515/arbi.1988.6.2.200|consulté le=2019-03-15}}</ref>

Annette donna son premier concert de chant en public en 1820 à [[Höxter|Höxter,]] mais ce n’est que plus tard qu’elle reçut des cours de chant, entre 1824 et 1831. Elle donnait des cours de chant et de piano à d’autres membres de sa famille. On disait que sa voix avait « un bon timbre mais souvent trop forte et perçante mais elle descend dans les graves, et c’est là qu’elle est la plus agréable ».<ref>{{Chapitre|prénom1=Friedrich|nom1=Sengle|titre chapitre=Annette von Droste-Hülshoff (1797–1848)|titre ouvrage=Biedermeierzeit|éditeur=J.B. Metzler|date=1980|isbn=9783476004383|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/978-3-476-03127-3_9|consulté le=2019-03-15|passage=592–639}}</ref> A Cologne, on disait que sa voix était plus belle que celle [[Angelica Catalani|d’Angelica Catalani]] (1780-1849), une des meilleurs [[Soprano|sopranos]] de l’époque. Grâce à son étude des musiques et des compositions contemporaines, elle commença à composer. Elle réalisa des [[Libretto|libretti]] et des musiques plus ou moins aboutis pour quatre projets d’opéra. En 1836, pendant un séjour à [[Eppishausen]], on lui fit découvrir le [[:en:Lochamer-Liederbuch|livre de chants de Lochamer]] et on l’incita à le retravailler pour le chant et le piano. Elle composa en tout 74 Lieder qui se référaient aux préceptes des écoles de Lieder de cette époque.

Annette était en contact avec [[Clara Schumann|Clara]] et [[Robert Schumann]] par correspondance : Clara la célèbre pianiste demanda à Annette un Libretto pour que son mari puisse le transposer en musique. Il avait déjà mis en musique un poème d’Annette, ''das Hirtenfeuer, op.59,5 (le feu des bergers)'' qu’il aimait beaucoup et qui parut en 1844 dans un recueil de poèmes. Annette ne jouait jamais ses propres œuvres publiquement. Seulement en 1877, elle fut découverte en tant que compositrice, quand [[:de:Christoph_Bernhard_Schlüter|Christoph Bernhard Schlüter]] (1801-1884) publia quelques-unes de ses œuvres '': « Lieder mit Pianoforte- Begleitung ». « Componiert von Annette von Droste- Hülshoff'' » (Lieder avec Piano Forte – accompagnement. Composé par Annette von Droste-Hülshoff). Dans son éloge funèbre, il fit ressortir son « grand talent pour le chant et la musique » et disait aussi qu’elle avait « un don très rare » de « traduire la poésie en musique et la musique en poésie »<ref>{{Article|prénom1=Hartwig|nom1=Schultz|titre=Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen.|périodique=Arbitrium|volume=6|numéro=2|date=1988|issn=0723-2977|issn2=1865-8849|doi=10.1515/arbi.1988.6.2.200|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1515/arbi.1988.6.2.200|consulté le=2019-03-15}}</ref>. Ce ne fut qu’à partir du XXème siècle qu’on étudia vraiment sa musique.

Annette von Droste- Hülshoff possédait un talent musical exigeant, ce qui conduisait à un conflit avec ses ambitions littéraires : «… écrire des textes d’opéras est quelque chose de trop misérable et artisanal. »<ref>{{Article|prénom1=Hartwig|nom1=Schultz|titre=Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen.|périodique=Arbitrium|volume=6|numéro=2|date=1988|issn=0723-2977|issn2=1865-8849|doi=10.1515/arbi.1988.6.2.200|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1515/arbi.1988.6.2.200|consulté le=2019-03-15}}</ref> Finalement Annette s’est décidée pour la poésie, et la musique est restée en arrière-plan. Ses œuvres posthumes se trouvent aujourd’hui à la [[Université de Münster|bibliothèque de l’université de Münster.]]
<br />

=== Réception littéraire ===
<br />[[Image:Annette Droste Büste.jpg|thumb|Monument commémorant Annette von Droste-Hülshoff dans le jardin du château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne|alt=|gauche|251x251px]]Sarah Kirsch<ref>{{Article|prénom1=R.|nom1=Brezina|prénom2=S.|nom2=Schramek|prénom3=J.|nom3=Kazár|titre=Selection of chlortetracycline-resistant strain of Coxiella burnetii|périodique=Acta Virologica|volume=19|numéro=6|date=1975-11|issn=0001-723X|pmid=1997|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1997|consulté le=2019-03-15|pages=496}}</ref> parle d’Annette Droste- Hülshoff dans son poème ''Der Droste würde ich gerne Wasser reichen'' (J’aimerais bien passer de l’eau à Droste).<ref>{{Article|prénom1=Jerry|nom1=Glenn|prénom2=Sarah|nom2=Kirsch|titre=Zaubersprüche|périodique=Books Abroad|volume=48|numéro=2|date=1974|issn=0006-7431|doi=10.2307/40128564|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.2307/40128564|consulté le=2019-03-15|pages=367}}</ref> Elle « l’enfant tardive » exprime son admiration pour sa collègue et imagine une promenade avec Annette :  « nous allons gargouillant par les marais ». Elle interprète aussi la relation entre Droste- Hülshoff et [[Levin Schücking]] (Votre Levi, nous aimons toutes les deux cet homme audacieux).

Karen Duve publia en 2018 un roman intitulé ''Fräulein Nettes kurzer Sommer (''l’été court de mademoiselle Nettes)<ref>{{Ouvrage|prénom1=Duve, Karen,|nom1=1961-|titre=Fräulein Nettes kurzer Sommer : Roman|isbn=9783869711386|isbn2=3869711388|oclc=1054396290|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1054396290|consulté le=2019-03-15}}</ref>, où elle détaille l’entourage familial et le milieu des jeunes du romantisme tardif. Elle parle aussi d’Annette von Droste-Hülshoff lorsqu’elle avait 20 ans, une période marquante pour sa vie future.''' '''

=== Archives et Fondations ===


Les [[manuscrits]] de travail des œuvres de Droste Hülshoff et les copies au propre de la succession de Meersburg sont gardés et digitalisés dans les archives de littérature de Westphalie, gérées par la région de [[:de:Westfälisches_Literaturarchiv|Westfalen- Lippe]] (LWL).<ref>{{Article|titre=Urteil des Oberverwaltungsgerichts Münster vom 23. August 1977|périodique=Kritische Justiz|volume=12|numéro=1|date=1979|issn=0023-4834|doi=10.5771/0023-4834-1979-1-86|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.5771/0023-4834-1979-1-86|consulté le=2019-03-15|pages=86–89}}</ref> La fondation Annette von Droste Hülshoff a été reconnue officiellement le 28 septembre 2012. Cette fondation veut obtenir pour toujours la maison de naissance de la poétesse au château à [[Havixbeck]] pour une utilisation officielle. En dehors de cela, elle subventionne des manifestations littéraires, des expositions et des projets de recherches sont encouragés. <ref>{{Chapitre|prénom1=Annette|nom1=von Droste-Hülshoff|titre chapitre=Der Venuswagen|titre ouvrage=Kompositionen|éditeur=Springer Berlin Heidelberg|date=1998|isbn=9783980267519|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/978-3-662-25490-5_8|consulté le=2019-03-15|passage=16–17}}</ref>


Droste est entourée de tuteurs qui lui enseignent les [[langue classique|langues anciennes]], le [[français]], l'[[histoire naturelle]], les mathématiques et la musique, et a une correspondance avec [[Johanna Schopenhauer|Johanna]] et [[Adèle Schopenhauer]]. Enfant, elle commence à écrire: une cinquantaine de ses poèmes écrits entre 1804 et 1814 sont conservés<ref>Freund pages 13-14</ref>.


== Œuvres ==
== Œuvres ==
[[Image:Annette Droste Büste.jpg|thumb|Monument commémorant Annette von Droste-Hülshoff dans le jardin du château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne]]
* ''Gedichte'', Münster, 1838
* ''[[Le Hêtre aux Juifs|Die Judenbuche]]'', 1842
* ''Gedichte'', 1844
* ''Westfälische Schilderungen'', 1845
* ''Das geistliche Jahr'' poèmes, 1818-1820 / 1839-1840
* ''Historisch-kritische Ausgabe. Werke, Briefwechsel'', 13 vol., éd. Winfried Woesler, Tübingen, 1978-2000


* ''Gedichte.'' Aschendorffsche Buchhandlung, Münster 1838.
== Œuvres traduites en français ==
** Hospiz auf dem großen Sankt Bernhard (Epos, 1828–1833)
* ''Tableaux de la lande et autres poèmes'', La Dogana, 2014
** Des Arztes Vermächtnis (Epos, 1834)
** Die Schlacht vom Loener Bruch A. 1623 (Epos, 1837/38)
** Der Säntis
** Am Weiher
** Der Graf von Thal
** Fragment
* ''Die Judenbuche.'' (Novelle apparu dans une revue ''Morgenblatt für gebildete Leser.'') 1842.
* ''Gedichte.'' Cotta, Stuttgart/Tübingen 1844. (Digitalisat und Volltext im Deutschen Textarchiv; Volltext nach der Ausgabe Liechtensteinverlag, Vaduz 1948 auf Gutenberg-DE)
** Zeitbilder (1841–1843)
** Haidebilder (1842)
*** Der Knabe im Moor (Ballade, 1842)
** Fels, Wald und See (1841–1843)
*** Am Thurme
*** Das öde Haus
*** Im Moose
** Gedichte verschiedenen Inhalts
*** Die Taxuswand (1841)
*** Das Spiegelbild (1842)
*** Alten Pfarrers Woche
*** Das Eselein
*** Die beste Politik
** Scherz und Ernst
** Balladen (1840–1842)
*** Die Vergeltung
*** Die Vendetta
*** Der Fundator
*** Die Schwestern
*** Der Tod des Erzbischofs Engelbert von Köln
*** Das Fegefeuer des westfälischen Adels
*** Die Stiftung Cappenbergs
*** Kurt von Spiegel
*** Das Fräulein von Rodenschild
*** Der Spiritus des Roßtäuschers
* Mondesaufgang (Gedicht, 1844)
* Im Grase (Gedicht, 1844)
* ''Westfälische Schilderungen.'' (1845)
* ''Das geistliche Jahr.'' (Gedicht-Zyklus), 1818–1820/1839–1840 (gutenberg.spiegel.de).
** Am letzten Tag des Jahres (Silvester)
* ''Letzte Gaben. Nachgelassene Blätter.'' Hrsg. v. Levin Schücking. Rümpler; Grimpe, Hannover 1860. (Digitalisat und Volltext im Deutschen Textarchiv; Volltext nach der Ausgabe Liechtensteinverlag, Vaduz 1948 auf Gutenberg-DE)
* ''Joseph. Eine Kriminalgeschichte.'' Fragment, geschrieben 1845, veröffentlicht 1886.
* ''Bei uns zu Lande auf dem Lande.'' (Fragment, Nachlass), 1862.
* ''Briefe von Annette von Droste-Hülshoff und Philipp W..''
* Winfried Woesler (Hrsg.): ''Historisch-kritische Ausgabe. Werke, Briefwechsel.'' 13 Bände in 25 Teilbänden. Niemeyer, Tübingen 1978–2000.

<br />

=== '''Œuvres musicaux''' ===

* ''15 Lieder für Singstimme und Klavier'' (etwa bis Herbst 1838), in Reinschrift zusammengefasst
* ''Minnelieder,'' 5 Lieder für dasselbe (vor 1834)
* 8 Einzellieder für dass
* 4 Liedfragmente für dass
* 4 mehrstimmige Lieder
* ''Lochamer Liederbuch'' für Singstimme und Klavier (1836, Bearbeitung)
* Matthias Bonitz: ''Was bleibt'' für Sopran, Cello Klavier (U.A. 2015 Münster)
* Matthias Bonitz: ''Der Weiher'' für Mezzosopran und Celloquartett (U.A. 2014, Droste Tage Burg Hülshoff)
* Matthias Bonitz: ''Mondesaufgang'' für Mezzosopran, Violine, Cello, Harfe (U.A. 2015, Droste Tage Burg Hülshoff)
* Matthias Bonitz: ''Durchwachte Nacht'' für Mezzosopran, Violine, Cello, Harfe (U.A. 2016, Droste Tage Burg Hülshoff)

* ''Babilon'' (nach ''Babylon'' von Friedrich de la Motte Fouqué), 3 Idyllen aus dem Frauentaschenbuch für das Jahr 1820, S. 1–38 (zwischen 1820 und 1837), Vorspiel und Musik für 6 Textpassagen als Orchester- und/oder Klavierfassung
* ''Der blaue Cherub'' (nach ''Der blaue Cherub,'' Singspiel von Adam Oehlenschläger, dt. Kassel 1823, 1828) (zwischen 1823 und 1837), Anmerkungen für die geplante Komposition, Verzeichnis der Stimmlagen für die handelnden Personen erhalten; Arie für Singst. und Kl. ''Einst zogs mich nach Südlands Auen''
* ''Der Galeerensklave'' (nach ''Der Galeeren-Sklav'' von M. Fernouillot de Falbaire, dt. Münster 1777) (1820er Jahre), Libretto als Prosa-Entwurf, keine Musik erhalten
* ''Die Wiedertäufer'' (etwa zwischen 1837 und 1839), nur musikalische Motive erhalten

== Littérature ==

* Wilderich von Droste zu Hülshoff: ''Annette von Droste-Hülshoff im Spannungsfeld ihrer Familie.'' Band XI. der Reihe ''Aus dem deutschen Adelsarchiv.'' C. A. Starke Verlag, Limburg (Lahn) 1997, <nowiki>ISBN 3-7980-0683-0</nowiki>.
* Wilderich von Droste zu Hülshoff: ''900 Jahre Droste zu Hülshoff.'' Verlag LpV Hortense von Gelmini, Horben 2018, <nowiki>ISBN 978-3-936509-16-8</nowiki>.
* Karen Duve: ''Fräulein Nettes kurzer Sommer.'' Roman. Galiani, Berlin 2018, <nowiki>ISBN 978-3-86971-138-6</nowiki>.
* Cornelia Blasberg, Jochen Grywatsch (Hrsg.): ''Annette von Droste-Hülshoff Handbuch.'' de Gruyter, Berlin 2018, <nowiki>ISBN 978-3-11-035194-1</nowiki>.
* Peter Berglar: ''Annette von Droste-Hülshoff in Selbstzeugnissen und Bilddokumenten.'' Rowohlt, Reinbek 1967.
* Angelika Jakob: ''Muss wandeln ohne Leuchte. Annette von Droste-Hülshoff – eine poetische Biographie.'' Siegen 1997 (Paderborn 1994), <nowiki>ISBN 3-927104-66-3</nowiki>.
* Barbara Beuys: ''Blamieren mag ich mich nicht. Das Leben der Annette von Droste-Hülshoff.'' München 1999, <nowiki>ISBN 3-44-619751-6</nowiki>.
* Clemens Heselhaus: ''Annette von Droste-Hülshoff.'' Bagel, Düsseldorf 1971, <nowiki>ISBN 978-3-513-02119-9</nowiki>.
* Wilhelm Kreiten: ''Anna Elisabeth Freiin von Droste-Hülshoff. Ein Charakterbild als Einleitung in ihre Werke.'' Paderborn 1886, 2. Auflage 1900.
* Herbert Kraft: ''Annette von Droste-Hülshoff.'' 4. Auflage. Reinbek bei Hamburg 1998.
* Ronald Schneider: ''Annette von Droste-Hülshoff.'' 2. vollständig neu bearbeitete Auflage. Stuttgart 1995.
* Walter Gödden: ''„Sehnsucht in die Ferne“ – Reisen durch die Biedermeierzeit.'' Düsseldorf 1996.
* Herbert Kraft: ''Annette von Droste-Hülshoff. Ein Gesellschaftsbild.'' 1996.
* Doris Maurer: ''Annette von Droste-Hülshoff.'' Turm-Verlag, 1996, <nowiki>ISBN 3-929874-01-6</nowiki>.
* Ursula Koch: ''Nur ein Leuchten dann und wann.'' Brunnen Verlag, Gießen 2001, <nowiki>ISBN 3-7655-1685-6</nowiki>.
* Ortrun Niethammer (Hrsg.): ''Transformationen. Texte und Kontexte zum Abschluss der Historisch-kritischen Droste-Ausgabe. Festakt und Tagung in Münster am 6. Juli und am 13./14. Juli 2001.'' Aisthesis-Verlag, Bielefeld 2002, <nowiki>ISBN 3-89528-381-9</nowiki> (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen. 6).
* Gert Oberempt: ''Die Dichter und die Droste. Produktive Lektüre in der klassischen Moderne.'' Bielefeld 2002 (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen. 7).
* Dieter Borchmeyer: ''Des Grauens Süße. Annette von Droste-Hülshoff.'' Hanser, München 1997.
** Überarb. Neuaufl.: ''Annette von Droste-Hülshoff. Darf nur heimlich lösen mein Haar.'' Deutscher Taschenbuch Verlag, München 2003.
* Winfried Woesler, Ulrich Wollheim (Hrsg.): ''Droste-Jahrbuch 5 (1999–2004).'' Münster 2004.
* Ilse Pohl: ''Miniaturen – Über Cornelia Goethe, Adele Schopenhauer, Clara Schumann und Annette von Droste-Hülshoff.'' Verlag der Cornelia Goethe Akademie, 2005, <nowiki>ISBN 3-933800-06-4</nowiki>.
* Monika Ditz, Doris Maurer: ''Annette von Droste-Hülshoff und ihre Freundinnen.'' Turm-Verlag, 2006, <nowiki>ISBN 3-929874-05-9</nowiki>.
* Heiko Postma: ''„Und darf nur heimlich lösen mein Haar …“ Über die Dichterin Annette von Droste-Hülshoff.'' jmb-Verlag, 2008, <nowiki>ISBN 978-3-940970-08-4</nowiki>.
** Jochen Grywatsch, Winfried Woesler (Hrsg.): ''Droste-Jahrbuch 6, 2005/2006.'' Hannover 2007, <nowiki>ISBN 978-3-86525-066-7</nowiki>.
** Aribert von Ostrowski: ''Droste (Second sight). Eine Ausstellung im Museum für Westfälische Literatur – Kulturgut Haus Nottbeck in Oelde.'' Hrsg. v. Jochen Grywatsch, Bielefeld 2007, <nowiki>ISBN 978-3-89528-608-7</nowiki>.
** Renate Böschenstein: ''Idylle, Todesraum und Aggression. Beiträge zur Droste-Forschung.'' Hrsg. von Ortrun Niethammer. Bielefeld 2007.
** Claudia Liebrand: ''Kreative Refakturen. Annette von Droste-Hülshoffs Texte.'' Freiburg 2008.
** Jochen Grywatsch (Hrsg.): ''Raum. Ort. Topographien der Annette von Droste-Hülshoff.'' Droste-Jahrbuch 7, 2007/2008. Hannover 2009, <nowiki>ISBN 978-3-86525-117-6</nowiki>.
** Claudia Liebrand, Irmtraud Hnilica, Thomas Wortmann (Hrsg.): ''Redigierte Tradition. Literaturhistorische Positionierungen Annette von Droste-Hülshoffs.'' Ferdinand Schoeningh, Paderborn 2010.
** Günther Butkus, Frank Göhre (Hrsg.): ''So wie du mir. 19 Variationen über Die Judenbuche von Annette von Droste-Hülshoff.'' Bielefeld 2010, <nowiki>ISBN 978-3-86532-200-5</nowiki>.
** Jochen Grywatsch (Hrsg.): ''Zimmer frei. Zehn museale Entwürfe für Annette von Droste-Hülshoff. Neue Wege der Literaturausstellung.'' Bielefeld 2011, <nowiki>ISBN 978-3-89528-869-2</nowiki>.
** Jochen Grywatsch, Winfried Woesler (Hrsg.): ''Droste-Jahrbuch 8, 2009/2010.'' Hannover 2011, <nowiki>ISBN 978-3-86525-234-0</nowiki>.
** John Meier, Erich Seemann: ''Volksliedaufzeichnungen der Dichterin Annette von Droste-Hülshoff.'' In: ''Jahrbuch für Volksliedforschung.'' 1, 1928.
** Karl Gustav Fellerer: ''Das Lochamer Liederbuch in der Bearbeitung der Annette von Droste-Hülshoff.'' In: ''Musikforschung.'' 5, 1952.
** Karl Gustav Fellerer: ''Annette von Droste-Hülshoff als Musikerin.'' In: ''Archiv für Musikwissenschaft.'' 10, 1953.
** Anna Focher: ''Annette von Droste-Hülshoff, poetessa e musicista.'' In: ''Nouvelle Rivista Musicale Italiana.'' 20, 1986.
** Bodo Plachta: ''Annette von Droste-Hülshoff.'' In: Ludwig Finscher (Hrsg.): ''Musik in Geschichte und Gegenwart.'' 2. Aufl., Kassel/Basel 2001, Personenteil, Bd. 5, Sp. 1436 ff.
** Winfried Woesler: ''Modellfall der Rezeptionsforschung. Droste-Rezeption im 19. Jahrhundert. Dokumentation, Analysen, Bibliographie.'' Erstellt in Zusammenarbeit mit A. Haverbush, L. Jordan, 2 Bde., Frankfurt am Main / Bern / Cirencester 1980.
** Bodo Plachta, Winfried Woesler (Hrsg.): ''Annette von Droste-Hülshoff. Sämtliche Werke in zwei Bänden.'' Frankfurt am Main 1994 (in Bd. 2 die Libretti). <nowiki>ISBN 978-3-618-62000-6</nowiki>.
** Bodo Plachta (Hrsg.): ''Annette von Droste-Hülshoff (1797–1848). „aber nach hundert Jahren möchte ich gelesen werden“.'' Ausstellungskatalog, Wiesbaden 1997. <nowiki>ISBN 978-3-88226-898-0</nowiki>.
** Ernst Alker: ''Droste zu Hülshoff, Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria Freiin von.'' In: ''Neue Deutsche Biographie'' (NDB). Band 4, Duncker & Humblot, Berlin 1959, <nowiki>ISBN 3-428-00185-0</nowiki>, S. 129–132 (Digitalisat).
** ''Kindlers Literatur Lexikon.'' Hrsg. von Heinz Ludwig Arnold. 3., völlig neu bearbeitete Auflage, 18 Bde., Metzler, Stuttgart 2009, <nowiki>ISBN 978-3-476-04000-8</nowiki>. Bd. 3, S. 781–786.
** ''Gedichte und Interpretationen.'' Bd. 4: ''Vom Biedermeier zum Bürgerlichen Realismus.'' Hrsg. von Günter Häntzschel. Reclam, Stuttgart 2000 [zuerst 1983]. S. 145–167 [Interpretation zu ''Am letzten Tage des Jahres (Silvester)'' von Winfried Woesler und ''Im Grase'' von Heinz Rölleke]. <nowiki>ISBN 978-3-15-007893-8</nowiki>


'''Ecritures de l'école supérieure'''

* Wilhelm Gössmann: ''Das Schuldproblem im Werk Annettes von Droste-Hülshoff.'' Tokio 1956, DNB 480160392 (Dissertation Universität München, Philosophische Fakultät, 11. Juni 1956, 164 gezählte Blätter, 4, Maschinenschrift).
* Rüdiger Nutt-Kofoth: ''Letzte Gaben von Annette von Droste-Hülshoff: (1860); zum editionsphilologischen Umgang mit einer frühen Nachlaßedition; eine exemplarische Untersuchung'' (= ''Arbeiten zur Editionswissenschaft,'' Band 5), Lang, Bern u. a. 1996, <nowiki>ISBN 3-906763-46-3</nowiki> (Dissertation Universität Osnabrück 1996, Band 1: ''Untersuchungen.'' 602 Seiten, 23 cm; Band 2: Beigabe: Faksimiliendruck der Ausgabe, Droste, Münster 1860, 292 Seiten, 22 cm).


'''Medias'''
<br />

* Audio-Book: ''Annette von Droste-Hülshoff.'' HörVerlag, München 1997 (Inhalt: Walter Gödden, ''Nachtwandlungen.'' Hörspiel – Penny S. Michel liest Gedichte der Droste).
* ''„Levin, lieber Junge“. Annette von Droste-Hülshoffs Briefwechsel mit Levin Schücking.'' Ardey, Köln/Münster 2000, <nowiki>ISBN 3-87023-119-X</nowiki> [Edition Nyland. zwei Audio CDs].
* ''Annette von Droste-Hülshoff: Ledwina. Ein Hörfeature von Walter Gödden. Gelesen von Sabine Negulescu.'' Aschendorff, Münster 2007, <nowiki>ISBN 978-3-402-00435-7</nowiki>.
* ''Allein mit meinem Zauberwort, Annette von Droste-Hülshoff am Bodensee.'' VHS-Video, SWR Landesschau 2000, SWR Media, Baden-Baden.
* ''Annette Droste. Gedichte – Prosa – Briefe – Musik.'' 3 CDs mit vollständigem Text. Lutz Görner. Am Flügel: Annekatrin Sonn, Naxos Hörbücher – Putzbrunn/München/Kirchheim bei München 2002, <nowiki>ISBN 978-3-89816-110-7</nowiki>.
* ''„Wenn ich träume …“ Droste-Musik aus dem Fürstenhäusle in Meersburg. Annette und Maximilian von Droste-Hülshoff.'' WETO-Verlag, CD 98029, 1998.
* ''Allein mit meinem Zauberwort. Annette von Droste-Hülshoff. Ihr Leben in Briefen, Gedichten, Prosa und Musik.'' Von Georg Brintrup. Soirée des SWR mit Marianne Kehlau, Ludwig Thiesen, Armas Sten Fühler, Friedrich von Bülow, Gisela Zoch-Westphal, Gert Westphal u. a. Erstsendung am 10. Juni 1978 (160 Minuten).


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== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Sources===
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
*'''Wikisource: Annette von Droste-Hülshoff''' – Quellen und Volltexte '''Wikiquote: Annette von Droste-Hülshoff''' – Zitate '''Commons: Annette von Droste-Hülshoff''' – Album mit Bildern, Videos und Audiodateien
* {{Autorité}}
*Werke von und über Annette von Droste-Hülshoff im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
*Werke von und über Annette von Droste-Hülshoff in der Deutschen Digitalen Bibliothek
*Werke von Annette von Droste-Hülshoff im Projekt Gutenberg-DE
*Droste-Portal der LWL-Literaturkommission
*Annette von Droste-Hülshoff im Lexikon Westfälischer Autorinnen und Autoren
*Ulrich Goerdten: ''Kommentierte Linksammlung der Universitätsbibliothek der FU Berlin.'' (Memento vom 11. Oktober 2013 im Webarchiv ''archive.is'').''Droste-Hülshoff, Annette (Elisabeth Freiin) von, 1797–1848.'' (Memento vom 16. März 2014 im ''Internet Archive''). Droste-Handschriften in deutschsprachigen Bibliotheken und Archiven.
** Gedichte bei Wortblume
** Annette von Droste-Hülshoff. In: ''FemBio. Frauen-Biographieforschung'' (mit Literaturangaben und Zitaten).
** Nach100jahren.de – literarisches Web-Projekt über Annette von Droste-Hülshoff
** Sammlung Annette von Droste-Hülshoff in der Universitäts- und Landesbibliothek Münster
** Matthias Bonitz: ''Im Dialog mit der Droste.''
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Version du 15 mars 2019 à 18:55

Annette von Droste-Hülshoff
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Annette von Droste-Hülshoff.
Naissance
château Hülshoff
Décès (à 51 ans)
Meersburg
Auteur
Langue d’écriture allemand

Annette von Droste-Hülshoff, de son nom complet Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria, Freiin von Droste zu Hülshoff est née le 10 janvier 1797 au château Hülshoff en Westphalie et décédée 25 mai 1848 à Meersburg au lac de Constance[1]. Elle est l'une des écrivaines et compositrices allemandes les plus importantes du XIXe siècle.

Biographie

Sa famille

Le château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne: lieu de naissance d'Annette von Droste-Hülshoff

Seconde de quatre enfants,[2] Annette a une sœur aînée, Maria Anna (1795-1859) qui épouse Joseph von Lassberg et deux jeunes frères, Werner Konstantin (1798-1867) et Ferdinand (1800-1829). Née prématurée d'un mois, Annette ne doit sa survie qu'à l'intervention d'une infirmière: elle sera cependant affligée toute sa vie durant de problèmes de santé, y compris des migraines et des problèmes de vue[3],[4]. Son père, Clémens August von Drost zu Hülstoff (1760-1826), est un intellectuel féru d'histoire, langues, ornithologie, botanique, musique et de phénomènes surnaturels. Sa mère Thérèse Luise (1772-1853) vient pour sa part d'une autre grande famille westphalienne, les barons von Haxthausen.


Sa vie

En 1825, un an avant la mort de son père, elle entreprit son premier grand voyage le long du Rhin à Cologne, à Bonn et à Coblence où elle se rendit plusieurs fois jusqu’en 1842 et où vivait son cousin Clemens- August von Droste zu Hülshoff. Elle se lia d’amitié avec Sibylle Mertens- Schaafhausen. C’est également à Bonn qu’elle rencontra August-Wilhelm Schlegel ainsi que Johanna et Adele Schopenhauer et Ottilie, la belle- fille de Goethe, qui comptaient parmi ses amis. Annette était amie avec Lévin Schücking, et lui procura une place de bibliothécaire au château de Meersburg. Elle entretenait aussi une correspondance avec d’autres intellectuels de son époque comme les frères Grimm.

Annette s’acheta le 17 novembre 1843 la petite maison princière, au milieu des vignes près de Meersburg.

Sa famille était très importante pour elle et comme elle avait des problèmes de santé, elle ne s’en éloignait jamais. Il était hors de question de rompre le lien avec sa famille ou d’essayer de gagner sa vie avec ses manuscrits.[5] Mais elle se considérait comme poète. Sa mère l’ayant remarqué, elle soutint sa fille et envoya ses manuscrits à Christoph Bernhard Schlüter, ce qui fut malheureusement un échec, car selon lui ce n’était pas suffisant pour être publié. Mais Annette von Droste Hülshoff était consciente de son talent et prenait son travail littéraire très au sérieux. Ses ballades devinrent célèbres, comme Der Knabe im Moor (Le garçon dans les marais), ainsi que sa nouvelle die Judenbuche (le Hêtre aux Juifs). Son recueil de poésies religieux et philosophique das geistliche Jahr (l’année spirituelle) est aujourd’hui encore un document très important. Pendant vingt ans elle travailla sur cette œuvre qui est aujourd’hui considérée comme biographique. C’était l’époque du déchirement humain entre la conscience éclairée et la quête religieuse. Elle trouvait de l’inspiration en rendant visite à sa sœur Jenny et son époux le baron Joseph von Lassberg (« Sepp von Eppishusen ») au lac de Constance avec sa mère. A partir de 1841, elle habita chez eux dans le château de Meersburg.

Annette s’acheta le 17 novembre 1843 la petite maison princière, au milieu des vignes près de Meersburg. Elle décéda le 24 mai 1848 dans l’après-midi d’une grave pneumonie. Sa tombe se situe dans le cimetière de Meersburg, près de l’ancienne chapelle.

Un portrait d'Annette von Droste Hülshoff 1847

Droste-Hülshoff en tant que musicienne et compositrice


Sa tombe au cimetière de Meersburg

Annette n’était pas uniquement une célèbre écrivaine mais aussi une musicienne et une compositrice. Ses compositions furent longtemps mises de côté ou oubliées, pourtant sa musique et ses poèmes entretiennent des liens étroits.

Ses parents étaient sensibles à la musique et son père était lui-même un violoniste passionné. Son oncle Maximilian-Friedrich von Droste zu Hülshoff était un compositeur et ami de Joseph Haydn. Aujourd’hui, on trouve encore dans le château des Hülshoff une collection de partitions et de matériaux musicaux qui étaient indispensables dans le cadre familial. Les enfants se familiarisaient avec la musique de l’époque car leurs parents les emmenaient souvent à des concerts et à des évènements musicaux et théâtraux. Annette prit des cours de piano à partir de 1809. On lui demandait de jouer ou d’accompagner les autres au piano et ainsi elle perfectionna son talent au fur et à mesure. Sa mère Thérèse écrivait avec enthousiasme en 1812, que sa fille « s’était lancée dans la composition avec toute la vivacité de son caractère ».[6]

Annette donna son premier concert de chant en public en 1820 à Höxter, mais ce n’est que plus tard qu’elle reçut des cours de chant, entre 1824 et 1831. Elle donnait des cours de chant et de piano à d’autres membres de sa famille. On disait que sa voix avait « un bon timbre mais souvent trop forte et perçante mais elle descend dans les graves, et c’est là qu’elle est la plus agréable ».[7] A Cologne, on disait que sa voix était plus belle que celle d’Angelica Catalani (1780-1849), une des meilleurs sopranos de l’époque. Grâce à son étude des musiques et des compositions contemporaines, elle commença à composer. Elle réalisa des libretti et des musiques plus ou moins aboutis pour quatre projets d’opéra. En 1836, pendant un séjour à Eppishausen, on lui fit découvrir le livre de chants de Lochamer et on l’incita à le retravailler pour le chant et le piano. Elle composa en tout 74 Lieder qui se référaient aux préceptes des écoles de Lieder de cette époque.

Annette était en contact avec Clara et Robert Schumann par correspondance : Clara la célèbre pianiste demanda à Annette un Libretto pour que son mari puisse le transposer en musique. Il avait déjà mis en musique un poème d’Annette, das Hirtenfeuer, op.59,5 (le feu des bergers) qu’il aimait beaucoup et qui parut en 1844 dans un recueil de poèmes. Annette ne jouait jamais ses propres œuvres publiquement. Seulement en 1877, elle fut découverte en tant que compositrice, quand Christoph Bernhard Schlüter (1801-1884) publia quelques-unes de ses œuvres : « Lieder mit Pianoforte- Begleitung ». « Componiert von Annette von Droste- Hülshoff » (Lieder avec Piano Forte – accompagnement. Composé par Annette von Droste-Hülshoff). Dans son éloge funèbre, il fit ressortir son « grand talent pour le chant et la musique » et disait aussi qu’elle avait « un don très rare » de « traduire la poésie en musique et la musique en poésie »[8]. Ce ne fut qu’à partir du XXème siècle qu’on étudia vraiment sa musique.

Annette von Droste- Hülshoff possédait un talent musical exigeant, ce qui conduisait à un conflit avec ses ambitions littéraires : «… écrire des textes d’opéras est quelque chose de trop misérable et artisanal. »[9] Finalement Annette s’est décidée pour la poésie, et la musique est restée en arrière-plan. Ses œuvres posthumes se trouvent aujourd’hui à la bibliothèque de l’université de Münster.

Réception littéraire


Monument commémorant Annette von Droste-Hülshoff dans le jardin du château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne

Sarah Kirsch[10] parle d’Annette Droste- Hülshoff dans son poème Der Droste würde ich gerne Wasser reichen (J’aimerais bien passer de l’eau à Droste).[11] Elle « l’enfant tardive » exprime son admiration pour sa collègue et imagine une promenade avec Annette :  « nous allons gargouillant par les marais ». Elle interprète aussi la relation entre Droste- Hülshoff et Levin Schücking (Votre Levi, nous aimons toutes les deux cet homme audacieux).

Karen Duve publia en 2018 un roman intitulé Fräulein Nettes kurzer Sommer (l’été court de mademoiselle Nettes)[12], où elle détaille l’entourage familial et le milieu des jeunes du romantisme tardif. Elle parle aussi d’Annette von Droste-Hülshoff lorsqu’elle avait 20 ans, une période marquante pour sa vie future. 

Archives et Fondations

Les manuscrits de travail des œuvres de Droste Hülshoff et les copies au propre de la succession de Meersburg sont gardés et digitalisés dans les archives de littérature de Westphalie, gérées par la région de Westfalen- Lippe (LWL).[13] La fondation Annette von Droste Hülshoff a été reconnue officiellement le 28 septembre 2012. Cette fondation veut obtenir pour toujours la maison de naissance de la poétesse au château à Havixbeck pour une utilisation officielle. En dehors de cela, elle subventionne des manifestations littéraires, des expositions et des projets de recherches sont encouragés. [14]


Œuvres

  • Gedichte. Aschendorffsche Buchhandlung, Münster 1838.
    • Hospiz auf dem großen Sankt Bernhard (Epos, 1828–1833)
    • Des Arztes Vermächtnis (Epos, 1834)
    • Die Schlacht vom Loener Bruch A. 1623 (Epos, 1837/38)
    • Der Säntis
    • Am Weiher
    • Der Graf von Thal
    • Fragment
  • Die Judenbuche. (Novelle apparu dans une revue Morgenblatt für gebildete Leser.) 1842.
  • Gedichte. Cotta, Stuttgart/Tübingen 1844. (Digitalisat und Volltext im Deutschen Textarchiv; Volltext nach der Ausgabe Liechtensteinverlag, Vaduz 1948 auf Gutenberg-DE)
    • Zeitbilder (1841–1843)
    • Haidebilder (1842)
      • Der Knabe im Moor (Ballade, 1842)
    • Fels, Wald und See (1841–1843)
      • Am Thurme
      • Das öde Haus
      • Im Moose
    • Gedichte verschiedenen Inhalts
      • Die Taxuswand (1841)
      • Das Spiegelbild (1842)
      • Alten Pfarrers Woche
      • Das Eselein
      • Die beste Politik
    • Scherz und Ernst
    • Balladen (1840–1842)
      • Die Vergeltung
      • Die Vendetta
      • Der Fundator
      • Die Schwestern
      • Der Tod des Erzbischofs Engelbert von Köln
      • Das Fegefeuer des westfälischen Adels
      • Die Stiftung Cappenbergs
      • Kurt von Spiegel
      • Das Fräulein von Rodenschild
      • Der Spiritus des Roßtäuschers
  • Mondesaufgang (Gedicht, 1844)
  • Im Grase (Gedicht, 1844)
  • Westfälische Schilderungen. (1845)
  • Das geistliche Jahr. (Gedicht-Zyklus), 1818–1820/1839–1840 (gutenberg.spiegel.de).
    • Am letzten Tag des Jahres (Silvester)
  • Letzte Gaben. Nachgelassene Blätter. Hrsg. v. Levin Schücking. Rümpler; Grimpe, Hannover 1860. (Digitalisat und Volltext im Deutschen Textarchiv; Volltext nach der Ausgabe Liechtensteinverlag, Vaduz 1948 auf Gutenberg-DE)
  • Joseph. Eine Kriminalgeschichte. Fragment, geschrieben 1845, veröffentlicht 1886.
  • Bei uns zu Lande auf dem Lande. (Fragment, Nachlass), 1862.
  • Briefe von Annette von Droste-Hülshoff und Philipp W..
  • Winfried Woesler (Hrsg.): Historisch-kritische Ausgabe. Werke, Briefwechsel. 13 Bände in 25 Teilbänden. Niemeyer, Tübingen 1978–2000.


Œuvres musicaux

  • 15 Lieder für Singstimme und Klavier (etwa bis Herbst 1838), in Reinschrift zusammengefasst
  • Minnelieder, 5 Lieder für dasselbe (vor 1834)
  • 8 Einzellieder für dass
  • 4 Liedfragmente für dass
  • 4 mehrstimmige Lieder
  • Lochamer Liederbuch für Singstimme und Klavier (1836, Bearbeitung)
  • Matthias Bonitz: Was bleibt für Sopran, Cello Klavier (U.A. 2015 Münster)
  • Matthias Bonitz: Der Weiher für Mezzosopran und Celloquartett (U.A. 2014, Droste Tage Burg Hülshoff)
  • Matthias Bonitz: Mondesaufgang für Mezzosopran, Violine, Cello, Harfe (U.A. 2015, Droste Tage Burg Hülshoff)
  • Matthias Bonitz: Durchwachte Nacht für Mezzosopran, Violine, Cello, Harfe (U.A. 2016, Droste Tage Burg Hülshoff)
  • Babilon (nach Babylon von Friedrich de la Motte Fouqué), 3 Idyllen aus dem Frauentaschenbuch für das Jahr 1820, S. 1–38 (zwischen 1820 und 1837), Vorspiel und Musik für 6 Textpassagen als Orchester- und/oder Klavierfassung
  • Der blaue Cherub (nach Der blaue Cherub, Singspiel von Adam Oehlenschläger, dt. Kassel 1823, 1828) (zwischen 1823 und 1837), Anmerkungen für die geplante Komposition, Verzeichnis der Stimmlagen für die handelnden Personen erhalten; Arie für Singst. und Kl. Einst zogs mich nach Südlands Auen
  • Der Galeerensklave (nach Der Galeeren-Sklav von M. Fernouillot de Falbaire, dt. Münster 1777) (1820er Jahre), Libretto als Prosa-Entwurf, keine Musik erhalten
  • Die Wiedertäufer (etwa zwischen 1837 und 1839), nur musikalische Motive erhalten

Littérature

  • Wilderich von Droste zu Hülshoff: Annette von Droste-Hülshoff im Spannungsfeld ihrer Familie. Band XI. der Reihe Aus dem deutschen Adelsarchiv. C. A. Starke Verlag, Limburg (Lahn) 1997, ISBN 3-7980-0683-0.
  • Wilderich von Droste zu Hülshoff: 900 Jahre Droste zu Hülshoff. Verlag LpV Hortense von Gelmini, Horben 2018, ISBN 978-3-936509-16-8.
  • Karen Duve: Fräulein Nettes kurzer Sommer. Roman. Galiani, Berlin 2018, ISBN 978-3-86971-138-6.
  • Cornelia Blasberg, Jochen Grywatsch (Hrsg.): Annette von Droste-Hülshoff Handbuch. de Gruyter, Berlin 2018, ISBN 978-3-11-035194-1.
  • Peter Berglar: Annette von Droste-Hülshoff in Selbstzeugnissen und Bilddokumenten. Rowohlt, Reinbek 1967.
  • Angelika Jakob: Muss wandeln ohne Leuchte. Annette von Droste-Hülshoff – eine poetische Biographie. Siegen 1997 (Paderborn 1994), ISBN 3-927104-66-3.
  • Barbara Beuys: Blamieren mag ich mich nicht. Das Leben der Annette von Droste-Hülshoff. München 1999, ISBN 3-44-619751-6.
  • Clemens Heselhaus: Annette von Droste-Hülshoff. Bagel, Düsseldorf 1971, ISBN 978-3-513-02119-9.
  • Wilhelm Kreiten: Anna Elisabeth Freiin von Droste-Hülshoff. Ein Charakterbild als Einleitung in ihre Werke. Paderborn 1886, 2. Auflage 1900.
  • Herbert Kraft: Annette von Droste-Hülshoff. 4. Auflage. Reinbek bei Hamburg 1998.
  • Ronald Schneider: Annette von Droste-Hülshoff. 2. vollständig neu bearbeitete Auflage. Stuttgart 1995.
  • Walter Gödden: „Sehnsucht in die Ferne“ – Reisen durch die Biedermeierzeit. Düsseldorf 1996.
  • Herbert Kraft: Annette von Droste-Hülshoff. Ein Gesellschaftsbild. 1996.
  • Doris Maurer: Annette von Droste-Hülshoff. Turm-Verlag, 1996, ISBN 3-929874-01-6.
  • Ursula Koch: Nur ein Leuchten dann und wann. Brunnen Verlag, Gießen 2001, ISBN 3-7655-1685-6.
  • Ortrun Niethammer (Hrsg.): Transformationen. Texte und Kontexte zum Abschluss der Historisch-kritischen Droste-Ausgabe. Festakt und Tagung in Münster am 6. Juli und am 13./14. Juli 2001. Aisthesis-Verlag, Bielefeld 2002, ISBN 3-89528-381-9 (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen. 6).
  • Gert Oberempt: Die Dichter und die Droste. Produktive Lektüre in der klassischen Moderne. Bielefeld 2002 (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen. 7).
  • Dieter Borchmeyer: Des Grauens Süße. Annette von Droste-Hülshoff. Hanser, München 1997.
    • Überarb. Neuaufl.: Annette von Droste-Hülshoff. Darf nur heimlich lösen mein Haar. Deutscher Taschenbuch Verlag, München 2003.
  • Winfried Woesler, Ulrich Wollheim (Hrsg.): Droste-Jahrbuch 5 (1999–2004). Münster 2004.
  • Ilse Pohl: Miniaturen – Über Cornelia Goethe, Adele Schopenhauer, Clara Schumann und Annette von Droste-Hülshoff. Verlag der Cornelia Goethe Akademie, 2005, ISBN 3-933800-06-4.
  • Monika Ditz, Doris Maurer: Annette von Droste-Hülshoff und ihre Freundinnen. Turm-Verlag, 2006, ISBN 3-929874-05-9.
  • Heiko Postma: „Und darf nur heimlich lösen mein Haar …“ Über die Dichterin Annette von Droste-Hülshoff. jmb-Verlag, 2008, ISBN 978-3-940970-08-4.
    • Jochen Grywatsch, Winfried Woesler (Hrsg.): Droste-Jahrbuch 6, 2005/2006. Hannover 2007, ISBN 978-3-86525-066-7.
    • Aribert von Ostrowski: Droste (Second sight). Eine Ausstellung im Museum für Westfälische Literatur – Kulturgut Haus Nottbeck in Oelde. Hrsg. v. Jochen Grywatsch, Bielefeld 2007, ISBN 978-3-89528-608-7.
    • Renate Böschenstein: Idylle, Todesraum und Aggression. Beiträge zur Droste-Forschung. Hrsg. von Ortrun Niethammer. Bielefeld 2007.
    • Claudia Liebrand: Kreative Refakturen. Annette von Droste-Hülshoffs Texte. Freiburg 2008.
    • Jochen Grywatsch (Hrsg.): Raum. Ort. Topographien der Annette von Droste-Hülshoff. Droste-Jahrbuch 7, 2007/2008. Hannover 2009, ISBN 978-3-86525-117-6.
    • Claudia Liebrand, Irmtraud Hnilica, Thomas Wortmann (Hrsg.): Redigierte Tradition. Literaturhistorische Positionierungen Annette von Droste-Hülshoffs. Ferdinand Schoeningh, Paderborn 2010.
    • Günther Butkus, Frank Göhre (Hrsg.): So wie du mir. 19 Variationen über Die Judenbuche von Annette von Droste-Hülshoff. Bielefeld 2010, ISBN 978-3-86532-200-5.
    • Jochen Grywatsch (Hrsg.): Zimmer frei. Zehn museale Entwürfe für Annette von Droste-Hülshoff. Neue Wege der Literaturausstellung. Bielefeld 2011, ISBN 978-3-89528-869-2.
    • Jochen Grywatsch, Winfried Woesler (Hrsg.): Droste-Jahrbuch 8, 2009/2010. Hannover 2011, ISBN 978-3-86525-234-0.
    • John Meier, Erich Seemann: Volksliedaufzeichnungen der Dichterin Annette von Droste-Hülshoff. In: Jahrbuch für Volksliedforschung. 1, 1928.
    • Karl Gustav Fellerer: Das Lochamer Liederbuch in der Bearbeitung der Annette von Droste-Hülshoff. In: Musikforschung. 5, 1952.
    • Karl Gustav Fellerer: Annette von Droste-Hülshoff als Musikerin. In: Archiv für Musikwissenschaft. 10, 1953.
    • Anna Focher: Annette von Droste-Hülshoff, poetessa e musicista. In: Nouvelle Rivista Musicale Italiana. 20, 1986.
    • Bodo Plachta: Annette von Droste-Hülshoff. In: Ludwig Finscher (Hrsg.): Musik in Geschichte und Gegenwart. 2. Aufl., Kassel/Basel 2001, Personenteil, Bd. 5, Sp. 1436 ff.
    • Winfried Woesler: Modellfall der Rezeptionsforschung. Droste-Rezeption im 19. Jahrhundert. Dokumentation, Analysen, Bibliographie. Erstellt in Zusammenarbeit mit A. Haverbush, L. Jordan, 2 Bde., Frankfurt am Main / Bern / Cirencester 1980.
    • Bodo Plachta, Winfried Woesler (Hrsg.): Annette von Droste-Hülshoff. Sämtliche Werke in zwei Bänden. Frankfurt am Main 1994 (in Bd. 2 die Libretti). ISBN 978-3-618-62000-6.
    • Bodo Plachta (Hrsg.): Annette von Droste-Hülshoff (1797–1848). „aber nach hundert Jahren möchte ich gelesen werden“. Ausstellungskatalog, Wiesbaden 1997. ISBN 978-3-88226-898-0.
    • Ernst Alker: Droste zu Hülshoff, Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria Freiin von. In: Neue Deutsche Biographie (NDB). Band 4, Duncker & Humblot, Berlin 1959, ISBN 3-428-00185-0, S. 129–132 (Digitalisat).
    • Kindlers Literatur Lexikon. Hrsg. von Heinz Ludwig Arnold. 3., völlig neu bearbeitete Auflage, 18 Bde., Metzler, Stuttgart 2009, ISBN 978-3-476-04000-8. Bd. 3, S. 781–786.
    • Gedichte und Interpretationen. Bd. 4: Vom Biedermeier zum Bürgerlichen Realismus. Hrsg. von Günter Häntzschel. Reclam, Stuttgart 2000 [zuerst 1983]. S. 145–167 [Interpretation zu Am letzten Tage des Jahres (Silvester) von Winfried Woesler und Im Grase von Heinz Rölleke]. ISBN 978-3-15-007893-8


Ecritures de l'école supérieure

  • Wilhelm Gössmann: Das Schuldproblem im Werk Annettes von Droste-Hülshoff. Tokio 1956, DNB 480160392 (Dissertation Universität München, Philosophische Fakultät, 11. Juni 1956, 164 gezählte Blätter, 4, Maschinenschrift).
  • Rüdiger Nutt-Kofoth: Letzte Gaben von Annette von Droste-Hülshoff: (1860); zum editionsphilologischen Umgang mit einer frühen Nachlaßedition; eine exemplarische Untersuchung (= Arbeiten zur Editionswissenschaft, Band 5), Lang, Bern u. a. 1996, ISBN 3-906763-46-3 (Dissertation Universität Osnabrück 1996, Band 1: Untersuchungen. 602 Seiten, 23 cm; Band 2: Beigabe: Faksimiliendruck der Ausgabe, Droste, Münster 1860, 292 Seiten, 22 cm).


Medias

  • Audio-Book: Annette von Droste-Hülshoff. HörVerlag, München 1997 (Inhalt: Walter Gödden, Nachtwandlungen. Hörspiel – Penny S. Michel liest Gedichte der Droste).
  • „Levin, lieber Junge“. Annette von Droste-Hülshoffs Briefwechsel mit Levin Schücking. Ardey, Köln/Münster 2000, ISBN 3-87023-119-X [Edition Nyland. zwei Audio CDs].
  • Annette von Droste-Hülshoff: Ledwina. Ein Hörfeature von Walter Gödden. Gelesen von Sabine Negulescu. Aschendorff, Münster 2007, ISBN 978-3-402-00435-7.
  • Allein mit meinem Zauberwort, Annette von Droste-Hülshoff am Bodensee. VHS-Video, SWR Landesschau 2000, SWR Media, Baden-Baden.
  • Annette Droste. Gedichte – Prosa – Briefe – Musik. 3 CDs mit vollständigem Text. Lutz Görner. Am Flügel: Annekatrin Sonn, Naxos Hörbücher – Putzbrunn/München/Kirchheim bei München 2002, ISBN 978-3-89816-110-7.
  • „Wenn ich träume …“ Droste-Musik aus dem Fürstenhäusle in Meersburg. Annette und Maximilian von Droste-Hülshoff. WETO-Verlag, CD 98029, 1998.
  • Allein mit meinem Zauberwort. Annette von Droste-Hülshoff. Ihr Leben in Briefen, Gedichten, Prosa und Musik. Von Georg Brintrup. Soirée des SWR mit Marianne Kehlau, Ludwig Thiesen, Armas Sten Fühler, Friedrich von Bülow, Gisela Zoch-Westphal, Gert Westphal u. a. Erstsendung am 10. Juni 1978 (160 Minuten).


Notes et références

Sources

  1. « Annette von Droste zu Hülshoff › Burg Hülshoff | Museum u. Geburtsort der Annette von Droste zu Hülshoff », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. « 5. Arbeitskämpfe beim Eisenbahnbau in den 1840er Jahren », dans Protest und Repression im Vormärz, Vandenhoeck & Ruprecht, (ISBN 9783525357125, lire en ligne), p. 163–170
  3. Freund pages 11-13
  4. Dates pour les enfants dérivées de Heselhaus Werke, page 786
  5. Droste zu Hülshoff, Wilderich, Freiherr, 1948-, Annette v. Droste-Hülshoff im Spannungsfeld ihrer Familie, C.A. Starke, (ISBN 3798006830 et 9783798006836, OCLC 39649615, lire en ligne)
  6. Hartwig Schultz, « Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen. », Arbitrium, vol. 6, no 2,‎ (ISSN 0723-2977 et 1865-8849, DOI 10.1515/arbi.1988.6.2.200, lire en ligne, consulté le )
  7. Friedrich Sengle, « Annette von Droste-Hülshoff (1797–1848) », dans Biedermeierzeit, J.B. Metzler, (ISBN 9783476004383, lire en ligne), p. 592–639
  8. Hartwig Schultz, « Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen. », Arbitrium, vol. 6, no 2,‎ (ISSN 0723-2977 et 1865-8849, DOI 10.1515/arbi.1988.6.2.200, lire en ligne, consulté le )
  9. Hartwig Schultz, « Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen. », Arbitrium, vol. 6, no 2,‎ (ISSN 0723-2977 et 1865-8849, DOI 10.1515/arbi.1988.6.2.200, lire en ligne, consulté le )
  10. R. Brezina, S. Schramek et J. Kazár, « Selection of chlortetracycline-resistant strain of Coxiella burnetii », Acta Virologica, vol. 19, no 6,‎ , p. 496 (ISSN 0001-723X, PMID 1997, lire en ligne, consulté le )
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  12. Duve, Karen, 1961-, Fräulein Nettes kurzer Sommer : Roman (ISBN 9783869711386 et 3869711388, OCLC 1054396290, lire en ligne)
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  14. Annette von Droste-Hülshoff, « Der Venuswagen », dans Kompositionen, Springer Berlin Heidelberg, (ISBN 9783980267519, lire en ligne), p. 16–17

Bibliographie

  • (de) Winfried Freund, Annette von Droste-Hülshoff, Deutscher Taschenbuch Verlag, coll. « DTV Portrait », , 2e éd., 159 p. (ISBN 9783423310024)
  • (en) John Guthrie, Annette Von Droste-Hülshoff : A German Poet Between Romanticism and Realism, Berg Publishers, coll. « Women's Series », , 128 p. (ISBN 9780854961740)

Liens externes

  • Wikisource: Annette von Droste-Hülshoff – Quellen und Volltexte Wikiquote: Annette von Droste-Hülshoff – Zitate Commons: Annette von Droste-Hülshoff – Album mit Bildern, Videos und Audiodateien
  • Werke von und über Annette von Droste-Hülshoff im Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
  • Werke von und über Annette von Droste-Hülshoff in der Deutschen Digitalen Bibliothek
  • Werke von Annette von Droste-Hülshoff im Projekt Gutenberg-DE
  • Droste-Portal der LWL-Literaturkommission
  • Annette von Droste-Hülshoff im Lexikon Westfälischer Autorinnen und Autoren
  • Ulrich Goerdten: Kommentierte Linksammlung der Universitätsbibliothek der FU Berlin. (Memento vom 11. Oktober 2013 im Webarchiv archive.is).Droste-Hülshoff, Annette (Elisabeth Freiin) von, 1797–1848. (Memento vom 16. März 2014 im Internet Archive). Droste-Handschriften in deutschsprachigen Bibliotheken und Archiven.
    • Gedichte bei Wortblume
    • Annette von Droste-Hülshoff. In: FemBio. Frauen-Biographieforschung (mit Literaturangaben und Zitaten).
    • Nach100jahren.de – literarisches Web-Projekt über Annette von Droste-Hülshoff
    • Sammlung Annette von Droste-Hülshoff in der Universitäts- und Landesbibliothek Münster
    • Matthias Bonitz: Im Dialog mit der Droste.
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :

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