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Utilisateur:Romuald 2/Brouillon/Zone de travail

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113 Herculis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 54m 44,88499s[1]
Déclinaison +22° 38′ 42,2715″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,59[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump / séquence principale[3]
Type spectral G8III+ / A0/1V[4]
Indice U-B +0,49[2]
Indice B-V +0,78[2]
Indice R-I +0,46[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −23,8 ± 0,9 km/s[5]
Mouvement propre μα = +6,571 mas/a[1]
μδ = +1,305 mas/a[1]
Parallaxe 7,550 1 ± 0,206 7 mas[1]
Distance 132,45 ± 3,63 pc (∼432 al)[6]
Magnitude absolue −1,23[7]
Caractéristiques physiques
Masse 3,148 M / 2,181 M[3]
Rayon 23,7 R / 2,1 R[3]
Gravité de surface (log g) 2,94[8]
Température 4 775 K / 9 183 K[3]
Métallicité [Fe/H] = −0,16[8]
Âge 390,9 Ma[3]
Composants stellaires
Composants stellaires 113 Her Aa/Ab
Orbite
Compagnon 113 Her Ab[3]
Excentricité (e) 0,101 ± 0,005
Période (P) 245,325 ± 0,006 j
Inclinaison (i) 40,2 ± 0,6°
Demi-amplitude (K1) 15,48 ± 0,09 km/s
Demi-amplitude (K2) 22,58 ± 0,30 km/s

Désignations

113 Her, HD 175492/3, HIP 92818, HR 7133, BD+22°3524, FK5 3508, SAO 86567, WDS J18547 +2239Aa,Ab[6]

113 Herculis (en abrégé 113 Her) est une étoile binaire de la constellation boréale d'Hercule. Sa magnitude apparente est de 4,59[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est situé à environ ∼ 432 a.l. (∼ 132 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −24 km/s[5].

113 Herculis est une binaire spectroscopique à raies doubles avec une période orbitale de 245,33 jours et avec une excentricité de 0,10[3]. Le système est estimé être âgé de 391 millions d'années[3]. Il contient une étoile primaire évoluée, désignée 113 Herculis Aa, et généralement classée comme une géante jaune de type G[9]. C'est une étoile du red clump, ce qui signifie qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[3]. Elle est estimée être 3,15 fois plus massive que le Soleil et son rayon est près de 24 fois plus grand que le rayon solaire. Sa température de surface est de 4 775 K[3]. La composante secondaire, 113 Herculis Ab, est une étoile blanche de la séquence principale[3] de type A0 à A8[9]. Elle est 2,18 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 2,1 fois plus grand que le rayon solaire. Sa température de surface est de 9 183 K[3].

Les catalogues d'étoiles doubles et multiples recensent deux compagnons visuels de magnitude 11,1 à proximité de 113 Herculis. Désignés B et C, ils étaient situés à respectivement 34,4 et 36,9 secondes d'arc de 113 Herculis A en 2001[10]. Eggleton & Tokovinine (2008) ont proposé que ces deux étoiles étaient physiquement liées au système [11], mais la mesure de leurs parallaxes annuelles par le satellite Gaia montrent qu'elles sont beaucoup plus lointaines, soit à des distances d'environ 590 pc (∼1 920 al) (pour B)[12] et d'environ 4 kpc (∼13 000 al) (pour C)[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b c d e f g h i j k et l (en) Peter P. Eggleton et Kadri Yakut, « Models for 60 double-lined binaries containing giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 468, no 3,‎ , p. 3533-3556 (DOI 10.1093/mnras/stx598, Bibcode 2017MNRAS.468.3533E, arXiv 1611.05041)
  4. (en) N. Ginestet et J. M. Carquillat, « Spectral Classification of the Hot Components of a Large Sample of Stars with Composite Spectra, and Implication for the Absolute Magnitudes of the Cool Supergiant Components », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 143, no 2,‎ , p. 513-537 (DOI 10.1086/342942 Accès libre, Bibcode 2002ApJS..143..513G) (note : type spectral recensé dans le Tableau 2, p.  520).
  5. a et b (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. a et b (en) * 113 Her -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a et b (en) C. Soubiran, N. Brouillet et L. Casamiquela, « Assessment of [Fe/H] determinations for FGK stars in spectroscopic surveys », Astronomy & Astrophysics, vol. 663,‎ , article no A4 (DOI 10.1051/0004-6361/202142409, Bibcode 2022A&A...663A...4S, arXiv 2112.07545)
  9. a et b (en) B. A. Skiff, « Catalogue of Stellar Spectral Classifications (Skiff, 2009- ) », Catalogue de données en ligne VizieR : B/mk. Publié à l'origine dans : Lowell Observatory,‎ (Bibcode 2014yCat....1.2023S)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  13. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.

Liens externes[modifier | modifier le code]