Confession d'une pécheresse

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Confession d'une pécheresse

Titre original Die Sünderin
Réalisation Willi Forst
Scénario Gerhard Menzel
Willi Forst
Georg Marischka
Musique Theo Mackeben
Acteurs principaux
Sociétés de production Deutsche Styria-Film GmbH (Munich)
Junge Film-Union Rolf Meyer (Hambourg)
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Film dramatique
Film romantique
Durée 100 minutes
Sortie 1951

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Confession d'une pécheresse (titre original : Die Sünderin) est un film allemand réalisé par Willi Forst, sorti en 1951.

Le film permit à l'actrice Hildegard Knef de se faire connaître notamment grâce au scandale qu'il suscita. Gustav Fröhlich y joue le rôle d'Alexandre.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Marina est une prostituée dont la vie est assez difficile. Son beau-père est arrêté par la Gestapo, sa mère trompe son mari et elle-même tombe sous le charme de son demi-frère. Par la suite elle assiste à l'assassinat de sa meilleure amie. Elle tombe alors amoureuse d'un peintre qui, malheureusement, est gravement malade : il a une tumeur au cerveau. Pour financer les frais de l'opération, Marina se voit contrainte de reprendre son ancien « travail ». Les deux amoureux partent alors pour l'Italie, où ils trouvent de quoi se divertir et se détendre. Finalement l'opération a lieu mais n'apportera pas de guérison définitive. Ils retournent en Autriche et passent quelques jours à Vienne. Marine aidera ensuite son ami, devenu aveugle, à mourir à l'aide de somnifères, car ses souffrances sont telles qu'il ne peut plus les supporter. Après cela, elle se suicide à son tour.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]


À noter[modifier | modifier le code]

  • Les commentaires off de l'héroïne qui ponctuent l'intrigue et dans lesquels elle décrit ses actes (prostitution, euthanasie, suicide) sans autocritique ont beaucoup fait pour le scandale qui a entouré ce film à sa sortie, dans une Allemagne en reconquête de sa respectabilité au sortir de la guerre et du régime nazi.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Kirsten Burghardt, Werk, Skandal, Exempel. Tabudurchbrechung durch fiktionale Modelle. Willi Forsts « Die Sünderin » in Diskurs film / library, vol.11., Diskurs-Film-Verlag Schaudig und Ledig, Munich, 1996, (ISBN 3-92637-261-3) (également thèse à l'Université de Munich, 1994/1995).
  • Jürgen Kniep, Keine Jugendfreigabe!« Filmzensur in Westdeutschland 1949–1990.' In: Moderne Zeit. Band 21, Wallstein, Göttingen, 2010 • (ISBN 978-3-83530-638-7).
  • Sybille Steinbacher, Wie der Sex nach Deutschland kam. Der Kampf um Sittlichkeit und Anstand in der frühen Bundesrepublik, Siedler, Munich, 2011 • (ISBN 978-3-88680-977-6)
  • Stefan Volk, Skandalfilme. Cineastische Aufreger gestern und heute Schüren Verlag, Marburg, 2011 • (ISBN 978-3-89472-562-4)
  • Michael Humberg: Vom Erwachsenenverbot zur Jugendfreigabe. Die Filmbewertungen der FSK als Gradmesser des kulturellen Wertewandels',' Telos Verlag, Münster, 2013 • (ISBN 978-3-93306-042-6)

Liens externes[modifier | modifier le code]