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Utilisateur:Iheartnara/Brouillon

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Postérité sous le régime post-communiste[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1970, c'est le Docteur géologiste Alexander Avdonin qui a repéré la tombe qui contenait cinq sur sept des membres de la famille impériale, ainsi que quatre des servants qui sont morts à leurs côtés[1], pour un total de neuf individus enterrés dans cette tombe. Cette découverte et son emplacement sont gardés secrets jusqu'à la chute de l'Union Soviétique en 1991[1].

À partir du moment ou les informations sont divulguées en 1991, des investigations anthropologiques officielles sont mises en place. Les neuf squelettes ont été déterrés et envoyés pour effectuer des tests ADN par Dr. Peter Gill, au Service des sciences médico-légales, au Royaume-Uni et à Dr. Pavel Ivanov, un généticien Russe[1]. Suite aux analyses, des tests ADN de nature nucléaire ont confirmé que quatre des neuf corps appartiennent au à la Tsarine Alexandra, ainsi qu'à ses enfants Olga, Tatiana et Anastasia[1][2]. Pour l'identification du Tsar Nicholas II, des tests ADN avec ses descendants ainsi qu'un échantillon de sang conservé sur une chemise que celui-ci avait laissé au Japon lors d'une visite quelques années avant sa mort[2].

Le Dr. Gill a eu accès à des échantillons de sang du prince Philip, duc d'Edimbourg, descendant direct de la Tsarine Alexandra[3]. Les résultats ont confirmé que les échantillons de sang et les ossements présentent des correspondances génétiques entre le prince Philip et la Tsarine Alexandra[1]. Pour identifier Nicholas II, Dr. Gill a utilisé la même technique en comparant les résultats avec ceux de la princesse Xenia Alexandrovna de Russie et d'un Duc écossais, qui sont des descendants éloignés du Tsar[4]. Les résultats se sont avérés positifs, signifiant que les deux membres de famille éloignée ont des liens ADN avec le Tsar russe Nicholas II[4].

À l'été 2007, un groupe amateur d'archéologues ont découvert des fragments de deux corps à environ 70 mètres de la tombe principale. Cette découverte et les tests ADN ont été poursuivi par Dr. Sergei Pogorelov, Directeur Député de l'Institut archéologique de la région de Sverdlovsk qui a pu retirer 44 dents et fragments osseux[1]. Il a pu confirmer que c'était un garçon âgé de 12 à 15 ans et une fille âgée entre 15-19 ans par la morphologie et l'anatomie des hanches[1][5].

Cette découverte qui correspond au profil du jeune Alexis et Maria a fait vite sauter aux conclusions à savoir qui est enterré là. Ils ont comparé cet ADN avec celui de la Tsarine, avec la même technique utilisée lors des tests avec les trois autres enfants dans trois laboratoires différents: à Moscou, à l'Université du Massachussetts et dans un laboratoire de médecine légale du Canada[5]. Le résultat est sorti positif, confirmant que c’est les deux enfants manquants de la famille Romanov, Alexis et Maria.

  1. a b c d e f et g (en) Michael D. Coble, Odile M. Loreille, Mark J. Wadhams et Suni M. Edson, « Mystery Solved: The Identification of the Two Missing Romanov Children Using DNA Analysis », PLOS ONE, vol. 4, no 3,‎ , e4838 (ISSN 1932-6203, PMID 19277206, PMCID PMC2652717, DOI 10.1371/journal.pone.0004838, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Margarita Nelipa et Helen Azar, « "Romanov Imperial Bones Revisited: why does doubt remain about who is buried in the St. Petersburg Fortress?" Margarita Nelipa and Helen Azar », Academia, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  3. Michael D. Coble, « The identification of the Romanovs: Can we (finally) put the controversies to rest? », Investigative Genetics, vol. 2, no 1,‎ , p. 20 (ISSN 2041-2223, PMID 21943354, PMCID PMC3205009, DOI 10.1186/2041-2223-2-20, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Emilie le Beau Lucchesi, « How Scientists Identified the Remains of the Romanovs », sur Discover Magazine (consulté le )
  5. a et b Simone Gilgenkrantz, « Le massacre des Romanov : épilogue génomique », médecine/sciences, vol. 25, nos 6-7,‎ , p. 637–640 (ISSN 0767-0974 et 1958-5381, DOI 10.1051/medsci/2009256-7637, lire en ligne, consulté le )