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Utilisateur:Rahimbou92/Brouillon

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Élu premier Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Ahmed Ben Bella écarte toute opposant à son pouvoir. Il suspend la constitution du 3 Octobre 1962 pour imposer sa vision sur l’Algérie indépendante.

Contexte historique[modifier | modifier le code]

Après la déclaration de l’indépendance le 5 Juillet 1962 par le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne dirigé par Benyoucef Benkhedda, dont l’autorité a été contesté par le [[Conseil National de la Révolution Algérienne qui l’accuse de forfaiture et d’usurpation de pouvoir, la crise politique de l’été 1962 commence rivalisant les fractions de la révolution Algérienne du GPRA, le CNRA, l’armée des frontière et l’armée de l’intérieur, que les divergences ont fini par se divulguer. Un nouveau bureau politique du Front de Libération National a été créé à la ville de Tlemcen appelé « Groupe de Tlemcen » et composé notamment d’Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Rabah Bitat, Mohamed Khider et d’autres personnalités, avec Ahmed Boumendjel porte-parole qui annonce qu’Ahmed Ben Bella et ses partisans ont constitués un Bureau Politique chargé de prendre en main les destinées de l’Algérie. Suites aux discordes entre les dirigeants historiques de la Révolution et l’éclatement de la guerre des Wilaya, le groupe se sépare, appelant par la suite à précéder l’intérêt de l’Algérie avant toute considération, et surtout l’arrêt des combats entre les unités de l’[[Armée de Libération Nationale revendiqué par les protestations populaires qui criaient « Huit ans de guerre Ça suffit ».

Election de Ahmed Ben Bella premier Président de l’Algérie[modifier | modifier le code]

Ahmed Ben Bella se distingue parmi les chefs de la révolution surtout par ses ambitions politiques et noue des alliances dans plusieurs les Wilaya de la révolution, il s’impose désormais comme potentiel Président de l’Algérie. Le 9 Septembre 1962 Ahmed Ben Bella soutenu par le commandant de l’Etat-major de l’ALN (Armée des Frontières), le colonel Houari Boumédiène, entre à Alger. L’Assemblée Nationale Constituante présidée par Ferhat Abbas proclame le 25 Septembre 1962 la naissance de la République Algérienne Démocratique et Populaire et désigne Ahmed Ben Bella pour former le premier gouvernement. Quatre jours plus tard il sera élu par cette assemblée comme le premier président de l’Algérie indépendante.

Le règne politique du Président Ahmed Ben Bella[modifier | modifier le code]

Ahmed Ben Bella établit un régime personnel, autoritaire, épurant le FLN, l’Armée nouvellement fondé et l’administration hérités de la révolution. Il réduit la révolte en Kabylie et l’insurrection au sud à Biskra et emprisonne Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed et le Colonel Mohamed Chabani chef de la 6éme Zone militaire ; qui réussissent à échapper sauf le colonel Mohamed Chabani, il sera condamné à mort. Il écarte aussi Ferhat Abbes et le Secrétaire Général du FLN Mohamed Khider pour consolider son pouvoir et interne tout opposant à son régime.

Abrogation de la constitution le 3 Octobre 1963[modifier | modifier le code]

Le 3 Octobre 1963, Ahmed Ben Bella abroge la constitution qui était adoptée le 8 Septembre 1963 par l’Assemblée Constituante. En 1964, Ahmed Medeghri Ministre de l’Intérieur est forcé à la démission, puis Ahmed Kaïd Ministre du Tourisme quitte le gouvernement et Abdelazziz Bouteflika Ministre des Affaire Étrangères est mis fin à ses fonctions et enfin Chérif Belkacem limogé du Ministère de l’Orientation Nationale. Ahmed Ben Bella qui était président de la République, chef de gouvernement, et secrétaire général du FLN, élargit ainsi ses prérogatives en s’appropriant les portefeuilles de l’Intérieur, de l’Information et des Finances.

Le redressement révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Le 19 Juin 1965, le Ministre de la Défense Nationale Houari Boumédiène, entouré des membres du « Clan Oujda », Ahmed Medeghri, Ahmed Kaïd, Abdelazziz Bouteflika et Chérif Belkacem, renverse Ahmed Ben Bella dans un mouvement appelé le Redressement Révolutionnaire.


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ali Haroun raconte la crise de l’été 62 [1]
  • Ben Bella-Bouteflika : du château d'Aulnoy à l'hommage national [2]
  • LA CRISE DE L’ÉTÉ 1962 : LE COUP DE FORCE DE LA COALITION BEN BELLA-BOUMEDIENE [3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]