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Jean Turquet, né au hameau de Pradelette commune de Clugnat dans le département de la Creuse le et mort dans cette même commune le , est un médecin français explorateur des zones polaires.

Né le 20 dans le hameau de Pradelette, commune de Clugnat, dans le département de la Creuse en France. Il est le fils de Pierre Turquet (cultivateur) et de Marie Vaury son épouse[1]. Après des études à l'école primaire de Clugnat et la poursuite au lycée de Guéret il obtient son doctorat en médecine à la faculté de Paris, ainsi qu'une licence es-sciences naturelles[2].

Médecin au service de l'assainissement de la préfecture de la Seine durant 5 ans[3].

Du 1er novembre 1901 à 1903 Il obtint une bourse préparatoire de voyage, au muséum d'histoire naturelle de Paris[4].

De 1903 à 1905 Il participe en tant que naturaliste[5] à l’expédition du bateau le "Français" en Antarctique.

A son retour, il escompte mais en vain obtenir la chaire de botanique du muséum d'histoire naturelle de Paris, qui pourtant lui avait été promise avant son départ. Déçu, il rejoint ses parents durant neuf mois dans leur petite ferme familiale à Clugnat. Le 1er décembre 1905 le directeur du muséum le fait nommer simple préparateur dans un laboratoire de hautes études, ce qui lui permet de vivre modestement durant neuf ans.

Après la "grande guerre", en 1918 Il s'installe comme Médecin généraliste dans la commune de Clugnat[6].

Il est élu Maire de Clugnat de 1925 à 1929[7].

C'est dans la commune de Clugnat qu'il décède le 16 mai 1945.

L'expédition en Antarctique

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Circonstances du recrutement

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Le Commandant Jean Baptiste Charcot initiateur de la 1ère expédition Française en Antarctique qui part du Havre le 15 aout 1903 à bord du bateau "le Français", ne quitta la France que le 31 aout suite à un accident mortel et des avaries matérielles. En escale à Pernambouc, trois membres de l’état major du Commandant Charcot abandonnèrent la mission. C'est alors que le commandant du bateau le Français contacte le directeur du muséum d'histoire naturelle M. Edmond Perrier, directeur de l’établissement afin d'avoir un naturaliste qui sera en charge de la botanique et de la zoologie de l’expédition. M. Perrier désigne tout naturellement M Jean Turquet pour effectuer cette fonction (en sachant que l’état major de cette expédition ne reçoit aucun appointement). M Charcot accepte cette charge et s'adjoint comme collaborateur M. Gourdon. Ces deux scientifiques rejoignent en décembre l’expédition à l'escale de Buenos-aires[5].

C'est après une dernière escale dans les terres Magellaniques[8] que s'effectue vraiment le départ vers l’Antarctique le 27 janvier 1904. Ils arrivent le 5 mars sur l'île Wandell (actuellement nommé Booth). C'est sur ce lieu que s'effectue l'hivernage, jusqu'au 26 décembre 1904. Ensuite l’expédition est écourtée suite à de graves avaries à la coque du "Français", le retour s'effectue vers Buenos-aires pour une mise en cale sèche pour réparation[5].

Travail accompli en Antarctique

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En tant que botaniste et zoologue de l’expédition, durant de longs mois de prospection, dans des conditions de rudesse extrême, il prélève et recueille de nombreux échantillons animal et végétale qui représentent environ 1200 bocaux[6].

De retour en France en avril 1905, il participe alors à des conférences[9].

Cette collecte donnera ensuite un travail important d'analyses aux membres du muséum, de la faculté de médecine et de pharmacie, ce qui à terme a permis la rédaction d'une cinquantaine de mémoires[6].

Et c'est en termes élogieux que le Commandant Charcot résume son expédition[10] « Je suis heureux de pouvoir affirmer une fois de plus que c'est grâce à la persistance et l'ardeur au travail de mes camarades que l’expédition a pu réussir et les remerciements que je leur adresse sont d'autant plus chaleureux qu'ils m'ont permis ainsi d'affirmer notre succès sans que je puisse être taxé de vanité personnelle ».

  • Timbre émis en 1997 à l’effigie de M. Jean Turquet[11].
  • Promu Chevalier de la Légion d'honneur en juin 1906[12].
  • Une rue de la commune de Clugnat porte son nom.
  • Une plaque commémorative est apposée sur la place principale de Clugnat.
  • Son nom est attribué à une nouvelle espèce dans le genre cordylochele, cordylochele turqueti (archives Ifremer)[13].
  • Son nom est attribué à une nouvelle espèce dans le genre hydroides, schizotricha turqueti (archives Ifremer)[14].

Notes et références

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  • Récits et conférences consécutifs à son expédition.
  • Notes relatives à la cryptogamie et ses observations médicales.
  • Jean Turquet, « La vie animale au pôle sud - La vie végétale au pôle sud », dans Jean-Baptiste Charcot, Le Français au pôle sud, Paris, Flammarion, (lire en ligne), p.415 à 433 et p.434 à 443

Bibliographie

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  • Jean-Baptiste Charcot, Expédition antarctique Française Journal de l’expédition (1903 -1905), Paris, Masson et Cie, , 119 p. (lire en ligne)
  • E. L. Bouvier, Expédition antarctique Française (1903 - 1905) : Arthropodes, Paris, Masson et Cie, , 67 p. (lire en ligne), p.33 - p.34 - p.37
  • Armand Billard, Expédition antarctique Française (1903 - 1905) : Hydroïdes, Paris, Masson et Cie, , 20 p. (lire en ligne), p.1 -p.3 - p.13 - p.17
  • J. Cardot et J. Hariot, Expédition antarctique Française (1903 - 1905) Botanique : Mousses - Algues, Paris, Masson et Cie, , 28 p. (lire en ligne), Mousses p.1 - p.3 - p.5 - p.8 / Algues p.1 - p.2 - p.6

Liens externes

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