Year of No Light

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Year of No Light
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Year of No Light au Droneberg Festival de Berlin, en Allemagne, le 16 avril 2015.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Sludge metal, drone-doom, ambient, black metal, shoegaze, rock psychédélique
Années actives Depuis 2001
Labels Conspiracy Records, Crucial Blast, E-Vinyl, Music Fear Satan, Radar Swarm
Site officiel yearofnolight.free.fr
Composition du groupe
Membres Jérôme Alban
Pierre Anouilh
Bertrand Sébenne
Johan Sébenne
Shiran Kaïdine
Mathieu Mégemont
Anciens membres Christophe Mora[1]
Julien Perez

Year of No Light, souvent abrégé YONL, est un groupe français de post-metal, originaire de Bordeaux, en Gironde. À la sortie de son premier album, Nord, Year Of No Light sait tirer ses influences de plusieurs genres, comprenant le post-rock, le sludge, du rock psychédélique sombre ainsi que le shoegaze atmosphérique[2]. Le second album, Ausserwelt, n'est publié qu'en 2010 à la suite d'un changement significatif de la formation en 2008, établissant le groupe en tant que sextuor instrumental, comprenant deux batteurs et trois guitaristes. Ausserwelt voit le son du groupe se développer vers des univers plus proches du black metal et du doom metal tout en conservant une touche de post-rock.

Historique[modifier | modifier le code]

Year of No Light est formé en à Bordeaux par Johan Sébenne, Bertrand Sébenne, Jérôme Alban et Christophe Mora (Finger Print, Undone, etc.). Depuis sa formation, Year of No Light n'a jamais été la « priorité numéro 1 », mais plutôt un projet parallèle instrumental. Après un an de répétition, Christophe Mora quitte le groupe[1]. Pierre Anouilh lui succède[1]. Un mois plus tard, le groupe joue son premier concert[3].

Entre 2002 et 2003, ils jouent localement à Bordeaux. En , Julien Perez se joint au groupe dans le rôle de chanteur[1]. Un mois plus tard, la nouvelle formation joue en concert. Mais Year of No Light reste un projet parallèle « actif », du fait que les autres membres se consacrent à leurs groupes respectifs. Le groupe enregistre finalement sa première démo, intitulée Demo 2004, en . Après cette sortie, le groupe tourne en Espagne.

Demo 2004 étant bien accueilli par la presse spécialisée (qui décrit notamment Year of No Light comme « The Cure jouant du sludge[4] »), le groupe travaille sur son premier album en été 2005. En , ils enregistrent Nord avec Serge Morattel[5] à Genève, en Suisse. L'année suivante, Nord est publié, et bien accueilli par la presse spécialisée[5],[6],[7],[8],[9]. Year of No Light se lance plus souvent en tournée en 2006 et joue au Dour Festival en 2007. La même année, Nord est réédité par le label Crucial Blast, en version CD, et par Cavity Records en version vinyle.

En 2008, Year of No Light tourne en Europe et joue aux prestigieux festival Roadburn et Hellfest. Après plusieurs collaborations avec des groupes comme Nadja ou Fear Falls Burning et quelques splits, ils renvoient leur chanteur. À la fin de l'été, Year of No Light devient un sextuor avec l'album d'un batteur et trois guitariste. Shiran Kaïdine, de Monarch!, et Mathieu Mégemont, d'Aérôflôt, se joignent au groupe respectivement comme troisième guitariste, et second batteur[10]. En , le groupe commence l'enregistrement de l'album Ausserwelt à Bordeaux avec Cyrille Gachet. En , après la sortie de Ausserwelt chez Conspiracy Records, Year of No Light tourne en Europe avec le groupe de black metal irlandais Altar of Plagues. Le mois suivant, le groupe participe à la bande son du film de Carl Theodor Dreyer, Vampyr, et le joue pour la première fois en live le , au Théâtre Barbey de Bordeaux. En , Year of No Light joue Vampyr à Tallinn, en Estonie. Les mois suivants, après avoir enregistré leurs nouveaux splits, ils tournent en Europe et jouent deux sets au Roadburn : un gig classique (comme la totalité de l'album Ausserwelt) et Vampyr[2].

Comme collectif ouvert, Year of No Light collabore avec plusieurs groupes et artistes contemporains. Ils s'associent avec Christian Vialard pour la vidéo Monotone Symphony d'Yves Klein[11]. Elle peut être aperçue au Temps de l’Écoute, à la Villa Arson de Nice, du au [12]. À la fin de 2014, Year of No Light se lance dans sa première tournée américaine, avec onze dates. Le groupe de sludge metal Take Over and Destroy ouvre pour eux pendant neuf concerts. La tournée s'achève à New York au Saint Vitus[13].

Le , le magazine britannique Metal Hammer cite le groupe dans son top 10 des meilleurs groupes de metal français[14].

Membres[modifier | modifier le code]

Membres actuels[modifier | modifier le code]

Anciens membres[modifier | modifier le code]

  • Christophe Mora - guitare (2001–2002) (Finger Print, Undone)
  • Julien Perez - chant, claviers (2003–2008) (Metronome Charisma)

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums live[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Live at Roadburn 2008
  • 2013 : Vampyr

Splits, EPs et collaborations[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Karysun / Year of No Light
  • 2009 : Year of No Light avec Fear Falls Burning et Nadja (split avec Machu Picchu Mother Future)
  • 2009 : 3 Way Split (split avec East of the Wall et Rosetta)
  • 2012 : s/t (split avec Altar of Plagues)
  • 2012 : s/t (split avec Thisquietarmy)
  • 2012 : s/t (split avec Mars Red Sky)
  • 2013 : s/t (split avec Bagarre Générale)
  • 2017 : Covers (split avec Jessica93, reprises de The Stone Roses et Joy Division)

Démo[modifier | modifier le code]

  • 2004 : Demo 2004 (CDR)

Musiques de films[modifier | modifier le code]

  • 2010 : Frogtown Movie[15]
  • 2010 : Mademoiselle... (bande son originale jouée en live pour l'exposition Rupture mon amour)[16]
  • 2010 : Vampyr (bande son originale jouée en live lors de ciné-concerts)[2]
  • 2012 : Les Maîtres Fous (bande son originale jouée en live lors d'un ciné-concert)[17]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Slow Death Fanzine No. 2 » [PDF], sur Interview YEAR OF NO LIGHT, p. 12, Slow Death Fanzine (consulté le ).
  2. a b et c (en) « Year Of No Light To Play Two Shows At Roadburn Festival 2011 », sur festivalticker.de (consulté le ).
  3. « Interview Year Of No Light le 10/09/2010 par e-mail », sur metalorgie.com (consulté le ).
  4. Kemp, Mike, « Rock Sound UK No. 89 » [magazine], sur Rock Sound, Hot and Happening.
  5. a et b (en) « Year Of No Light - Nord (10/10) », sur Metal-observer, Metal Observer, .
  6. (en) Gnesin, John, « Year Of No Light - Nord », sur digitalmetal.com (consulté le ).
  7. (en) « Year of No Light - Nord », sur AllMusic (consulté le ).
  8. (en) « Year of No Light review », sur Invisible Oranges, (consulté le ).
  9. (de) « CDs/LPs/Singles - Reviews - YEAR OF NO LIGHT », sur ox-fanzine.de (consulté le ).
  10. « Same Blood, New Crew », sur Year of No Light.
  11. « Monotone Symphony » (version du sur Internet Archive).
  12. « Pratiques sonores et musicales sur la Côte d'Azur des années 1950 à nos jours », sur Villa Arson.
  13. (en) « --=[YEAR OF NO LIGHT]=-- ».
  14. (en-GB) « 10 of the best metal bands from France », (consulté le ).
  15. « Frogtown Movie », IMDB (consulté le ).
  16. « Rupture mon amour Exhibition » [PDF], Maison des Arts Malakoff (consulté le ).
  17. Jean Rouch, « Exhibitions, l'invention du sauvage », sur Before Exhibitions, Musée du quai Branly (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]