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Félicité Annick Foungbé, née le 28 juin 1978 à Agboville (Côte-d'Ivoire), est une romancière ivoirienne, connue aussi sous le pseudonyme d' Ornella Welborn Zimo. Après dix-sept ans de carrière littéraire, elle meurt à l'âge de 42 ans, le 16 novembre 2020, avec des œuvres engagées qui ont marqué le microcosme littéraire ivoirien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Romancière depuis 2003, Félicité Annick Foungbé est née le 28 juin 1978 à Agbovile, une bourgade au sud de la Côte-d'Ivoire. Elle possède une Licence ès Lettres et une Maîtrise en Langue et Civilisation britanniques, de l'Université Abidjan (2004). Elle débute sa carrière professionnelle dans le Supérieur privé comme professeure d'anglais de spécialité (2005). Attentive aux questions qui touchent aux droits des femmes et des enfants, elle se spécialise en Gestion des Projets de Développement Durable et Solidarité Internationale (Chaire UNESCO Abidjan), et s'engage dans l'Humanitaire (2009). Elle possède plusieurs certifications internationales dans ce domaine (Gender Studies, etc.). Elle s'engage comme Volontaire des Nations Unies en tant que Traductrice.

Voulant approfondir également les questions liées à la scénarisation, elle obtient un diplôme canadien de réalisateur en cinéma (2013). Mais sa passion pour la littérature va la distinguer avec des œuvres littéraires engagées et des articles influents au niveau social sur la toile, comme analyste politique[1] et bloggeuse. Elle est mariée et mère de deux enfants. Elle meurt, dans la fleur de l'âge, le 16 novembre 2020, à Agboville. Traductrice, elle s'est engagée dans la traduction de quelques-unes de ses œuvres, projet qu'elle ne pourra achever, de même que la publication de sa collection de littérature jeunesse de 20 volumes, dont elle a déjà achevé la rédaction.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Félicité Annick Foungbé ou Ornella Welborn Zimo "fait partie des idoles tant prisées de l'esthétique littéraire ivoirienne"[2].

Elle signe le début de sa carrière littéraire avec le titre Terrible secret (2003), suivront d'autres titres Le treizième apôtre : sectes et obscurantisme en Afrique (2009), La Légende de Manlé (2013), au programme scolaire ivoirien, L'irréversible sortilège (2014), Amoureuse d'un gigolo (2015). Elle compte à son actif des Polars et des thrillers. Environ une vingtaine de titres en dix-sept ans. "Sa plume n'a rien à envier à ces grands noms de la littérature ivoirienne : Maurice Bandama, Tiburce Koffi, Régina Yaou, Isaïe Biron Coulibaly, etc."[3].

Son roman La Légende de Manlé (2013; 2015) a été finaliste en 2012 au Concours de Romans de terroirs, organisé par les éditions du Terroir des Orris, TDO, en France. En 2015, il est élu au Programme scolaire ivoirien et est étudié au Second cycle.

Style littéraire[modifier | modifier le code]

Passionnée de littérature depuis son plus jeune âge, la bibliothèque de son père Médecin y a fortement contribué, elle reste marquée par le réalisme français d'Émile Zola et d'Honoré de Balzac, mais aussi par les écrits de Victor Hugo. Au niveau de l'Afrique francophone, elle revendique une préférence pour Henri Lopes, Emmanuel Dongala, Aminata Sow Fall. Ses références dans le monde anglophone sont, entre autres, le Kényan N'gugi Wa Thiong'o, le Nigérian Wole Soyinka et le Britannique George Orwell.

Une écriture hypertextuelle

Le treizième apôtre est une œuvre hypertextuelle qui envisage de manière imagée la tension entre l'irrationnel et le rationnel dans les sectes[4]. Le paratexte dirige le regard du lecteur vers ces milieux fermés de ces groupes religieux en marge des sociétés africaines et réfractaires au changement. Elle est hétéro-diégétique, avec un narrateur extradiégétique et un autre autodiégétique qui parle à la première personne du singulier. Ainsi, l'auteure, par un usage exagéré de la Bible, pas moins de cent (100) citations bibliques, met en intrigue la violence et l'irrationnel, le psittacisme y révèle le fonctionnement interne des sectes où les divergences administratives cachent des crises institutionnelles. Le treizième apôtre pose un problème épistémologique, le processus critique de compréhension de l'hypertexte ne peut se faire sans la nécessaire exégèse du texte source. Ici, se pose la problématique des mécanismes citationnels où l'hypertexte se perçoit comme transformation ou imitation intertextuelle: "[...] l'énoncé citationnel suppose, pour être apprécié que le lecteur puisse retrouver l'hypotexte sous l'hypertexte".[5] Vu la difficulté de retrouver l'hypotexte, l'interprétation et la relecture hypertextuelles restent donc sujettes à une forme d'objectivité, à partir d'indices formels qui servent de garde-fous[6]. Malgré son "invention composite"[7], cette œuvre de Foungbé n'en demeure pas moins littérature. Elle apparaît comme une œuvre à l'"esthétique ouverte"[8], et surtout une écriture subversive dans son positionnement épistémologique par rapport à la littérature, écriture subversive également parce que critique d'une réalité socioculturelle de l'auteure.

Une esthétique du tragique

Le lecteur constate une constante dans les œuvres de Foungbé, c'est leur tonalité tragique. Dans Le treizième apôtre, l'auteure convoque le tragique grec et dépeint Cyrille avec quelque aspect du héros racinien[9]. Cependant, il reste maître de son histoire, après son expérience mystique du Christ. Le lecteur comprend ainsi que le tragique grec n'est pas le dramatique biblique. Celui-ci laisse toujours ouvert un possible à la volonté de l'homme[10]. L'écriture foungbéenne du tragique révèle un non-dit sur l'auteure, elle-même engagée dans l'Humanitaire, pour la défense des droits de la femme et de l'enfant. On ne peut faire l'impasse sur la violence des sociétés africaines, car l'irrationnel produit la mort à petit feu[11]. Chez Foungbé, la mise en intrigue de la folie, de l'irrationnel et de la violence passe par une palette de motifs : flagellation, horreur, effroi, sarcasme, claustration, injures. La description sans retenue et sans pudeur de la folie et la violence humaine paralyse l'échine dorsale : "L'épée siffle en l'air sans me faire le moindre mal, et je réalise que mon bourreau a décidé de me mener au summum de la peur, avant de me porter le coup de grâce. Lorsque les instants d'après, il commence à faire glisser le métal sur la gorge, je disjoncte complètement" (p.46). Et quand un nouveau dirigeant veut assoir son pouvoir, la cruauté est sacralisée : "Ah! tu ricanes, suppôt de Satan [...] La ceinture siffle en l'air et s'abat sur les épaules nues du treizième apôtre [...] l'instant d'après, tous les acteurs de la scène ont débouclé leurs ceintures et entrent en cadence. Mordu par le cuir impitoyable de tous côtés, son corps martyrisé est recouvert d'ecchymoses et sang" (pp.89-90). Finalement, c'est la fin tragique du héros qui frappe. Dans Bânin: noces ensanglantées, Momba, l'épouse excisée et trahie par son homme, choisit le suicide: "Puisqu'ils en veulent du sang... Fermant les yeux, j'accomplis le rituel des personnes désespérées. Presque aussitôt, le liquide chaud et visqueux s'échappe à flots, tandis que mon corps retombe sur le carrelage humide. Mon être bascule sur les rives de l'au-delà", quand dans La Légende de Manlé, une tragédie africaine, c'est une princesse qui est emmurée vivante, selon la volonté des oracles, pour assurer la pérennité au royaume. La mort de Cyrille, dans Le treizième apôtre, n'est pas racontée, mais supposée et inévitable à cause de son agonie. Une fin tragique et mystérieuse également dans L'irréversible sortilège, roman qui dénonce les affres de la guerre : la moitié d'un village apeurée par l'arrivée du chef de guerre Samory Touré, se transforme en singes par ruse, mais se trouve définitivement condamnée à ce triste sort de vie simiesque.

Le réalisme des descriptions

Considérant l'ensemble du corpus romanesque de Foungbé, l'Éros n'y est pas tabou. Les scènes sensuelles sont décrites avec un réalisme zolien et le lecteur saisit que dans ses romans "Éros constitue un grain de sable qui glisse dans les mécanismes au semblant bien rodés, il affole les codes, remet en question l'ordre social par le plaisir œdipien de l'adultère et du libertinage"[12]. Les antihéros Sophie Gossey dans Terrible secret et Gaëlle Galey dans La Magie de la Saint-Valentin en sont la parfaite illustration. Il y a certainement un copinage sadique entre le sexuel et le tragique dans son écriture, comme l'est la tragédie grecque[13]. Ainsi dans Bânin: noces ensanglantées, les évocations et les descriptions sensuelles accentuent le ton tragique du roman. Possédée par Éros, Momba, dont la caractérisation marquée par une forme de déterminisme, rappelle l'angélisme, la naïveté d'Angélique dans Le rêve de Zola, a perdu toute capacité de discernement et de remise en cause: "Ce soir-là, environ un mois et demi après notre première rencontre, Gnikè découvrit ma nudité. [...] Je me sentais fondre sous ses mains expertes. À l'entrée de mon jardin secret, ses doigts s'animèrent, titillant ma douce sentinelle à n'en point finir. Il y eut un tel déferlement d'orgasme, que j'en frémis encore" (p.22). La métaphore récurrente des doigts symbolise le doigté ou le savoir-faire en amour et le plaisir qu'il procure, mais aussi la main du bourreau et sa violence. Les doigts de Gniké qui étaient autrefois source de plaisir pour son épouse se transforment en ceux d'un bourreau, comme l'ont été les doigts rugueux de l'exciseuse, de sorte que tout rapport sexuel est vécu comme un viol: "Tes doigts m'irritaient profondément. Je ne les avais jamais sentis aussi rugueux. Je réprimais un soupir de soulagement lorsque tu les retiras. Or, le pire restait à venir: ta virilité qui autrefois me fascinait tant, se mua en bourreau en se frayant douloureusement un passage à travers mes chairs meurtris. Je retins mes larmes pour ne pas te fruster" (p.99). Par cette comparaison, l'auteure entrevoit derrière toute pratique de l'excision, une volonté masculine de tuer la femme. Une autre métaphore ambiguë chez Foungbé qui renvoie à la mort et à l'amour est la symbolique de l'eau. Ainsi dans "Mémoire d'un coquillage" du recueil Le bracelet maudit (2017), l'eau peut provoquer l'orgasme et l'instant d'après recouvrir d'un linceul: "Je ressentais cette approche des vagues comme une étreinte fuyante avec quelque fougueux soupirant. Bientôt, mon corps à moitié nu fut peu à peu submergé par les vagues. Hum! Pur délice! [...] Derrière la frêle barrière du bikini, mes tétons se durcirent. J'éprouvai une sensation toute proche de l'orgasme. Ces coquines de vagues qui ne s'arrêtaient pas... Une vague plus puissante me recouvrit d'une dentelle coûteuse ou d'un linceul. Ces amours avec la mer finissent parfois mal. Je me redressai d'un bond, brutalement ramenée à la réalité par l'eau froide et salée qui s'incrustait dans ma bouche, mon nez et mes oreilles. Le gredin entendait conclure l'intermède au fond des flots! que non!" (p.82).

Dramatisation d'une scène anodine et ordinaire d'une virée à la plage. Dans La Légende de Manlé, la fin de l'œuvre est marquée par une pluie abondante et bénéfique, signe que le sacrifice de Manlé a été agréé. Cependant, l'eau des cascades du pays de Foungbé, bienfaisante et apaisante, fait rêver le lecteur, comme s'il y était, enveloppé par une aura de fraîcheur: "Les jeunes filles se débarrassent de leurs étoffes lourdes. Vêtues de cotonnade légère, elles savourent la pureté de l'air et marchent à petits pas sur les pierres humides, enchantées de la sensation de chatouillis sous leurs talons. En face d'elles, se tient la chute majestueuse. La saison des pluies a rempli les réservoirs. Le grondement de l'eau se jetant sur les pierres est perceptible dans un rayon assez vaste. Elle s'écoule en une gigantesque coulée cristalline depuis le sommet des roches, éclaboussant la végétation alentour. Incapables de résister à l'appel de l'eau fraîche et limpide, elles avancent avec précaution sur les pierres émoussées. Les voilà au pied de la chute, enveloppées par le torrent tumultueux" (p.139). L'écriture de Foungbé théâtralise une scène de vie ordinaire, comme s'il s'agit d'un parcours initiatique: la récompense de la beauté de la chute et de la fraîcheur, après un dépouillement personnel et une marche précautionneuse dans l'eau, évitant le risque d'une dangereuse glissade.

La création romanesque de Foungbé intègre des genres antiques, classiques et postmodernes, y compris l'oralité africaine, et convoque divers registres (le merveilleux, l'ironie, le comique) qui décloisonnent son écriture des canons littéraires traditionnels. Cette intergénérécité, alchimie esthétique entre la tragédie, le tragique, le conte et son merveilleux, le bilinguisme et le style balzacien est caractéristique de ses productions littéraires, proches des particularismes de la poétique du roman francophone ouest-africain postcolonial, mais nécessairement ouverts à un universalisme des formes et des genres du romanesque. "Pouvoir et savoir avec dextérité fondre deux genres littéraires, à savoir la poésie et le roman, dans le seul moule resplendissant de la beauté c'est s'inscrire indubitablement dans le panthéon des grands. Et ils ne sont que trop rares, voire rarissimes, les écrivains qui réussissent ce savant brassage"[14]. Le roman foungbéen est donc médiation interculturelle entre le roman et la poésie, l'oralité et la littérarité, l'ancien et le nouveau, le traditionnel et le moderne, le particulier et l'universel[15].

Publications[modifier | modifier le code]

- Terrible secret, Roman (2003).

- Le treizième apôtre : sectes et obscurantisme en Afrique, Roman (2009; 2013).

- La Légende de Manlé, Roman (2013; 2015).

- Probo koala: mémoire putride, Roman (2013).

- Bânin: noces ensanglantées, Roman (2014).

- L'irréversible sortilège, Roman (2014).

- Amoureuse d'un gigolo, Nouvelles (2015).

- La Magie de la Saint-Valentin, Roman (2015), sous le pseudonyme Ornella Welborn Zimo.

- Meurtre à rue des jardins, Thriller (2016; 2018).

- Le bracelet magique, Nouvelles (2017).

- Le prix de la haine, 2 vol., Thriller (2018).

- Julius Cæsar et le Cœur primitif, Roman (2018).

- Ballade au clair de lune, Roman (2018).

- La sérénade du vampire, Roman (2018)

- Le rêve moscovite, Thriller (2019).

- Un parfum d'inceste, Thriller (2020).

- La Magie de l'amour, Roman (2020).

Œuvres traduites en anglais :

- Scent of Scandal, 2 vol., Thriller (2018; 2020).

En plus de ses nombreux articles sur son blog[16], ses contributions comme analyste politique, ont été reprises par plusieurs plateformes du Web:

- "Africaines mutilées dans leur féminité, combien de temps encore ?"[17]

- "Afrique : quelles voies pour protéger l'enfance ?"[18]

- "Côte-d'Ivoire : libéralisons le transport urbain !"[19]

- "Journée de l'enfant africain : comment défendre les handicapés ?"[20]

- "Accès à l'eau potable: les raisons du calvaire des Abidjanais"[21]

- "Développement: la plaie du fétichiste"[22]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Félicité Annick Foungbé a été pendant quelques années analyste politique sur www.unmondelibre.org et www.libreafrique.org.
  2. Abdala Koné, « La Magie de la Saint-Valentin d'Ornella Welborn Zimo: Un chant d'amour dans un label esthétique », Le Nouveau Courrier n°1238,‎ , p. 6.
  3. Sylvestre Ouréga, « Des mots de Sylvestre Ouréga sur La Légende de Manlé de Félicité Annick Foungbé », Le Nouveau Courrier n.966,‎ , p. 6
  4. Serge De Souza, « Foungbé et l'esthétique de l'irrationnel dans Le treizième apôtre », sur www.foungbefelya.com, 16 décembre 2020.
  5. Nicole Biagioli, « Narration et intertextualité, une tentative de (ré)conciliation, », Cahiers de Narratologie 13,‎ , p. 1-24
  6. Serge De Souza, « Foungbé et l'esthétique de l'irrationnel dans le treizième apôtre », sur www.foungbefelya.com, 16 décembre 2020.
  7. Franck Wagner, « Les hypertextes en question : notes sur les implications théoriques de l'hypertextualité », Études littéraires 34 (1-2),‎ , p. 297-314
  8. Umberto Eco, L'oeuvre ouverte, Paris, Seuil, , p. 29
  9. Cyrille, le héros foungbéen, sait que sa mort est inévitable, son histoire est celle d'une chute. Comme le définit Racine, "Il faut que le personnage devienne malheureux par sa faute, tombe d'une grande félicité, et d'un rang très considérable dans une grande misère". Racine, 'Extraits de la Pratique d'Aristote", in Œuvres complètes de Racine, Bibliothèque de Pléiade T.II, Paris, 1960.
  10. Serge De Souza, « Foungbé et l'esthétique de l'irrationnel dans Le treizième apôtre », sur www.foungbefelya.com,
  11. Achille Mbembé, « Désordres, résistances et productivité », Politique Africaine n°42,‎ , p.4.
  12. Eduardo Ramos-Izquierdo et Angelika Schober, Préface de L'espace de l'Éros : représentation textuelle et iconique, Limoges, P.U. Limoges,
  13. Serge De Souza, « Lécriture du tragique chez Foungbé », sur www.Foungbefelya.com,
  14. Abdala Koné, « La Magie de la Saint-Valentin d'Ornella Welborn Zimo: Un chant d'amour dans un label esthétique », Le Nouveau Courrier n°1238,‎ , p. 6.
  15. Serge De Souza, « Foungbé et l'esthétique de l'irrationnel dans Le treizième apôtre », sur www.foungbéfelya.com,
  16. www.foungbefelya.com
  17. Félicité Annick Foungbé, « Africaines mutilées dans leur féminité, combien de temps encore ? », sur www.contrepoints.org,
  18. Félicité Annick Foungbé, « Afrique : quelles voies pour protéger l'enfance ? », sur www.libreafrique.org,
  19. Félicité Annick Foungbé, « Côte-d'Ivoire: libéralisons le transport urbain !" », sur www.contrepoints.org,
  20. Félicité Annick Foungbé, « Journée de l'enfant africain : comment défendre les handicapés ? », sur www.libreafrique.org,
  21. Félicité Annick Foungbé, « Accès à l'eau potable : les raisons du calvaire des Abidjanais », sur www.contrepoints.org,
  22. Félicité Annick Foungbé, « Développement : la plaie du fétichisme », sur www.contrepoints.org,