Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gassin
Église Notre-Dame-de-l'Assomption | ||||
Vue générale | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse de Fréjus-Toulon | |||
Fin des travaux | 1558 | |||
Protection | inventaire | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||
Département | Var | |||
Ville | Gassin | |||
Coordonnées | 43° 13′ 45″ nord, 6° 35′ 08″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Var
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L’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gassin est un édifice du XVIe siècle.
Histoire[modifier | modifier le code]
L’église paroissiale de Gassin date du XVIe siècle. Elle a succédé à la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion comme église de la paroisse. Achevée en 1557 ou 1558, l’église fut consacrée en 1582[1].
Elle est parfois appelée église Saint-Laurent par confusion avec le saint patron du village.
Architecture[modifier | modifier le code]
L’édifice possède une architecture simple avec un chœur, une seule nef rectangulaire avec deux travées de voûtes et quatre piliers, une abside à trois pans et un clocher[1],[2].
Son clocher est une tour carrée ; elle possédait jusqu’à la révolution des créneaux. Ils ont été détruits par les révolutionnaires parce que représentant un symbole de la féodalité. Ils ont été par la suite réinstallés puis à nouveau enlevés à la fin du XXe siècle[3].
L’église est construite sur les rochers ; de massifs contreforts soutiennent les murs et le chevet du bâtiment[2].
La porte en basalte de la façade d’entrée est surmontée d’un fronton triangulaire et donne sur la place de l’Église. L’église est située à l’entrée nord du village.
Au sud de l’église se trouve le presbytère.
Œuvres[modifier | modifier le code]
L’église possède divers objets d’art répertoriés à l’inventaire des monuments historiques :
- un tableau du XIXe siècle représentant « la bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque »[4] ;
- une statue de la Vierge à l’Enfant, datée des XVIIe et XVIIIe siècles[5] ;
- une statue de la Vierge, datée du XVIIIe siècle[6] ;
- un buste-reliquaire de saint Laurent, daté du XVIIe siècle[7] ;
- un tableau représentant saint François de Sales entre saint Louis de Gonzague, saint Sébastien et sainte Lucie, daté du XVIIIe siècle[8] ;
- un tableau de la Vierge du Rosaire avec saint Dominique, sainte Catherine de Sienne et sainte Lucie, daté du XVIe siècle[9] attribué en 1987 à l’école de Bologne par Michel Laclotte, et depuis à Coriolano Malagavazzo[10],[11]. Membre de l’école lombarde, il était l’un des meilleurs élèves de Bernardino Campi. La toile a été présentée dans le cadre de l’exposition « La peinture au Provence au XVIe siècle »[12] ;
- tableau de la Vierge à l’Enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Laurent, daté du XVIe siècle[13] ;
- une cloche, datée du XVIIIe siècle[14] ;
- un bénitier en marbre, daté du XVIe siècle[15] ;
- une statue du Christ, datée du XVIe siècle[16].
- Le Chemin de croix moderne a été réalisé par Roger Roux en 1968[2].
Les vitraux modernes sont l’œuvre du maître aveyronnais Claude Baillon en 1984[2].
-
Statue de sainte Antoine de Padoue à l'Enfant
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Statue de sainte Thérèse de Lisieux
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Statue de Notre-Dame de Lourdes
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Statue de sainte Roseline
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Statue de saint Joseph et l’Enfant Jésus
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Statue de la Vierge à l'Enfant
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Tableau de saint François de Salles entre Saint Louis de Gonzague et saint Sébastien et sainte Lucie
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Un tableau de l'église de Gassin
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Tableau de la Vierge à l’Enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Laurent
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Le Don du Rosaire de Coriolano Malagavazzo
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La cloche "Laurens"
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Plaque des Gassinois morts pour la France
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Autre plaque des Gassinois morts pour la France
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Ange céroféraire
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Maître autel
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Bénitier
L'église a accueilli une reproduction de la grotte de Lourdes pour honorer Notre-Dame-de-Lourdes après la guérison d'une jeune fille. La grotte a été détruite lors du réaménagement de l'église après Vatican II[17].
Culte[modifier | modifier le code]
L’église est desservie par le curé de la paroisse de La Croix-Valmer. Elle dépend du diocèse de Fréjus-Toulon.
Utilisation[modifier | modifier le code]
L’église de Gassin est parfois utilisée pour des messes chantées en provençal avec le groupe de maintenance des traditions provençales de la commune, Leï Masco et pour des concerts[18].
Sources[modifier | modifier le code]
- Colette Peirugues, Gassin. Au fil du temps..., Millau, Gassin, Mairie de Gassin, 1994, 188 p. (ISBN 2-9508428-0-1)
- Gassin - Notre-Dame-de-l’Assomption, diocèse de Fréjus-Toulon.
- L’église Notre-Dame-de-l’Assomption, Golfe de Saint-Tropez Tourisme.
- Patrick Varrot, Le Don du Rosaire de Gassin (1587). Une toile crémonaise de l’église des Prêcheurs de Draguignan ? Étude sur la provenance et l’attribution du tableau au peintre Coriolano Malagavazzo, 2014, 43 p.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Diocèse de Fréjus-Toulon, « Gassin - Notre-Dame de l’Assomption - Eglise catholique du Var », sur www.diocese-frejus-toulon.com (consulté le )
- « Eglise Notre Dame de l’Assomption - Monument Gassin | Golfe de Saint-Tropez Tourisme », sur www.golfe-saint-tropez-information.com (consulté le )
- Colette Peirugues, Gassin. Au fil du temps..., Millau, Gassin, Mairie de Gassin, 1994.
- « Tableau : La Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque », notice no PM83001934, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM83002513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Vierge », notice no PM83002512, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Buste-reliquaire de saint Laurent », notice no PM83000822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Tableau : Saint François-de-Sales entre saint Louis-de-Gonzague, saint Sébastien et sainte Lucie », notice no PM83000821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Tableau : Vierge du Rosaire avec saint Dominique, sainte Catherine-de-Sienne et sainte Lucie », notice no PM83000333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Patrick Varrot, « La toile du don du Rosaire, à Gassin (1587) : une attribution inédite », conférence à la Société d'étude archéologique et scientifique de Draguignan, 14 mai 2014.
- Patrick Varrot, Le Don du Rosaire de Gassin (1587). Une toile crémonaise de l'église des Prêcheurs de Draguignan ? Étude sur la provenance et l'attribution du tableau au peintre Coriolano Malagavazzo, , 43 p.
- Marie-Claude Léonelli, Marie-Paule Vial et Hélène Pichou, La peinture en Provence au XVIe siècle, Marseille, Éditions Rivages/ Musées de Marseille/ Galerie de la Vieille Charité, , 226 p., IN-4 cartonné (ISBN 2-86930-106-5 et 978-2-86930-106-1, OCLC 18862584, lire en ligne)
- « Tableau : Vierge à l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Laurent », notice no PM83000332, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Cloche », notice no PM83000331, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Bénitier », notice no PM83000330, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : le Christ », notice no PM83000329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Gassin. La visite pastorale », Le Var, , p. 2-3 (lire en ligne )
- « Animations », sur gassin.eu (consulté le )