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Utilisateur:Les Amis de Spirou/BD fr

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Histoire[modifier | modifier le code]

Les débuts[modifier | modifier le code]

En 1910, il lance L'Intrépide, puis un an plus tard Cri-Cri.[1]

Devant le succès des illustrés pour jeunes, plusieurs maisons d'éditions se lancent dans le marché. Les Éditions de Montsouris lancent Pierrot, Lisette et Guignol.

Description de l'image.

L'Age d'or des périodiques[modifier | modifier le code]

Bibi Fricotin par créé par Louis Forton dans Le Petit Illustré en 1924. A sa mort ses séries sont reprises par Aristide Perré pour Les Pieds Nicklés et Gallaud pour Bibi Fricotin.

Offenstadt créé Boum, Hardi et Junior. Les bande dessinées françaises commencent à se multiplier avec des auteurs comme Mat,

En 1934, parait la première bande dessinée française quotidienne avec Professeur Nimbus de André Daix.

La guerre[modifier | modifier le code]

Junior et L'Audacieux[2]

Certain journaux tentent de continuer à publier en zone occupée, comme Pierrot, Lisette ou encore Filette, avec parfois des pages blanches synonymes de censure allemande, mais ils disparaissent en 1942. En 1943, nait Le Téméraire, un journal ouvertement acquis à l'idéologie de l'occupant et qui disparait le 1er aout 1944 durant la libération. Il s'agit du premier grand journal de bande dessinée avec que du matériel français capable de réaliser avec les périodiques américains. Malgré sa propagande, l'humour y est présent et les récits d'aventure sont de bonnes qualités et permet à de jeune dessinateur comme Raymond Poïvet et Jean Ache de débuter dans le métier. Parmi les auteurs marquant il y a Auguste Liquois. D'autres journaux collaborationnistes verront le jour comme Le Mérinos ou Fanfan la Tulipe qui sont d'une qualité bien moindre. Les Cahiers d'Ulysse est des rares journal de récit complet qui parait de 1941 à 1942 remplacé ensuite par Sélections Prouesses et Odyssée. En novembre 1944, Marijac créé le périodique Coq hardi qu'il réalise presque entièrement.

Après guerre[modifier | modifier le code]

Malgré les pénurie de papier, de nombreux titres réapparaissent. Les premiers éditeurs à avoir droit au papier pour paraitre sont ceux qui ont joué un rôle dans la résistance. En quelques années, les éditeurs et les journaux se multiplie. La BD américaines a du mal a revenir sur le marché français à cause de l'opposition de la droite catholique et des communistes. Certains restes dans le sud et des villes comme Lyon ou Nice deviennent des hauts-lieux de la BD françaises. Parmi les journaux qui renaissent Lisette, Pierrot ou Filette. Les journaux français se heurtent désormais à la concurrence de journaux belge de grande qualité comme Tintin ou Spirou. En réponse, en 1949 est voté la loi sur les publications de jeunesse qui oblige les éditeurs à tenir compte des normes éducatives et réserve notamment la BD aux enfants.

Marijac fait de Coq hardiun hebdomadaire et augmente le nombre de dessinateurs qui y participent. C'est le premier journal de BD d'après-guerre en qualité et en tirage. On y trouve des signatures comme Raymond Cazanave ou Le Rallic. Fort de son succès, il lance une vingtaine de périodiques avec notamment Mireille en 1953 qui s'adresse aux filles, mais avec des histoires plus captivante que les traditionnelles BD pour filles à l'eau de rose, mais qui disparaitra quelques années plus tard. Il lance aussi Frimousse en 1959, d'abord pour publier des séries anglaises, puis remplacer par des BD françaises son tirage va dépasser les 200 000 exemplaires. Pour les plus petits, il lance Nano et Nanette avec des BD étrangères. Dans les années 1960, Marijac délaisse son entreprise et ceux qui s'en occupe ne sont pas toujours compétents. Ses périodiques, dont Coq hardi, s'éteigne petit à petit et après quelques tentatives de relances à la fin des années 1960, Marijac prend sa retraire, n'étant pas inspiré par la nouvelle bande dessinée qui émerge.

Le 18 mai 1945, le journal Le Jeune Patriote, proche des résistants du PCF, devient Vaillant. Son contenu est entièrement français, bien qu'inspiré par les BD américaines. Son audience est assez limité, malgré la qualité de ses publications. On y trouve notamment les signature de Raymond Poïvet avec Les Pionniers de l'Espérance ou José Cabrero Arnal avec Placid et Muzo et Pif le chien. Dans les années 1950, celle de Jean Tabary ou Christian Godard. En mai 1962, Vaillant change de formule, pour ressembler aux périodiques à succès de l'époque. De plus, les auteurs sont renouvelés dans les années 1960 avec des jeunes qui débutent et des auteurs plus expérimentés débauchés chez la concurrence, Gérald Forton, André Chéret, Christian Gaty, Michel Greg, Marcel Gotlib qui créé le personnage de Gai-Luron ou encore Nikita Mandryka et son Concombre masqué.

Le , Vaillant devient Pif Gadget, du nom du héros Pif le chien le plus emblématique de l'hebdomadaire. La formule est simple, chaque semaine un gadget et des bandes dessinées avec des histoires complètes. C'est le premier journal à faire ça. Dans les signatures, Roger Lecureux et André Chéret crées Rahan, Jean Ollivier et Kline crées Loup Noir, Christian Godard et Mic Delinx créés La Jungle en folie, Hugo Pratt créé Corto Maltese, celui ci est inconnu en France lors de sa création. Quelques années après, le journal subit des changements de direction. Le ton change, les grandes BD sont remplacées par des adaptations de séries télévisées. Les dessinateurs de Vaillant sont renvoyés, jugés peu commerciaux, et c'est le gadget qui devient le principal argument commercial à la place des BD. Face aux critiques, la direction change de ton et renouvellent sa génération d'auteurs.

Le marché de la presse catholique est partagé entre les éditions Fleurus et Bayard-presse. Fleurus avec Cœurs vaillants, Ames Vaillantes et Fripounet et Marisette. Avec des équipes composés d'auteurs d'avant guerre et de débutant comme Frédéric-Antonin Breysse, Robert Rigot, Pierre Brochard, Noël Gloesner, Alain d'Orange ou encore Guy Mouminoux. En 1957, le journal adopte le format des concurrent et lance un supplément intitulé J2. En 1963, les journaux changent de noms, Cœurs vaillants devient J2 Jeunes et Ames Vaillantes devient J2 Magazine. En 1969, nouveau changement nom J2 Jeunes prend le nom de Formule 1 et J2 Magazine devient Djin tout en fessant appel a de nouveaux dessinateurs.

Bayard-presse qui change de nom pour La Bonne presse édite Bayard et Bernadette. Il faut beaucoup de temps aux journaux pour abandonner l'histoire en image pour la bande dessinée avec phylactère. C'est dans les années 1950 que la transition se fait doucement. Beaucoup d'auteurs collabore aussi pour Fleurus. Bernadette se spécialise dans les histoires héroïques avec notamment la signature de Gervy. Bayard publie un peu plus de BD avec Loyd Pétillot ou Pierre Forget. En 1956, ils sont les premiers journaux français a être publiés en offset. Bayard change de formule et entend de lancer des personnages à succès. Suivi quelques années plus tard par Bernadette. En 1961, Bayard devient mensuel et change de nom pour devenir Record avec de nouvelles BD à succès comme Iznogoud par René Goscinny et Jean Tabary. Peu à peu, record se transforme sous l'impulsion de dirigeant peu inspiré et finit par disparaitre en 1973, même s'il réapparait sous le titre Dossier Record, mais sans la BD. En 1962, Bernadette publie une nouvelle héroïne intitulée Nade, le succès est tel que le journal change de nom pour adopter Nade. En 1966, il est fusionné avec Lisette et disparait en 1974. Bayard lance de nouveaux journaux jeunesse comme Pomme d'Api, Okapi ou Astrapi sans que la BD ne devienne importante dans ses journaux.

Les éditions de Montsouris ne comprennent pas le changement qui s'opère dans les journaux pour enfants et ne change pas leur stratégie de publication d'histoire à l'eau de rose. Lisette reparait après guerre sans changement par rapport à sa formule d'avant guerre. Majoritairement composé de romans illustrés et d'une seule bande dessinée signée Rob-Vel. Elle change de formule au milieu de années 1950 en intégrant beaucoup plus de BD. Avec les années soixante, le journal se modernise, avec de nouvelle BD qui remplace au fur et à mesure les anciennes. En 1966, Lisette reprend Nade. Le journal est récupéré par des rédacteurs qui pense plus à l'esthétique qu'au gout des lecteurs. Le lectorat de Lisette s'érode progressivement. Il est racheté par le groupe Chapelle qui disparait l'année suivante. Une nouvelle formule de Pierrot destinée au plus jeune parait au début des années 1950. Marijac assure la direction pendant plusieurs années et de nouvelles histoires de Zig et Puce paraissent. En mars 1955, nouveau changement de formule pour toucher les lecteurs plus âgées. Christian Godard débute avec Le Narcisse d'argent. Des auteurs comme Pellos y publie. Pierrot continue pourtant de perdre des lecteurs. Marijac quitte la rédaction et il devient mensuel. Nouvelle formule avec changement de nom pour Pierrot Champion. Les lecteurs ne suivent toujours pas et il disparait au début des années 1960.

Le groupe Cino Del Duca, connu avant guerre pour ses séries américaines, crée après guerre le journal Tarzan. Outre Tarzan, le reste du journal est composé de BD française et italienne. Le dessinateur principal est René Giffey. Le journal change et devient Hurrah, puis fusionne avec L'Intrépide en 1959. Il enchaine les changement de formule sans arriver à renouer avec le succès. L'Intrépide débute en 1948 avec principalement des BD américaines et italiennes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire p15
  2. age dor p139

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]