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* {{Ouvrage|prénom1=Jean-Marie|nom1=Georges|titre= Frottement, usure et lubrification |éditeur= Eyrolles |langue=français|lieu=Paris|année=2000|pages=424|isbn=2-212-05823-3}}.
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* {{en}} Persson, Bo N.J., ''Sliding Friction : Physical Principles and Applications'', 2nd edition. Springer, 2002, ISBN 3-540-67192-7. (In diesem Buch werden viele Reibungsinstabilitäten in geschmierten und trockenen Reipaarungen untersucht).
* {{en}} Persson, Bo N.J., ''Sliding Friction : Physical Principles and Applications'', 2nd edition. Springer, 2002, ISBN 3-540-67192-7. (In diesem Buch werden viele Reibungsinstabilitäten in geschmierten und trockenen Reipaarungen untersucht).
* {{en}} Rabinowicz, Ernest, '' Friction and Wear of Materials'' 2nd ed. Wiley-Interscience, 1995, XV-315p., ISBN 0-471-83084-4.
* {{en}} Rabinowicz, Ernest, '' Friction and Wear of Materials'' 2nd ed. Wiley-Interscience, 1995, XV-315p., {{ISBN|0-471-83084-4}}.
* {{de}} Valentin L. Popov, '' Kontaktmechanik und Reibung. Ein Lehr- und Anwendungsbuch von der Nanotribologie bis zur numerischen Simulation '', Springer, Berlin ; New York, 2009, 328 S., ISBN 978-3-540-88836-9.
* {{de}} Valentin L. Popov, '' Kontaktmechanik und Reibung. Ein Lehr- und Anwendungsbuch von der Nanotribologie bis zur numerischen Simulation '', Springer, Berlin ; New York, 2009, 328 S., {{ISBN|978-3-540-88836-9}}.
* {{Ouvrage|langue=anglais|prénom1= Valentin L. |nom1= Popov |prénom2= |nom2= |titre= Contact mechanics and friction|sous-titre= Physical principles and applications |éditeur= Springer |lieu=Berlin ; Heidelberg|année= 2010 |pages=XV, 362|isbn= 978-3-642-10802-0}}
* {{Ouvrage|langue=anglais|prénom1= Valentin L. |nom1= Popov |prénom2= |nom2= |titre= Contact mechanics and friction|sous-titre= Physical principles and applications |éditeur= Springer |lieu=Berlin ; Heidelberg|année= 2010 |pages=XV, 362|isbn= 978-3-642-10802-0}}
* {{Ouvrage|langue=anglais|prénom1= George E |nom1= Totten |prénom2= Hong |nom2= Liang |titre= Mechanical Tribology: Materials, Characterization, and Applications |éditeur= Marcel Dekker |lieu=New York|année=2004|pages=IX-496|isbn= 978-0824748739}} : Compilation.
* {{Ouvrage|langue=anglais|prénom1= George E |nom1= Totten |prénom2= Hong |nom2= Liang |titre= Mechanical Tribology: Materials, Characterization, and Applications |éditeur= Marcel Dekker |lieu=New York|année=2004|pages=IX-496|isbn= 978-0824748739}} : Compilation.

Version du 21 janvier 2017 à 22:43

Les premières études empiriques sur les forces de friction sont attribuées à Léonard de Vinci[1].

La tribologie (du grec ancien τρίβος, « frottement » et λόγος, « science, étude ») est la science qui étudie les phénomènes susceptibles de se produire entre deux systèmes matériels en contact, immobiles ou animés de mouvements relatifs. Ce terme recouvre, entre autres, tous les domaines du frottement, de l’usure, de l'étude des interfaces et de la lubrification[2].

C'est une branche du génie mécanique et de la science des matériaux qui a des applications concrètes en archéologie, dermatologie, cosmétique, dans l'industrie, les transports.

Ce terme désigne aussi la discipline psycho-physiologique qui étudie comment les êtres vivants perçoivent les frottements dont ils sont le siège et les vibrations qui en résultent.

Types d'usure

Courbe de Stribeck.

On distingue plusieurs types d’usure[3], auxquels la tribologie s'intéresse :

  • usure par adhésion (arrachement de matériaux adhérents l'un à l'autre) ;
  • usure par abrasion ou érosion, où des particules extérieures, par frottements ou chocs, ôtent de la matière en surface ;
  • usure par fatigue, due à l’action répétée de contraintes à la surface, typiquement des pressions ou chocs ;
  • usure par tribocorrosion.

Quelques aspects

Les manifestations du frottement sont intégrées à nos comportements quotidiens. Dans un monde qui ne connaîtrait ni frottement ni adhérence, nos gestes les plus simples deviendraient pour la plupart inopérants : tenir un crayon, lacer ses chaussures, serrer une vis, appuyer une échelle au mur ou tout simplement marcher. Nous n'aurions ni bicyclettes, ni automobiles, ni trains (excepté les trains à sustentation), du moins sous la forme qui nous est familière…

À l'inverse, nous sommes en général conscients des inconvénients du frottement, source d'usure ou d'efforts supplémentaires à fournir pour un même travail, donc de gaspillage d'énergie et de matières premières.

Voici quelques exemples :

  • À masse roulante égale, pour vaincre les frottements, « par tonne de marchandises sur une distance similaire, le transport routier consomme quinze fois plus d'énergie que le train[4]. »[réf. à confirmer]
  • Il est admis de façon empirique[5] que l'usure des revêtements routiers souples varie comme la quatrième puissance[6] de la charge à l'essieu. Ainsi le passage d'un camion de 13 tonnes[7] à l'essieu dégraderait autant la route que le passage de 160 000 véhicules légers d'une charge à l'essieu moyenne de 0,65 tonne ((13/0.65)⁴=160 000). En pratique, un véhicule de 40 tonnes sur 5 essieux dégrade donc autant le revêtement routier que 100 000 véhicules légers ; un véhicule de 44 tonnes sur 5 essieux autant que 145 000 véhicules légers environ (10% de hausse du tonnage à l'essieu correspond à une hausse de 46% de l'usure : 1,1⁴ = 1,46). Le calcul des revêtements autoroutiers tient compte presque uniquement des poids lourds, les automobiles intervenant très peu ou pas du tout. Au Canada, conscient de ce fait, le gouvernement a récemment modifié la répartition du produit des taxes sur les carburants en considérant que « le gazole est utilisé principalement par les véhicules lourds responsables de la majeure partie de l'usure des routes[8] ». Il est à noter que l'usure des revêtements routiers rigides varie selon un facteur supérieur (de l'ordre de 12).
  • Les composants des machines et des équipements sont beaucoup plus souvent détruits par l'endommagement de leur surface que par la dislocation de leur volume. D'un côté, c'est heureux, car la rupture d'une pièce peut provoquer de graves accidents, alors que la dégradation lente provoquée par l'usure laisse le temps d'intervenir. La maîtrise de l'usure est une arme économique redoutable : dans un objet technique, toutes les composantes ne s'usent pas au même rythme et il est important d'éviter les « sur-qualités » (composants en parfait état alors que le reste est très usé, voire à remplacer).

L'incommensurabilité désigne la non-coïncidence de la quasi-totalité des sites atomiques de deux réseaux cristallins frottant l'un sur l'autre. Par exemple pour deux réseaux cubiques, cette configuration est obtenue au mieux lorsque les surfaces sont décalées de 45 degrés l'une par rapport à l'autre. Elle est une condition de possibilité de la suprafriction (en) au cours de laquelle les frottements deviennent extrêmement faibles[9].

Références

  1. Jean Denape, Jean-Yves Paris, Philippe Stempflé, Tribologie dans les transports, PPUR presses polytechniques, , p. 266.
  2. Définition de la tribologie, sur le site fr.wiktionary.org.
  3. La tribologie permet d’économiser de la matière et de l’énergie, sur le site techniques-ingenieur.fr.
  4. « Transports en hausse », sur goodplanet.info, 17 juillet 2012, mis à jour le 20 novembre 2013.
  5. Études menées par l'American Association of State Highway and Transportation Officials en 1961 et actualisées en 1972 et 1993.
  6. http://wiki.pavementinteractive.org/index.php?title=ESAL#Generalized_Fourth_Power_Law .
  7. Valeur maximale autorisée en France à l'essieu, voir Article R312-5 du code de la route.
  8. [1].
  9. Dans le wikilivre de tribologie, se référer en particulier aux chapitres traitant de la genèse des frottements et des lubrifiants solides.

Bibliographie

  • Francois Robbe-Valloire et René Gras, Tribologie et conception mécanique, PPUR presses polytechniques, , 283 p. (ISBN 978-2-880-74670-4, lire en ligne)
  • Jean-Marie Georges, Frottement, usure et lubrification, Paris, Eyrolles, , 424 p. (ISBN 2-212-05823-3).
  • (en) Persson, Bo N.J., Sliding Friction : Physical Principles and Applications, 2nd edition. Springer, 2002, ISBN 3-540-67192-7. (In diesem Buch werden viele Reibungsinstabilitäten in geschmierten und trockenen Reipaarungen untersucht).
  • (en) Rabinowicz, Ernest, Friction and Wear of Materials 2nd ed. Wiley-Interscience, 1995, XV-315p., (ISBN 0-471-83084-4).
  • (de) Valentin L. Popov, Kontaktmechanik und Reibung. Ein Lehr- und Anwendungsbuch von der Nanotribologie bis zur numerischen Simulation , Springer, Berlin ; New York, 2009, 328 S., (ISBN 978-3-540-88836-9).
  • (en) Valentin L. Popov, Contact mechanics and friction : Physical principles and applications, Berlin ; Heidelberg, Springer, , XV, 362 (ISBN 978-3-642-10802-0)
  • (en) George E Totten et Hong Liang, Mechanical Tribology: Materials, Characterization, and Applications, New York, Marcel Dekker, , IX-496 p. (ISBN 978-0824748739) : Compilation.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes