Václav Vích

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Václav Vích
Description de cette image, également commentée ci-après
Alessandro Blasetti et Václav Vích sur un tournage.
Naissance
Carlsbad
Autriche-Hongrie
Nationalité Drapeau de l'Autriche-Hongrie austro-hongrois
Drapeau de la Tchécoslovaquie tchécoslovaque
Décès (à 84 ans)
Rome, Latium
Italie
Profession chef opérateur

Václav Vích, né le à Carlsbad en Autriche-Hongrie (aujourd'hui Karlovy Vary en Tchéquie) et mort le à Rome en Italie, est un chef opérateur tchécoslovaque. Au cours de sa carrière, il a travaillé sur plus d'une centaine de films. Dans les années 1930, Vích était l'un des meilleurs techniciens du cinéma italien[1]. Il a souvent travaillé avec le réalisateur autrichien Max Neufeld[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après la Première Guerre mondiale, Václav Vích devient assistant du chef opérateur Otto Heller. Ses films les plus importants de cette période comprennent la version muette de Pohádka máje (en) (1927) de Karl Anton, et surtout Erotikon de Gustav Machatý (1929). Parmi les films sonores, citons Peníze nebo život (cs) (1931) et Pudr a benzín (cs) (1931) de Jiří Voskovec et Jan Werich et La vie est une chienne de Martin Frič[3].

À partir de 1934, il devient un chef opérateur très demandé au niveau international et tourne en Allemagne, en Autriche, en France et en Suède[4]. En 1939, il se rend en Italie avec le réalisateur Gustav Machatý pour tourner le film Ballerine. En 1947, il reçoit un Ruban d'argent de la meilleure photographie pour Daniele Cortis de Mario Soldati.

Dans les années 1950, il a également travaillé à plusieurs reprises en Allemagne de l'Ouest. Les films les plus marquants sont le scandaleux film à succès Confession d'une pécheresse (1951) et la production primée Les Amants tourmentés (1952), tous deux avec Hildegard Knef, ainsi que L'Homme perdu (1951) de Peter Lorre.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Films tchécoslovaques[modifier | modifier le code]

Autres films européens[modifier | modifier le code]

Caricature de Václav Vích par Ivan Sors.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gundle 2013, p. 61.
  2. Gundle 2013, p. 227.
  3. Weniger 2001, p. 173.
  4. (cs) « Václav Vích », sur fdb.cz

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Kay Weniger, Das große Personenlexikon des Films. Achter Band T – Z. David Tomlinson – Theo Zwierski, Berlin, Schwarzkopf & Schwarzkopf Verlag, (ISBN 3-89602-340-3)
  • (en) Stephen Gundle, Mussolini's Dream Factory: Film Stardom in Fascist Italy, Berghahn Books,

Liens externes[modifier | modifier le code]