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Utilisateur:Sourp/Brouillon

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Quatre saisons dans le désordre, un album concept de Daniel Bélanger[modifier | modifier le code]

Résumé/Introduction[modifier | modifier le code]

Quatre saisons dans le désordre est le deuxième album du chanteur québécois Daniel Bélanger, paru en 1996[1]. Les attentes étaient grandes après le succès de son premier enregistrement Les insomniaques s'amusent (1992) qui l’a fait connaitre avec plus de 100 000 unités vendues en 1 an. Cependant, le musicien n’est pas l’artiste angoissé qui s’en fait avec la pression de ses succès passés.  À ce propos, il exprime que « franchement, je n’ai jamais pensé aux attentes (…) la pression du public et du milieu, je la sentirai probablement à la veille de la tournée[2] ». Alain Brunet en rajoute en disant que « l’homme semble plutôt habité par une assurance (…) (vous) savez, cette sérénité face au destin… [2]». Vingt-cinq ans plus tard, Daniel Bélanger affirme qu’il a ressenti de l’excitation plutôt que de la pression[3].

Réception de l'album[modifier | modifier le code]

Le journaliste Sylvain Cormier est élogieux et emballé quand il nous encourage à courir acheter ce fantastique album. « Imaginez un album qui vous entraîne dans un univers de rythmes et de sons où l’on est tellement bien, tellement porté, bercé, ballotté au gré des grooves qu’on ne voudrait plus jamais en sortir[4] »

Même Claude Rajotte dans son émission « Le cimetière des CD » a fait cette louange à Dieu : « Merci Dieu, merci, il y a un Daniel Bélanger au Québec » et il enchaine « …Il prouve avec cet œuvre qu'il est l'un de nos très grands auteurs-compositeurs-interprètes… [5]» Il affirme également qu’il fait partie de la crème de la crème en prédisant que Quatre saisons dans le désordre deviendra un classique.  Bref, il est dithyrambique!

Quant à Alain Brunet, du Journal La Presse, il est beaucoup plus réservé, voire dubitatif Il se demande si ce 2e CD connaitra autant de succès que le premier et s’il sera victime « de la désaffection des kids québécois quant à la pop francophone » Il se répond à lui-même en disant que Bélanger sera probablement épargné de cette tendance.  Bélanger rétorque que « tout ce que je peux faire, c’est de bons disques ». Brunet se limite à écrire « Bon, bon… » sur un ton vaguement sceptique mais surtout bienveillant face à cet artiste qui a peut-être un peu trop confiance en lui ?[2]. Daniel explique qu'il était « jusque là dans une innocence très créative[3]».

Conception de l’album[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’un album concept de par ses thèmes récurrents, et planant de par sa musique souvent onirique. Daniel est sans équivoque lorsqu’il raconte qu’« un jour, j’ai eu le flash: je me voyais suspendu dans le vide, je chantais. C’est un peu ce que j’ai voulu illustrer en studio »[2]. « Cet état d'apesanteur, il l'a néanmoins imaginé en composant la chanson Quatre saisons dans le désordre, dont l'esprit rejaillit sur les douze autres de son nouvel album »[2] dira Alain Brunet. Sylvain Cormier renchérit en parlant d’ « ambiances aérées et aériennes »[4] crées par chacun de ses musiciens collaborateurs. Daniel Bélanger « voulait de l’espace, de l’air, un texte flou pour s’amuser avec les mots (…) Un trip de mots et de sonorités »[6].

L'album est réalisé à l’aide des services de l’excellent Rick Haworth, encensé par la critique et preuve en est qu’il est récipiendaire du Félix « Réalisateur de disque de l’année 1996 » pour cet album.  Les autres excellents musiciens qui l’entourent pour ce projet ne sont pas en reste.  Ces derniers sont beaucoup plus que de simples accompagnateurs et même Bélanger dira qu’ils formaient un genre de quatuor en studio et son désir était de développer une véritable complicité[3].

À l’occasion d’une entrevue soulignant les 25 ans du disque, Daniel affirme qu’il écoutait beaucoup l’album The Bends (1995) de Radiohead et cela lui a donné le goût de faire des expériences vocales comme dans la pièce La voie lactée où il chante en falsetto[3].

Dans la majorité des pièces de l’album, les saisons et les phénomènes climatiques sont autant de thèmes utilisés pour illustrer ce qui habite l’auteur: la solitude, le malaise mais aussi l’amour.  Le titre de ce CD en est ainsi justifié car en plus de parler souvent des saisons, il se décrit comme étant désordonné en expliquant que c’est de cette façon que l’album a été conçu et réalisé[2].

Pour aller plus loin, Noémi Doyon écrit dans son article de la revue Études littéraires « Les chansons de Quatre saisons dans le désordre de Daniel Bélanger présentent des êtres rêveurs désincarnés, pour qui le corps apparaît comme un obstacle à une possible fusion avec l’environnement extérieur »[7].

L'impact de l’œuvre[modifier | modifier le code]

Palmarès[modifier | modifier le code]

En une semaine seulement, l’album est un disque d’or (50 000 copies) et deux semaines plus tard les ventes dépassent 65 000 copies vendues. En 2016, ce chiffre dépasse le seuil de 160 000 copies[8].

Le CD a été pendant un moment l'album numéro 1 des ventes en 1996. Et les chansons Les deux printemps et Le parapluie ont toutes deux étés en première place au palmarès de la chanson francophone du Québec, en 1996 et en 1997[9].

André Péloquin du Journal de Montréal a inclus ce CD dans son classement des 25 œuvres marquantes depuis la création des Francofolies. De plus, il affirme que Daniel Bélanger a prouvé avec Quatre saisons dans le désordre qu’il s’agit d’un artiste intarissable qui sait comment produire des succès à la chaine[10].

Récompenses de l’industrie[modifier | modifier le code]

Quatre saisons dans le désordre a été récompensé de plusieurs trophées et de nominations au gala de l’ADISQ dont:

Gagnant du Félix en 1996 pour[11]:

  • Album de l'année - Pop/rock
  • Auteur ou compositeur de l'année
  • Preneur de son de l'année
  • Réalisateur de disque de l'année

Et gagnant du Félix en 1997 pour[12]:

  • Spectacle de l'année - Auteur-compositeur-interprète
  • Vidéoclip de l'année

Conclusion[modifier | modifier le code]

Il est indéniable que Daniel Bélanger fait partie de la culture québécoise, toutes générations incluses.

Dans un podcast, lui-même affirme que dans sa musique, il y en a pour tous les âges. D’ailleurs dans la même entrevue, PH Cantin, le co-animateur, mentionne que depuis sa naissance en 1991, Daniel Bélanger « a toujours fait partie du paysage artistique et il n’y jamais eu un monde où il n’était pas là »[13].

Le fait que tant de médias majeurs québécois, tels que La Presse, Le Journal de Montréal, Radio-Canada et VOIR, ont tous souligné le 20e et/ou le 25e anniversaire de l’album Quatre Saisons dans le désordre, en dit long sur l’impact qu’a connu et que connait toujours cet opus et cet artiste.

  1. « Quatre saisons dans le désordre », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  2. a b c d e et f Alain Brunet du journal LaPresse, « Feuille au vent, D1, La Presse »,
  3. a b c et d René Homier-Roy, « 25 ans pour Quatre saisons dans le désordre de Daniel Bélanger »,
  4. a et b Sylvain Cormier du journal LeDevoir, « Daniel Bélanger plonge dans le «chronogyre» »,
  5. Claude Rajotte, « Le Cimetière des CD - Critique du CD de Daniel Bélanger, Quatre saisons dans le désordre (1996) », sur YouTube
  6. Alain Brunet, « Treize chansons dans l'ordre, D6, La Presse »,
  7. Noémi Doyon, « Sujet précaire et quête de liberté : analyse de sept chansons de Quatre saisons dans le désordre de Daniel Bélanger »,
  8. Olivier Boisvert-Magnen, « Anniversaires d’albums marquants - Il y a 20 ans : Daniel Bélanger – Quatre saisons dans le désordre », sur voir.ca/musique, (consulté le )
  9. Michel Gignac, « Palmarès reconstitués de la chanson au Québec » (consulté le )
  10. André Péloquin, « 25 œuvres marquantes depuis la création des Francofolies », (consulté le )
  11. « Archives 1996 », sur www.adisq.com, n.d. (consulté le )
  12. n.d., « Archives 1997 », sur www.adisq.com, n.d. (consulté le )
  13. PH Cantin et Doum Plante, « Sans Filtre #109 - Daniel Bélanger », Sans Filtre Podcast, sur www.youtube.com, (consulté le )