Utilisateur:Jean-Lucien Sanchez/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Lucien Sanchez est un historien français, spécialiste du bagne colonial de Guyane française.
Il est chargé d'études historiques au ministère de la Justice (DAP/PMJ5) et chercheur associé au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP, UMR CNRS 8183)[1].
Il est membre du comité de rédaction et chargé d'édition (expositions virtuelles) du site Criminocorpus[2].
Il a été conseiller scientifique de plusieurs expositions consacrées au bagne de Guyane et a travaillé sur l'architecture pénitentiaire du Maroni[3].

Biographie :[modifier | modifier le code]

Jean-Lucien Sanchez est un ancien élève de l'Institut d'études politiques de Toulouse. Il a rédigé en 2009 un doctorat en histoire contemporaine sous la direction de Gérard Noiriel à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales intitulé La relégation des récidivistes en Guyane française. Les relégués au bagne colonial de Saint-Jean du Maroni, 1887-1953[4].

Ouvrages :[modifier | modifier le code]

  • A perpétuité. Relégués au bagne de Guyane, préface de Marc Renneville, Paris, Vendémiaire, 2013, 310 p[5].

Chapitres d'ouvrages collectifs :[modifier | modifier le code]

  • « Les convois de forçats en direction des bagnes coloniaux : l'exemple du Martinière », in Pierre Prétou (dir.), Fureur et cruauté des capitaines en mer, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012, pp. 236-251[6].
  • « L'anthropométrie au service de l'identification des récidivistes : l'exemple des relégués en Guyane française », in Pierre Piazza (dir.), Aux origines de la police scientifique : Alphonse Bertillon, précurseur de la science du crime, Paris, Karthala, 2011, pp. 189-201[7].
  • « La relégation des récidivistes : enjeux politique et pénal », in Jean-Pierre Allinne, Mathieu Soula (dir.), Les Récidivistes. Représentations et traitements de la récidive XIXe-XXe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010, pp. 155-168[8].
  • « Identifier, exclure, régénérer. La relégation des récidivistes en Guyane (1885-1938) », in Marco Cicchini, Michel Porret (dir.), Les sphères du pénal avec Michel Foucault, Lausanne, Antipodes, 2007, pp. 139-153[9].
  • « Jean Galmot au Maroni : un concessionnaire libre sur un territoire aliéné (1907-1913) », in Serge Mam-Lam-Fouck, Jacqueline Zonzon (dir.), L’histoire de la Guyane. Depuis les civilisations amérindiennes, Matoury, Ibis Rouge Editions, 2006, pp. 407-426[10].

Articles :[modifier | modifier le code]

  • « Les incorrigibles du bagne colonial de Guyane. Genèse et application d'une catégorie pénale », Genèses (revue), 2013, 91, pp. 71-95[11].
  • « La relégation des femmes récidivistes en Guyane française, 1887-1907 », Crime, histoire & sociétés, 2013, 17, pp. 77-100[12].
  • « Alphonse Bertillon et la méthode anthropométrique », Sens dessous, 2012, 10, pp. 64-74[13].
  • « La discipline au bagne colonial. Les relégués collectifs au pénitencier de Saint-Jean du Maroni, Guyane française », Histoire Pénitentiaire, 2011, 10, pp. 67-87[14].
  • « La douloureuse histoire du forçat innocent Philibert Gaucher », Criminocorpus, Dossier thématique n° 2 : Les bagnes coloniaux, 2011[15].
  • « L’anthropométrie au service de l’identification des récidivistes : l’exemple de la relégation en Guyane française », Criminocorpus, Dossier thématique n° 5 : Bertillonnage et polices d’identification, 2011[16].
  • « La relégation (loi du 27 mai 1885) », Criminocorpus, Dossier thématique n° 2 : Les bagnes coloniaux, 2005[17].
  • « Les lois Bérenger (lois du 14 août 1885 et du 26 mars 1891) », Criminocorpus, Dossier thématique n° 1 : Autour des archives d’anthropologie criminelle, 2005[18].

Catalogues d'exposition :[modifier | modifier le code]

  • « Les relégués en Guyane », in Jean-Marc Berlière, Pierre Fournié (dir.), FICHES ? Photographies et identification 1850-1960, Paris, Perrin, 2011, pp. 79-80[19].
  • Dominique Darbois. Regard sur le bagne, La Seyne-sur-Mer, Saint-Martin-de-Ré, Maison du patrimoine et de l'image, Musée Ernest Cognacq, 2010, 52 p[20].
  • Les artistes du bagne. Chefs-d'œuvre de la débrouille 1748-1953, La-Seyne-sur-Mer, Musée Balaguier, 2010, 144 p[21].
  • « La "camelote" au bagne », in Musée des Beaux-Arts de Chartres, L’artisanat du bagne, ville de Chartres, 2009, pp. 19-23[22].
  • Itinéraire d’une utopie, Saint-Martin-de-Ré, Musée Ernest Cognacq, 2006, 94 p[23].

Liens externes :[modifier | modifier le code]

Notes et références :[modifier | modifier le code]

  1. http://www.cesdip.fr/spip.php?article701
  2. http://criminocorpus.org/qui-sommes-nous/212/
  3. http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00863109
  4. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00506778
  5. http://www.editions-vendemiaire.com/index.php?mact=Catalogue,cntnt01,ouvrage,0&cntnt01ouvrage_id=69&cntnt01returnid=75
  6. http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3030
  7. http://www.karthala.com/hommes-et-societes-histoire-et-geographie/2473-aux-origines-de-la-police-scientifique-alphonse-bertillon-precurseur-de-la-science-du-crime-9782811105501.html
  8. http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2533
  9. http://www.antipodes.ch/liste-des-titres/96
  10. http://www.ibisrouge.fr/livre.php?ref=310
  11. http://www.geneses.cnrs.fr/
  12. http://chs.revues.org/
  13. http://sensdessous.files.wordpress.com/2013/03/sd-10-article-sp-5.pdf
  14. http://criminocorpus.revues.org/1756
  15. http://criminocorpus.revues.org/338
  16. http://criminocorpus.revues.org/365
  17. http://criminocorpus.revues.org/181
  18. http://criminocorpus.revues.org/132
  19. http://www.histoire.presse.fr/livres/xixe-xxie/fiches-photographie-et-identification-1850-1960-01-03-2012-43644
  20. http://www.alienor.org/musees/index.php?/fre/La-liste-des-villes/Saint-Martin-de-Re/Musee-Ernest-Cognacq/Vie-du-musee-actualites/Regard-sur-le-bagne
  21. http://www.la-seyne.fr/joomla/images/stories/laseyne/pdf/Catalogue-Balaguier.pdf
  22. http://www.chartres.fr/culture/arts-et-spectacles/musee-des-beaux-arts/boutique-du-musee/
  23. http://criminocorpus.org/bibliographie/ouvrages/132156/
  24. http://criminocorpus.org/