Utilisateur:Raphael99/bac à sable

Lady Gaga

Lady Gaga en 2011 lors du Monster Ball Tour

Informations générales

Nom de naissance	Stefani Joanne Angelina Germanotta
Naissance	28 mars 1986 New York, États-Unis
Activité principale	Auteure-compositrice-interprète
Activités annexes	Activiste, danseuse, femme d'affaires, productrice
Genre musical	Pop, dance, electro
Instruments	Voix, piano, clavier
Années actives	2005-actuellement
Labels	Def Jam, Cherrytree, Streamline, Kon Live, Interscope
Site officiel	ladygaga.com

Logo de Lady Gaga.

Stefani Joanne Angelina Germanotta (née le 28 mars 1986), connue sous son nom de scène Lady Gaga, est une auteure-compositrice-interprète américaine. Née et élevée à New York, elle étudie au couvent du Sacré-Cœur et fréquente brièvement la Tisch School of the Arts de l’université de New York avant de quitter le milieu scolaire pour se concentrer sur sa carrière musicale. Elle commence alors à se creuser une place sur la scène musicale rock du Lower East Side, et signe ensuite une entente chez Streamline Records vers la fin de 2007. Au cours de l’exécution de son contrat en tant qu’auteure-compositrice, ses habiletés vocales sont remarqués par l’artiste Akon, qui la signe subséquemment sur son label, Kon Live Distribution.

Lady Gaga attire l’attention médiatique en tant que chanteuse à la suite de la sortie de son premier album, The Fame, qui est applaudi par la critique en plus d’être un succès commercial, trônant sur les palmarès à travers le monde et incluant les numéros-un Just Dance et Poker Face. Après avoir terminé sa tournée Fame Ball Tour, elle sort un second un album intitulé The Fame Monster, qui contient les succès internationaux Bad Romance, Telephone et Alejandro. La réussite commerciale de l’album encourage la création d’une tournée mondiale de plus de dix-huit mois, The Monster Ball Tour, qui devient plus tard l’un des spectacles les plus lucratifs de tous les temps. Son plus récent album, Born This Way, atteint le sommet de la plupart des palmarès et génère de nouveaux succès internationaux, dont Born This Way, Judas et The Edge of Glory. En dehors de sa carrière musicale, la chanteuse s’implique dans différentes causes humanitaires ainsi que dans la défense des droits LGBT.

Influencée par David Bowie, Michael Jackson, Madonna et Queen, Lady Gaga est reconnue pour ses excentricités flamboyantes qu’elle transmet à l’industrie de la musique à travers sa mode, ses performances et ses vidéoclips. Elle a vendu approximativement 23 millions d’albums et 64 millions de singles, faisant d’elle l’une des artistes ayant vendu le plus de disques de tous les temps. Ses récompenses incluent cinq Grammy Awards et 13 MTV Video Music Awards. Elle a été nommée Artiste de l’année en 2010 par le magazine Billboard, s’est classée quatrième dans la compilation de VH1 des 100 meilleures femmes de l’histoire de la musique, est apparue à plusieurs reprises dans différentes listes réalisées par Forbes et a été déclarée la personne la plus influente du monde par le magazine Time.

Vie et carrière

Enfance (1986-2004)

Lady Gaga voit le jour sous le nom de Stefani Joanne Angelina Germanotta le 28 mars 1986, à New York, de l’union entre Cynthia (née Bissett) et Joseph Germanotta, un entrepreneur internet. Descendante de racines italiennes et candiennes-francaises, Gaga est la plus vieille de deux enfants. Sa sœur, Natali, une étudiante en mode, nait en 1992. Malgré son enfance aisée dans le quartier de l’Upper West Side à Manhattan, Gaga affirme que ses parents « proviennent tous deux de familles défavorisées, donc nous avons dû se battre pour tout obtenir — ma mère travaillait douze heures par jour, dans les télécommunications, tout comme mon père ».

Le quartier du Upper West Side de Manhattan, où Gaga a grandi, a été une inspiration pour plusieurs de ses chansons.

Gaga est élevée dans la religion catholique romaine. Âgée de sept ans, elle rejoint le couvent du sacré cœur, une institution privée catholique réservée uniquement aux filles, située dans l’Upper East Side à Manhattan. La chanteuse décrit sa vie académique au lycée comme étant « très concise, très studieuse, très disciplinée » mais aussi « un peu déstabilisante » : « Les gens avaient pris l’habitude de se moquer de moi, parce que j’étais soit trop provocante ou soit trop excentrique, donc je me suis contentée de me fondre dans le foule. Je n’étais pas faite pour ce milieu, et m’y sentais comme une folle ». Gaga commence à jouer du piano à l’âge quatre ans, écrit sa première ballade à treize, et commence à monter sur scène libre dans des clubs un an plus tard. Elle interprète plusieurs rôles principaux dans les représentations de son école, incluant celui d’Adelaide dans Blanches colombes et vilains messieurs ainsi que celui de Philia dans Le Forum en folie. Elle figure également dans The Taltale Moozadell, un épisode des Soprano diffusé en 2001, dans lequel elle interprète une étudiante rebelle, et auditionne pour des spectacles New Yorkais, sans succès.

Après le lycée, sa mère l’encourage à rejoindre le projet collaboratif d’arts 21 (CAP 21), un club conservateur initiant les jeunes à la comédie musicale, qui est offert par la faculté d'arts Tisch de l’université de New York. À l’âge de dix-sept ans, après être devenue une des vingt élèves du programme et y avoir été acceptée promptement, elle réside dans le dortoir NYU de la 11e rue. En plus d’y aiguiser ses compétences d’écriture musicale, elle y compose différents essais et papiers analytiques sur l’art, la religion ainsi que les enjeux sociaux et politiques, parmi lesquels se trouve une thèse concernant les artistes pop Spencer Tunick et Damien Hirst. Elle auditionne aussi pour différents rôles et remporte celui d’une cliente de restaurant piégée dans le cadre de la série Boiling Points, une télé réalité diffusée sur MTV.

Débuts dans la musique (2005-07)

Gaga (droite) sur scène avec Lady Starlight (gauche) au festival Lollapalooza en 2007.

Gaga se retire du CAP21 à l’âge de dix-neuf ans, dans le second trimestre dans son année sophomore, décidant plutôt de se concentrer sur sa carrière musicale. Son père accepte de payer ses factures pour un an, à condition qu’elle retourne à Tisch si ses aspirations musicales échouent. « J’ai laissé ma famille entière, trouvé l’appartement le moins cher possible, et mangé de la merde jusqu’à ce que quelqu’un veuille bien écouter ma musique », se rappelle-t-elle. Installée dans un petit logement de Rivington Street vers la fin de l’été 2005, Gaga enregistre quelques pistes avec le chanteur hip-hop Grandmaster Melle Mel, pour un livre audio accompagnant un récit pour enfants intitulé The Portal in the Park et écrit par Cricket Casey. Elle crée aussi un groupe nommé le Stefani Germanotta Band (SGBand) avec certains amis de NUY — le guitariste Calvin Pia, le bassiste Eli Silverman, le batteur Alex Backham, et le manager Frank Fredericks — au cours du mois de septembre de cette même année. Le groupe joue différentes gammes de chansons : certaines écrites en s’inspirant de titres classiques rocks tels que D’yer Mak’er de Led Zeppelin. Faisant la tournée de différents bars tels que le The Bitter End, situé au Greenwich Village, et le Mercury Louge, se trouvant dans le Lower East Site, le groupe développe une légère fanbase et est remarqué par le producteur Joe Vulpis. Peu aprèes être passé dans les studios de Vulpis, le SGBand met en vente deux maxis, Words et Red and Blue, en 2005, et les distribuent autour de New York, devenant peu à peu une figure locale de la communauté musicale underground du Lower East Side.

Le SGBand poursuit son ascension jusqu’en 2006, année pendant laquelle ils se présentent aux New Songrwiters Showcase, un événement organisé par le Songwriters Hall of Fame et se déroulant à la Cutting Room en juin. Wnedy Starland, un musicien, y assiste en tant que stagiaire du producteur Rob Fusari. Starland informe ce dernier — qui recherchait une chanteuse pour être à la tête d’un groupe — des habilités de Gaga, qui est ensuite contactée par Fusari. Tandis que le SGBand est dissout, Gaga se rend quotidiennement au new Jersey pour travailler sur des chansons écrites et composées en collaboration avec Fusari. Le producteur compare alors les harmonies vocales de Gaga à celles de Freddie Mercury, le membre principal de Queen. La chanteuse, tentant à l’époque de trouver son nom de scène, reçoit un message texte de Fusari inscrivant Lady Gaga. Il s’explique, « Chaque Gaga, lorsque Stef venait au studio, au lieu de la saluer, je chantais Radio Gaga. C’était sa chanson d’arrivée », ajoutant que le message texte était le résultat du correcteur automatique qui avait transformé le mot « radio » en « lady ». Elle lui répond plus tard «C’est ça » et déclare, « Ne m’appelle plus jamais Stefani ». The New York Poster, affirme toutefois plus tard que cette histoire est fausse, et que le nom résulte d’une rencontre marketing.

Gaga interprétant une de ses chansons lors d'une soirée organisée par une station de radio en 2007.

Bien que la relation musicale entre Fusari et Gaga soit initialement infructueuse, le duo s’associe pour créer une compagnie nommée Team Lovechild, dans laquelle ils enregistrent et produisent des piste electropop et les envoient aux dirigeants de l’industrie musicale. Joshua Sarubin, le chef de Def Jam Recordings, répond positivement aux démos et souhaite que sa maison de disque prenne un risque en soutenant le style « inusité et provocateur » de Gaga. Après avoir eu l’accord d’Antonio « L.A. » Reid, la chanteuse est signée chez Def Jam en septembre 2006 dans l’intention de construire un album en neuf mois. Néanmoins, son entente est rompue après seulement trois mois et entame une période triste de sa vie, plus tard racontée par l’intermédiaire de son vidéoclip Marry the Night. Dévastée, Gaga retourne au foyer familial pour Noel et renoue avec la vie nocturne qu’elle entretenait auparavant au Lower East Side.

Elle découvre alors de nouveaux devenant la tête d’affiche de spectacles neo-burlesque, et entamant une carrière de go-go danseuses dans les bars. En parallèle, elle expérimente plusieurs drogues. Son père, toutefois, ne comprend pas la raison justifiant l’usage de drogues et ne rompt tout contact avec sa fille pour plusieurs mois. « J’étais sur scène en string, avec une queue couvrant mes fesses, pulvérisant du fixatif de tous les côtés, gogo dansant sur Black Sabbath et chantant des chansons à propos du sexe oral. Les jeunes chantaient et trinquaient puis nous prenions tous une bière. Ca représentait la liberté pour mois. J’étais allée dans une école catholique mais c’était dans la communauté underground de New York que je me retrouvais moi-même ». Elle s’engage alors romantiquement avec un batteur heavy metal et rompt plus tard, comparant sa situation à celle du film Greaser : « J’étais sa Sandy, et il était mon Danny, et j’ai juste rompu ». Il devient plus tard une inspiration pour certaines de ses chansons.

Gaga chantant dans un bar, vêtue d'un de ses premiers costumes en 2008.

Durant ce temps, elle rencontre l’artiste Lady Starlight, qui l’aide à se bâtir un personnage de scène. Starlight explique que, lors de sa première rencontre avec la chanteuse, Gaga lui avoue son souhait que toutes deux interprètent les pistes qu’elle avait enregistrées avec Fusari. Tout comme le SGBand, le duo se rend dans plusieurs clubs comme le Mercury Lounge, le Bitter End et le Rockwood Music Hall. Leurs performances en direct, connues sous le nom « Lady Gaga and the Starlight » et qualifiées comme étant le « spectacle rock pop ultime de burlesque », sont un hommage à différents icônes des années 1970. Peu après avoir obtenu une notoriété dans le Lower East Side, les deux sont invitées à se représenter à l’édition 2007 du festival Lollapalooza, en août plus tard cette même année. Le spectacle est acclamé par la critique, et leur interprétation reçoit des commentaires positifs. Se concentrant d’abord sur la musique avant-gardiste dance électronique, Gaga trouve sa niche musicale quand elle commence à incorporer des mélodies pop et glam rock de Davie Bowie et Queen à sa musique.

Alors que Gaga et Starlights sont occupées par leurs interprétations, Rob Fusari continue de travailler sur les chansons qu’il a créé avec la chanteuse. Fusari envoie ces pistes à son ami, également producteur, Vincent Hebert. Hebert souhaite alors la signer le plus rapidement possible chez son label Steramline Records, une branche d’Interscope Records créée en 2007. Gaga affirme plus tard qu’Hebert est l’homme qui l’a découverte, ajoutant « J’ai vraiment l’impression qu’on a marqué l’histoire de la pop, et qu’on continuera de le faire ». S’étant dénichée un emploi d’auteur-compositrice sous la compagnie Famous Music Publishing, acquise ultérieurement par Sony/ATV Music Publishing, Gaga signe un contrat avec Sony/ATV. De ce fait, elle est engagée pour écrire des chansons destinées à Britney Spears, et à ses collègues de label, les New Kids on the Block, Fergie ainsi qu’aux les Pussycat Dolls. Chez Interscope, le chanteur et compositeur Akon est frappé par les habiletés vocales de Gaga lorsqu’en studio, elle chante une note pour une de ses pistes. Akon convint alors le dirigeant d’Interscope-Geffen-A&M, Jimmy Lovine, de réaliser un contrat en collaboration avec sa propre maison de disque, Kon Live, pour ainsi faire de Gaga la « tête » de son label.

Alors que 2007 approche à sa fin, son ancien manager la présenter au compositeur et producteur RedOne, qui est aussi manager. Boys Boys Boys, un mash-up inspiré par Girl, Girls, Girls des Mötley Crüe ainsi que par T.N.T. des AC/DC, est la première chanson qu’elle réalise avec ce dernier. Gaga poursuit sa collaboration avec RedOne en studio pour une semaine complète et rejoint ensuite Cherrytree Records, une autre branche d’Intescope établie par le producteur et compositeur Martin KIerszenbaum, après avoir co-écrit quatre pistes à l’aide de celui-ci, incluant les singles Christmas Tree et Eh, Eh (Nothing Else I Can Say). Malgré la sécurité de son contrat, elle admet que son label la jugeait trop « risquée », « dance » et « underground » pour le marché mainstream. Sa réponse : « Mon nom est Lady Gaga, je suis dans la scène musicale depuis des années, et je vous l’assure, je suis la prochaine tendance ».

The Fame et The Fame Monster (2008-10)

Gaga en Suède lors d'une représentation promotionelle faite lors d'un festival en 2008.

En 2008, Gaga s’installe à Los Angeles afin de travailler davantage avec son label pour compléter son premier album et y crée sa propre équipe artistique, la Haus of Gaga, s’inspirant de la Factory d’Andy Warhol. The Fame sort finalement le 19 août 2008. Gaga en fait la publicité en voyageant à travers l’Europe et en faisant la tournée des petits clubs gays aux États-Unis en plus de réaliser la première partie lors de la tournée de réunion des New Kids on the Block. Un premier extrait, Just Dance, précède la sortie la sortie de l’album de quatre mois, mais obtient seulement un succès dans les hit-parades internationaux en janvier 2009, augmentant alors les ventes de l’album. Le single récolte une nomination aux Grammy Awards pour le meilleur enregistrement dance, et devient une des chansons les plus vendues de tous les temps. Gaga renouvèle ensuite sa popularité en début 2009 lorsque Poker Face, un autre single ayant obtenu un succès progressif, atteint la première position de la plupart des palmarès, se vendant à plus de 9,8 millions de copies mondialement. La piste remporte le prix du meilleur enregistrement dance aux 52e Grammy Awards, en plus de ses nominations dans les catégories Chanson de l’année et Enregistrment de l’année.

The Fame est nommé dans la catégorie de l’album de l’année, et remporte celle du meilleur album dance/électronique au cours de la même cérémonie. Les critiques contemporaines louangent le long play, le décrivant comme un voyage à travers l’obsession de la renommée et la démonstration musicale de la célébrité et la richesse. Ils notent sa combinaison de genres « qui alterne entre les percussions Def Leppard et les clappements de batterie metal sur les pistes urbaines » et félicitent ses inspirations provenant des sons synthpops des années 1980 et de la musique dance. The Fame atteint la première place des hit-parades en Autriche, au Canada, en Allemagne, en Irlande, en Suisse et au Royaume-Uni en plus de figurer au « top 5 » en Australie, aux États-Unis ainsi que dans quinze autre pays. Le succès de l’album amène la remise de plusieurs récompenses en 2009, incluant celle de l’étoile montante, offerte par le magazine Billboard et plus de neuf nominations, dont trois victoires (meilleure nouvelle artiste ainsi que meilleure direction artistique et meilleurs effets spéciaux pour le vidéoclip de Paparazzi), aux MTV Video Music Awards. En plus d’introduire les Pussycat Dolls durant la première moitié de 2009 lors de leurs spectacles océaniens et européens du Doll Domination Tour, Gaga entame une tournée de six mois nommée le Fame Ball Tour, qui s’étend de mars 2009 jusqu’au mois de septembre de la même année.

Gaga lors de la cérémonie d'ouverture de VEVO en 2009.

Alors qu’elle voyage autour du globe, la chanteuse écrit The Fame Monster, un album, parfois considéré comme un maxi, de huit chansons qui sort en novembre 2009. Chaque piste, traitant de la facette plus sombre de la célébrité, est représentée par un monstre, métaphore qui peut s’identifier à une peur. Faisant de Gaga le première artiste à produire trois singles (les deux premiers étant Just Dance et Poker Face) s’étant vendus à plus de quatre millions de copies numériques, Bad Romance, le premier extrait de l’album, atteint la position ultime des palmarès de dix-huit pays et touche la deuxième place des hit-parades américain, australien et néo-zélandais en plus de remporter les Grammy Awards de la meilleur performance vocale pop et du meilleur vidéoclip. Le second single, Telephone, qui est en collaboration avec Beyoncé, est de son côté nommé pour le Grammy Award de la meilleure collaboration avec des voix, et devient le quatrième numéro-un de Gaga au Royaume-Uni. Son vidéoclip, bien qu’ayant semé la controverse, reçoit un accueil favorable des critiques contemporains, qui saluent « sa musicalité, sa mise en scène digne de Michael Jackson et son instinct provocateur égalant Madonna ». Le single suivant, Alejandro, permet une association entre Gaga et le photographe de mode Steven Klein afin de réaliser un vidéoclip tout aussi contesté – les critiques complimentant ses idées et sa nature sombre, mais la ligue catholique attaquant Gaga pour l’usage allégé de blasphème. Malgré la controverse qui entoure les clips de la chanteuse, ils font de Gaga la première personne à obtenir plus d’un milliard de visionnements sur la plateforme de partage de vidéos YouTube. Aux MTV Video Music Awards 2012, Gaga remporte huit de ses treize nominations, incluant le prix de la vidéo de l’année pour Bad Romance. De plus, The Fame Monster reçoit six nominations aux 53e Grammy Awards – l’équivalent du nombre de nominations que The Fame avait récolté -, gagnant le prix du meilleur album pop et obtenant une seconde nomination consécutive pour la statuette de l’Album de l’année.

Gaga entourée de ses danseurs durant un spectacle du Monster Ball Tour en 2010, aux États-Unis.

Le succès du deuxième album de Gaga permet la création d’une seconde tournée mondiale, The Monster Ball Tour, s’entamant juste quelques semaines après la sortie de ce dernier et moins d’un an après la conclusion du Fame Ball Tour. Vers sa fin en mai 2011, la tournée est acclamée autant commercialement qu’au niveau critique, ayant duré plus d’un an et demi et amassé 227 millions de dollars, devenant ainsi une des tournées les plus lucratives de tous les temps et la plus lucrative d’un nouvel artiste. Le concert s’étant déroulé au Madison Square Garden à New York est filmé par HBO afin de réaliser un spécial télévisé intitulé Lady Gaga Presents the Monster Ball Tour : At Madison Square Garden. Le spécial remporte une de ses cinq nominations aux Emmy Award et sort sous support DVD et Blu-Ray. Gaga interprète aussi certaines chansons de ses albums à des événements internationaux tels que le Royal Variety Performance de 2009, où elle joue la ballade Speechless en présence de la reine Élizabeth II ; les 52e Grammy Awards pendant laquelle sa performance réunie une adaptation écourtée de Poker Face et un duo au piano avec Elton John sur un medley de Speechless et Your Song ; et les BRIT Awards 2012 où elle interprète une version acoustique de Telephone, dédiée au défunt styliste et proche ami de Gaga, Alexander McQueen, suivie par Dance in the Dark. D’autres représentations auraient pu inclure les concerts de Michael Jackson lors de son This Is It Tour à Londres. « On m’a en fait demandé de faire la première partie de Michael », déclare la chanteuse.

En 2009, elle collabore avec la compagnie de produit technologiques Monster Cable Products pour créer une paire d’écouteurs incrustée de faux-diamants nommé Hearbeats. « Cette paire d’écouteurs est le premier accessoire de mode qui peut offrir le meilleur son dans le monde », commente-t-elle. Gaga s’associe également avec Polaroid en janvier 2010 afin de leur servir de directrice artistique. Excitée à propos de « mêler l’iconique histoire de Polaroid à l’ère numérique », Gaga révèle le premier trio de nouveaux produits nommé Grey Label – une paire de lunettes pouvant prendre des photos, une imprimante mobile et une version mise à jour de la caméra Polaroid originale – aux Consumer Electronics Show de 2011. Toutefois, sa précédente collaboration avec le producteur Rob Fusari amène son équipe de réalisation, Mermaid Music LLC, à être poursuivie en justice au mois de mars 2010, lorsque Fusari affirme qu’il devait obtenir 20% des bénéfices engendrés par la compagnie. L’avocat de Gaga, Charles Orter, décrit la demande du producteur comme étant « illégitime » et refuse tout autre commentaire, mais cinq mois plus tard, la cour suprême de New York annule la poursuite initiale et la contre poursuite lancée par la chanteuse suite à une entente secrète faite entre les deux partis. En plus de ces conflits légaux, Gaga répond positive au test du lupus, mais affirme ne pas être affectée par les symptômes. Les révélations causent un désarroi considérable chez les fans de la chanteuse, l’amenant à accorder une interview à Larry King, dans laquelle elle affirme espérer que les conséquences liées à la maladie disparaitront en maintenant son style de vie sain.

Born This Way et débuts au cinéma (2011-12)

Gaga lors d'une performance surprise dans un club gay en 2011.

Gaga sort son troisième album studio, Born This Way, le 23 mai 2011. Décrit comme étant un mariage entre la musique électronique, le metal, le rock ‘n’ roll, la pop et la dance, l’album « traite de ce qui nous garde éveillé tous les nuits et ce qui nous effraie». Gaga le caractérise comme « quelque chose de bien plus profond qu’une perruque, rouge à lèvres ou une salle robe en viande », et « est d’un autre niveau », selon Akon. Born This Way reçoit un accueil positif de la part des critiques musicaux, qui saluent sa diversité au niveau des styles musicaux et la voix de Gaga. L’album s’est vendu à 1,1 million de copies dans sa première semaine de commercialisation aux États-Unis, atteint la première place du Billboard Hot 100 et celle de plus de ving autres pays. En plus de ses huit millions d’exemplaires vendus mondialement, Born This Way recoit trois nominations aux Grammy Awards, incluant celle de l’album de l’année.

Dans les mois précédant sa sortie, la chanteuse sort les singles Born This Way, Judas et The Edge of Glory ainsi que le single promotionnel Hair. La chanson éponyme est dévoilée en direct lors des 53e Grammy Awards au cours d’une performance pendant laquelle Gaga émerge d’un œuf et traite de la confiance en soi, autant en ce qui à trait à la race ou à l’orientation sexuelle. Le single se classe directement au premier rang du Billboard Hot 100, devenant par le même fait le 1000e numéro-un dans l’histoire de la musique des États-Unis. Il s’est vendu à plus de 3 millions d’exemplaires numériques sur le territoire américain en date d’octobre 2011, devenant le huitième single consécutif de la chanteuse à excéder la barre des 2 millions. Au niveau mondial, il s’est vendu à 8,2 millions de copies en date de 2011. Les critiques apprécient la chanson, tout comme le vidéoclip. Toutefois, le vidéoclip pour Judas, dans lequel Gaga incarne Marie Madeleine, est critiqué pour ses références religieuses. Commercialement, le single se classe dans le « top 10 » de plusieurs nations, tandis que The Edge of Glory atteint les même sphères, en plus d’être louangé par la critique. Son vidéoclip est remarqué pour l’absence d’extravagance, qui caractérise habituellement les projets visuels de la chanteuses. Les singles You and I sortent également ultérieurement. Bien que leur vidéoclips « fous et ambitieux » soient félicités pour leur audace, les deux singles échouent à obtenir un succès égalant celui de leurs prédécesseurs. Néanmoins, Gaga est la deuxième artiste la plus jouée en radio au cours de 2011 selon PPL.

Toujours en 2011, Gaga s’associe avec certains vétérans de la musique pour enregistrer différentes chanson. Elle rencontre entres autres Tony Bennett, avec lequel elle réalise une version jazz de The Lady Is a Tramp. Elle enregistre également un duo avec Cher sur une piste « massive et charmante », que Gaga a écrit il y a plusieurs années, mais qui n’a jamais figuré sur un de ses albums. Gaga prête aussi sa voix pour un do avec Elton John figurant sur la bande son du film Gnomeo & Juliet. La chanson, Hello, Hello, est vendue sans la voix de Gaga, mais cette dernière apparaît tout de même dans le film. La chanteuse poursuit simultanément ses apparitions en direct, réalisant un concert inédit au Sydney Town Hall dans le cadre de la promotion de Born This Way, et participant aux célébrations du 65e anniversaire de l’ancien président américain, Bill Clinton, où elle se coiffe d’une perruque blonde rappelant Marilyn Monroe et modifie les paroles You and I afin de leur offrir une connotation politique. Des apparences télévisées sont également diffusées, notamment pour le spécial télévisé de Thanksgiving, A Very Gaga Thanksgivin, qui est bien reçu, attirant plus de 5,7 millions de téléspectateurs américains, et encourage la sortie d’un maxi, A Very Gaga Holiday. De plus, elle effectue sa seconde performande dans Saturday Night Live, où elle chante plusieurs chansons de Born This Way en plus de figurer dans certains numéros mettant en scène Justin Timberlake ou encore Nady Samberg. Plus tard, en 2012, Gaga fait une apparition dans l’épisode final de la 23e saison des Simpsons, intitulé Lisa Goes Gaga.

La tournée accompagnant Born This Way, le Born This Way Ball, débute à la fin d’avril 2012 à au stade olympique de Seoul, en Corée du Sud. Bien que la tournée – qui réunit 110 concerts autour du globe – est bien accueillie par les médias et obtient un succès commercial, plusieurs personnalités politiques conservatrices dénoncent le Born This Way Ball Tour peu après son commencement. Cette controverse, particulièrement répandue en Asie, encourage des manifestations de plusieurs groupes religieux à être mises sur pied. Ceux-ci, voyant le spectacle comme étant satanique et opposé aux valeurs religieuses, sont soutenus par Front islamique des défenseurs, causant ainsi l’annulation d’un concert en Indonésie dans la ville de Jakarta, où Gaga voit sa licence retirée. D’abord optimistes par rapport à la situation en Indonésie, Gaga et ses prometteurs remboursent les 52 000 billets vendus suites à des menaces de mort faites par les extrémistes musulmans.

Gaga travaille actuellement sur son nouvel album. De nouvelles chansons « commencement à fleurir » alors qu’elle collabore avec le producteur Fernando Garibay au commencement de 2012. Le manager de Gaga, Vincent Hebert, révèle qu’elle continue la conception de l’album en parallèle au Born This Way Ball. Gaga déclare plus tard qu’elle a joué certaines chansons pour son label, et que le titre de l’album sera révélé en septembre 2012. Sa sortie aura lieu en début 2013. Gaga confirme également qu’elle figurera dans le long métrage de Robert Rodriguez, Machete Kills. Elle incarnera le rôle de La Chamelón, aux côtés d’une distribution incluant entre autres Danny Trejo, Michelle Rodriguez et Mel Gisbon. La sortie du film est prévue pour l’année prochaine.

Philantropie

En dehors de sa carrière musicale, Gaga contribue à divers causes charitables. En ce qui concerne les désastres naturels, Gaga soutient à de nombreuses reprises les victimes de tremblements de terre. Bien qu’elle décline une invitation lui proposant d’apparaître dans le single We Are the World 25 pour venir en support aux victimes du tremblement de 2010 en Haïti, elle donne les bénéfices de son concert du 24 janvier 2010 se déroulant au Radio City Music Hall, à New York, aux efforts de reconstruction du pays. De plus, tous les profits provenant de son site web cette même journée sont ajoutés aux bénéfices du spectacle. Gaga annonce qu’approximativement 500 000 dollars ont été récoltés. Quelques heures après le tremblement de terre de 2011 à Tohoku au Japon, Gaga tweete un message menant à un lien pour acheter des bracelets de prière conçus exclusivement pour la cause. Tous les bénéfices provenant du bracelet sont remis aux organisations aidant les victimes. En date du 29 mars 2011, 1,5 million de dollars ont été amassés. Toutefois, au mois de juin 2011, l’avocate Alyson Olivier poursuit Gaga en justice, s’indignant du fait que le bracelet était sujet à des taxes abusives et qu’un quatre dollars additionnel s’ajoutait au prix initial. Elle ajoute ne pas croire que tous les bénéfices du bracelet sont remis aux victimes du tremblement de terre, demandant de rendre public les dossiers prouvant que les fonds ont bels et bien été donnés au Japon. L’avocat de Gaga décrit la poursuite comme étant « sans mérite » et « fausse ». Le 25 juin 2011, Gaga se rend au spectacle MTV Japan à Makuhari Messe afin de récolter des fonds pour la croix rouge japonaise.

Kathleen Sebelius (droite) et Cindy Lauper (gauche) ont toutes deux collaboré avec Gaga dans ses entreprises philantropiques. Sebelius a assisté la chanteuse dans la création de sa fondation alors que Lauper a collaboré avec celle-ci afin de mettre sur pied le projet Viva Glam.

Gaga contribue également au combat contre le syndrome d’immunodéficience acquise, se concentrant sur l’éducation des jeunes femmes concernant les risques de la maladie. En collaboration avec Cyndi Lauper, la chanteuse rejoint les cosmétiques MAC afin de créer une ligne de rouges à lèvres vendue sous la branche dédiée aux produits spéciaux, Viva Glam. Intitulés Viva Glam Gaga et Viva Glam Cindy Lauper, les deux rouges à lèvres voient leurs profits remis à la campagne lancée par MAC dans le but de combattre le SIDA. Dans un communiqué de presse, Gaga déclare « Je ne veux pas que Viva Glam soit simplement un cosmétique que vous achetiez pour soutenir une cause. Lorsque que vous sortez un soir, je veux qu’il vous rappelle que vous devez mettre un préservatif dans votre sac à main, tout près de votre rouge à lèvres ». Les ventes du produit Viva Glam de Gaga ont permis de récolter plus de 202 millions de dollars, donnés dans leur totalité au combat contre le SIDA.

En 2012, Gaga lance la fondation Born This Way (BTWF), une organisation à but non lucratif qui se concentre sur l’autonomisation des jeunes et leurs problèmes de confiance. Elle soutient également les adolescents victimes de mal être, d’intimidation et de difficultés scolaires en plus d’orienter les jeunes dans leur carrière. Le nom de la fondation est issu du single et album de la chanteuse. L’organisation s’est associée à plusieurs partenaires, incluant la fondation John D. et Catherine T. MacArthur, la California Endowment et le centre Berkman pour Internet & Société de l’université d’Harvard. La personnalité publique Oprah Winfrey, l’écrivaine Deepak Chopra et la secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis Kathleen Sebelius assistent à la cérémonie d’inauguration prenant place à l’université Harvard. L’événement souligne entre autres les dons de 500 000 dollars de la part de la fondation MacArthur et et de 850 000 dollars de Barneys New York.

La fondation Born This Way travaille en partenariat avec la compagnie médiatique Viacom. En juillet 2012, elle s’associe également à l’Office Depot, qui s’engage à donner 25% des ventes d’une série limitée de livres scolaires faisant la promotion du message de l’organisation. Les bénéfices devraient s’élever à au moins un million de dollars. Les initiatives de l’association philanthropique incluent, de mars à avril 2012, la mise en place d’une compétition d’affiches consistant à soumettre des imagines répondant à la question « Qu’est-ce que veut le courage selon vous ? », la création du « Born Brave Bus » qui suit la chanteuse en tournée pour combattre l’intimidation ainsi que le lancement de la communauté « Born Brave », un groupe scolaire aidant les jeunes dans le besoin.

Activisme politique

Gaga livrant un discours à l'édition 2009 de la marche nationale de l'égalité.

Gaga est ouvertement une activiste pour les droits LGBT à travers le monde. Elle attribue le succès mainstream qu’elle a obtenu à ses débuts à ses fans gays et ses considérée comme un icone gay. À la sortie de son premier album, elle éprouvait de la difficulté à être diffusée, et déclare, « Le point tournant pour moi a été la communauté gay ». Elle a par ailleurs remercié FlyLife, une compagnie de marketing LBGT située à Manhattan, pour le travail que la société a accompli avec son label Interscope en les mentionnant dans le cahier de notes de The Fame. Une de ses premières apparitions télévisées a eu lieu en mai 2008 aux NewNowNext Awards, une cérémonie diffusée par le réseau LGBT Logo. En juin de la même année, elle se présente à l’événement San Francisco Pride.

Après la sortie de The Fame, Gaga révèle que la chanso Poker Face concerne la bisexualité. Dans une interview avec Rolling Stone, elle explique comment ses copains ont réagi par rapport à sa propre bisexualité, affirmant « Le fait que je puisse être intéressé par une femme, ils en sont tous intimidés. Ca les rend inconfortables. Ils sont comme, « Je n’ai pas besoin d’un ménage à trois. Je suis contente avec seulement toi. ». Lorsqu’elle apparait comme invité dans le Ellen DeGeneres Show en mai 2009, elle félicite DeGeneres pour être « une inspiration pour les femmes et pour la communauté gay ». Elle affirme ensuite publiquement que le rallie National Equality March du 11 octobre 2009, où elle était présente, « a été le moment le plus important de ma carrière ». Gaga assiste aux MTV Video Music Awards 2010 en compagnie de quatre gays et lesbiennes membres des forces de l’armée américain qui se sont vu dans l’impossibilité de servir leur pays étant donné la révélation de leur homosexualité, prescrite par la loi Don’t ask, don’t tell (DADT).

Une femme aux cheveux blonds portant grandes lunettes et un veston noir derrière laquelle se trouve un drapeau américain parlant dans deux microphones. Devant elle se trouve une affiche représentant le logo et le slogan d'une association philantropique.

Gaga s'adressant à une foule lors de la réunion du SLDN concernant la politique Don't ask, don't tell en 2010.

La chanteuse diffuse plus tard trois vidéos sur YouTube demandant à ses fans de contacter leur sénateur dans un effort de combattre la politique DADT. En septembre 2010, elle réalise un discours au rallye Servicemembers Legal Defense Network à Portland, au Maine. À la suite de cet évènement, les journalistes du The Advocate affirme que Gaga est devenue « la vraie avocate » des gays et lesbiennes, prenant ainsi le poste que Barack Obama avait promis d’endosser.

À la cérémonie mentionnée plus haut, les MTV Video Music Awards 2010, Gaga se vêtit d’une robe de viande qui est complété par des bottes, un sac à main ainsi qu’un chapeau tous faits avec de la chair d’un animal mort. Elle reçoit pour cet accoutrement le prix de la personne la mieux habillée de 2010 par le magazine Vogue Royaume-Uni en plus de recevoir l’honneur de la plus grande innovation dans le milieu de la mode selon le magazine time. Toutefois, l’opinion générale est divisée concernant l’habillement – charmant les médias partout à travers le monde mais provoquant la furie des organisations pour les droits animaux comme la PETA. Gaga nie toute intention de manquer de respect à quelconque personne ou organisation et affirme souhaiter que la robe soit interprétée comme une déclaration concernant les droits humains, plus particulièrement ceux de la communauté LGBT, ajoutant que « Si on ne se lève pas pour ce en quoi on croit et si on ne se bat pas pour nos droits, très bientôt on aura autant de droits que la viande sur nos propres os ».

Gaga fait une apparence à l’Europide, un événement pan-européen dédié à la fierté LGBT, prenant place à Rome en juin 2011. Elle y critique l’intolérance de l’état pour les droits gays dans plusieurs pays européens et décrit les homosexuels comme étant les « révolutionnaires de l’amour ».

Discographie

• The Fame (2008)
• The Fame Monster (2009)
• Born This Way (2011)
• ARTPOP (2013)

Tournées

Tête d'affiche The Fame Ball Tour (2009) The Monster Ball Tour (2009–11) Born This Way Ball (2012–13) Collaboration Fame Kills: Starring Kanye West and Lady Gaga (2009–10) (annulée)

Première partie New Kids on the Block: Live (2008) Doll Domination Tour (2009) Take That Presents: The Circus Live (2009) This Is It (2009–10) (annulée)

Filmographie

Année	Film	Rôle	Notes
2011	Lady Gaga Presents the Monster Ball Tour: At Madison Square Garden	Elle-même	Emmy Award de la Meilleure photographie pour un programme spécial (simple ou multi caméra) Nommée — Emmy Award du Meilleur programme de variété, de musique ou de comédie Nommée — Emmy Award de la Meilleure réalisation pour un programme de variété, de musique ou de comédie Nommée — Emmy Award de la Meilleure direction technique, enregistrment et contrôle vidéo pour une minisérie Nommée — Emmy Award du Meilleur éclairage pour un programme de variété, de musique ou de comédie Nommée — Dorian Award du Programme télévisé de l'année
	Les Muppets, le film		Caméo
2012	Katy Perry: Part of Me		Caméo
2013	Machete Kills	La Chameleón

Annexes

Bibliographie

Notices d'autorité :

• VIAF
• BnF (données)
• WorldCat

Bibliographie anglophone

• 2010 : Emily Hebert, Lady Gaga : Queen of Pop, John Blake Publishing (ISBN 978-1-84454-963-4).
• 2010 : Elizabeth Goodman, Lady Gaga : Critical Mass Fashion, St. Martin’s Press (ISBN 0-312-66840-6)
• 2010 : Paul Lester, Gaga, Lady Gaga : Looking for fame : The life of a pop princess (ISBN 1-849-38405-3)
• 2010 : Johnny Morgan, Gaga, Sterling Publishing (ISBN 1-4027-8059-1)
• 2010 : Sarah Parvis, Lady Gaga, Andrews McMeel Publishing (ISBN 0-7407-9795-6)
• 2010 : Helia Phoenix, Lady Gaga: Just Dance – The Biography, Orion Publishing Group, (ISBN 978-1-4091-1567-0)

Bibliographie francophone

• 2011 : Erwan Chuberre, L'intégrale – Lady Gaga, City, (ISBN 978-2-8489-9444-4)
• 2011 : Marielle Cro, Lady Gaga : Naissance d'une icône – L'ascension fulgurante de celle qui a surpassé Madonna en quelques mois, Leduc, (ISBN 978-2-3528-8557-3)

Liens externes

• (en) Site officiel
• (en) Lady Gaga sur Allmusic
• (en) Lady Gaga sur AllRovi
• (fr) Lady Gaga sur DMOZ
• (fr) Lady Gaga sur IMDb

Voir aussi

• Liste des récompenses et nominations de Lady Gaga
• Liste des artistes ayant vendu le plus de disques
• Liste des albums les plus vendus
• Liste des singles les plus vendus