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Bataille d’Arcis-sur-Aube
Description de cette image, également commentée ci-après
Napoléon au pont d'Arcis-sur-Aube (gravure du XIXe siècle d'après le tableau de Jean-Adolphe Beaucé)
Informations générales
Date 20-21 mars 1814
Lieu Arcis-sur-Aube
Issue Victoire alliée
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Monarchie de Habsbourg Monarchie de Habsbourg
Commandants
Napoléon Ier Karl Philipp de Schwarzenberg
Forces en présence
20 000 puis 28 000 hommes 43 000 puis 80 000 hommes
Pertes
3 000 morts ou blessés 4 000 morts ou blessés

Sixième coalition

Batailles

Modèle:Sixième coalition

La bataille d'Arçis sur Aube qui s'est déroulée les 20 et 21 mars 1814 a opposé l'armée française de Napoléon Ier et les armées de la Sixième coalition durant la campagne de France (1814). La bataille se solde par la défaite de l'armée française et ouvre aux troupes alliées la route de Paris.

Contexte[modifier | modifier le code]

Après la bataille de Leipzig, Napoléon Ier rentre en France avec une armée battue. L'Europe tout entière est à ses trousses : 700 000[1] Russes, Prussiens, Autrichiens, Suédois, Bavarois, Wurtembergois, Hollandais, Allemands, et même Suisses franchissent le Rhin et marchent sur Paris pendant qu'Anglais, Espagnols et Portugais franchissent les Pyrénées. Trois armées coalisées forment la menace principale sur le Rhin :

  • La Grande Armée de Schwarzenberg qui franchit le Rhin par la Suisse et marche sur Paris par Langres, Troyes et la rive gauche de la Seine ;
  • L'Armée de Silésie de Blücher qui franchit le Rhin à Mayence et marche sur Paris par la Lorraine, Reims et la rive droite de la Marne ;
  • L'Armée de Suède de Bernadotte qui traverse le Rhin en Hollande et marche sur Paris par la Belgique, Laon et la rive gauche de l'Oise.

Au terme d'une brillante mais désespérée campagne de France, Napoléon Ier va réussir à placer sa petite armée entre les deux armées coalisées de Blücher et Schwarzenberg. Pendant tout le mois de février et les premiers jours de mars, il n'aura de cesse de passer d'une armée à l'autre leur infligeant une série de défaites partielles. Mais les dernières batailles (Craonne le 7 mars et Laon les 9 et 10 mars contre l'armée de Blücher) ont été particulièrement meurtrières pour l'armée française et n'ont apporté aucun avantage décisif.

Le , Napoléon écrase le corps russe isolé de Saint-Priest à la bataille de Reims. Il va stationner à Reims deux jours, ne sachant quel parti prendre entre reprendre l'offensive sur Blücher à Laon, ou attaquer Schwarzenberg sur Troyes ou encore gagner l'Alsace pour y délivrer les nombreuses garnisons françaises assiégées[2].

Le , la situation générale des forces en présence est la suivante : les maréchaux Macdonald et Oudinot sont à Provins avec 40 000 hommes[3] pour empêcher les 140 000 hommes du prince de Scwharzenberg qui sont dans les environs de Troyes de marcher sur Paris [4]. De l'autre côté, les maréchaux Marmont et Mortier sont sur l'Aisne du côté de Soissons avec 18 000 hommes et font face à l'armée de Silésie du maréchal Blucher et ses 90 000 hommes. Au centre à Reims, Napoléon est avec 16 000 hommes, prêt à se porter d'un côté ou de l'autre[5]. Il y a également environ 20 000 hommes à proximité de Paris pour la défense de la capitale.

Manœuvres amenant la bataille d'Arçis-sur Aube[modifier | modifier le code]

Nota : les manœuvres des armées conduisent au double combat de Arcis-sur-Aube de Napoléon et Macdonald contre Schwarzenberg le 20 et 21 mars puis au combat de Fère-Champenoise le 25 mars entre Marmont et toutes les armées coalisées. Seuls les mouvements ayant un lien direct avec le combat d'Arçis-sur-Aube sont rapportés dans ce chapitre, bien que la manœuvre de Fère-Champenoise a une influence déterminante sur la bataille de Fère-Champenoise.


Le , Napoléon se décide à quitter Reims pour marcher sur Épernay et Châlons-sur-Marne. A ce moment-là, il ne sait pas encore s'il va marcher sur Troyes pour tomber sur les arrières de Schwarzenberg ou marcher sur Nancy pour libérer les garnisons de l'Est et renforcer son armée[Note 1].

Le ,

Le ,

Le ,

Le ,


Disposition des forces en présence[modifier | modifier le code]

Troupes françaises[modifier | modifier le code]

Commandant Corps d'armée Division Infanterie Cavalerie Artillerie Positions et Observations
TOTAL

Troupes alliées[modifier | modifier le code]

Commandant Corps d'origine Division Infanterie Cavalerie Artillerie Positions et observations
TOTAL

La bataille d'Arçis-sur-Aube[modifier | modifier le code]

Combat du 20 mars[modifier | modifier le code]

Combat du 21 mars[modifier | modifier le code]

Manœuvres après la bataille[modifier | modifier le code]

Conséquences[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. "Le départ de l'Empereur pour Épernay est nécessité par des affaires qui doivent avoir lieu hors du côté de Nogent. Sa Majesté a donc cru devoir s'approcher d'une journée pour avoir des nouvelles, et, d'après les événements, manœuvrer suivant les circonstances. Il est possible que Sa Majesté revienne à Reims, ou se porte sur Châlons, les événements en décideront" Lettre du Major Général le Maréchal Berthier au Maréchal Marmont, le 17 mars 1814

Références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire des Campagnes de 1814 et 1815 en France, Général Guillaume de Vaudoncourt, tome premier, livre II, chap I, page 114
  2. A.Thiers, Histoire du Consulat de de l'Empire, Livre LIII, Tome XVII, pages 509-512
  3. Histoire des Campagnes de 1814 et 1815 en France, Général Guillaume de Vaudoncourt, tome premier, livre V, chap II, page 210
  4. Histoire des Campagnes de 1814 et 1815 en France, Général Guillaume de Vaudoncourt, tome premier, livre V, chap III, page 235
  5. "Napoléon avait voulu [...] voir s'il ne pourrait pas avant de s'éloigner tomber encore une fois tomber sur les arrières de l'une des deux armées envahissantes" A.Thiers, Histoire du Consulat de de l'Empire, Livre LIII, Tome XVII, page 512

Sources[modifier | modifier le code]

  • Guillaume de Vaudoncourt (Général), Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, éd. A. de Gastel/Ponthieu et Cie, Paris, 1826, 362p. vol.  1 en ligne vol.  3 en ligne
  • Weil (Cdt), La Campagne de 1814, d'après les documents des Archives impériales et royales de la guerre à Vienne, éd. Librairie militaire de L. Baudoin, Paris, 1892.
  • Ach. de Vaulabelle, Chute de L'Empire: Histoire Des Deux Restaurations Jusqu'à La Chute de Charles X, Volume 1, éd. Nabu Press, 2010 (rééd.), 482p.
  • A. Thiers, Histoire du Consulat de de l'Empire, éd. Paulin, Lheureux & Cie, 1860, 17 volumes
  • Alphonse De Beauchamp, Histoire des campagnes de 1814 et 1815, éd. University of Michigan Library, 2009 (rééd.), 570p.
  • François-Guy Hourtoulle, La campagne de France, éd. Histoire et Collections, 2006, 175p.
  • Pierre Miquel, La Campagne de France de Napoléon, éd. de Bartillat, 1991, 244p.
  • P. F Giraud, Campagne de Paris en 1814, éd. Kessinger Publishing, 2010 (rééd.), 114p.
  • M. Molières, Le dossier du mois : 1814 - Napoléon abdique : la bataille de Paris, Revue Gloire & Empire, N°4 janvier - février 2008, pp. 71 - 97.
  • Henry Houssaye, 1814, éd. Perrin et cie, Paris, 1921.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]