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Selon Pline l'Ancien, la magie se base sur trois écoles : la médecine, la religion et l'astrologie. L'intérêt pour la magie à l'époque hellénistique est intense. La discipline est décortiquée par des médecins, philosophes et poètes, elle est utilisée par les hommes et par les dieux. Soin, malédiction, charme, envoûtement, divination et autres font partie du domaine de la magie. A l'époque hellénistique, les civilisations ne partagent pas les mêmes conceptions au sujet de la magie, ce qui crée des différences dans la manière de penser et de pratiquer la magie.

Définition et origines[modifier | modifier le code]

Magie vient du latin " magia ", terme dérivé du grec " magos ".

La magie est la pratique d’incantations, de sortilèges, de charmes ou de malédictions pour contrôler le cours naturel des choses. Elle donc opposée à la religion, cette dernière utilise la prière pour supplier et non pour contraindre. Elle se diffuse à l’époque hellénistique. En effet la population est encline à croire que les esprits ont un impact sur le monde naturel. Cependant l’utilisation de la magie est moins forte que pendant l’époque classique, puisque la compréhension du monde est plus rationnelle.

Origines géographiques[modifier | modifier le code]

Les recherches sur le sujet situent les origines de la magie dans l’Égypte hellénistique où les premiers praticiens de la magie écrivirent les Physika, ouvrages présentant les règles de la magie et les vertus apportées par la nature. Ces connaissances se seraient donc étendues vers l'Orient jusqu'à finalement s'implanter dans le monde romain.

D’après le mythe grec[modifier | modifier le code]

La Thessalie a très longtemps été considérée par les grecs comme le pays des sorciers. De plus l’emploie de la magie était prêtée aux peuples de la mythologie grecque comme les Telchnides, les Dactyles de l’Ida et aux personnages de cette même mythologie dont Médée et Orphée.

Qui pratique la magie ?[modifier | modifier le code]

Des hommes ou des femmes ?[modifier | modifier le code]

Dans la majorité des représentations, c'est un portrait féminin qui est souvent dépeint pour illustrer les praticiens. La cause de cette tendance peut être expliquée par le lien qui existe entre la magie et la création de poison, autre objet couramment associé aux femmes dès l'Antiquité. Pour la société antique, la femme est également la détentrice de pouvoirs encore difficilement expliqués comme la capacité de gestation. Dans la mythologie, ce sont les déesses qui ont recours à la magie. Les différents mystères liés aux femmes peuvent expliquer les nombreuses représentations de ces dernières comme " sorcières ". Cependant, selon Michaël Martin, les sources directes suffissent à déduire que "les personnes à l'origine d'opérations magiques […] : dans plus de deux tiers des cas, il s'agit d'un homme.", il en serait de même en ce qui concerne les praticiens. Le sexe n'aurait donc aucune influence sur la pratique de la magie, hommes et femmes peuvent l'exercer..

Mages[modifier | modifier le code]

Les mages (du persan magis ) désignent un disciple de Zarathoustra. Par extension le terme est utilisé comme synonyme de magiciens. Pour les grecs les mages perses étaient spécialistes de la magie et de l’astrologie.

Sorciers[modifier | modifier le code]

Le terme ''sorcier" surgit durant la période classique en Grèce. Il désigne clairement les prêtres perses, "ceux qui sont responsables des sacrifices royaux, des rites funéraires, de la divination et de l'interprétation des rêves" selon Hérodote. Dans les écrits, le mot ''sorcier'' est aussi utilisé pour désigner les prêtres itinérants, des experts des cultes qui exercent dans des lieux privés.

Pour Sophocle, dans Œdipe Roi, les prêtres itinérants sont aussi des devins mais n'en restent pas moins des charlatans. Quant à Platon, ses propos dans La République sont tout aussi agressifs : "Veut-on faire du mal à l'ennemi, ils s'engagent pour une légère rétribution à nuire à l'homme de bien tout comme au méchant [...], ils persuadent les dieux de se mettre à leurs services." De plus, Platon met l'accent sur le fait que ces prêtres exercent leurs pouvoirs en dehors des cérémonies religieuses de la cité pour favoriser la pratique des rîtes dans des lieux privés. Les prêtres itinérants, en plus de leurs images de mendiants et de devins sont aussi définit par leurs capacités à utiliser de la " magie noire ". La magie noire, dans son utilité générale à pour but de faire mal à l'ennemi. A l'origine, le sorcier est un simple prêtre perse mais son image se dégrade avec le temps pour désigner un individu qui s'est exclus de la société, un marginal. Sous la domination romaine, l'idée que les sorciers sont désormais capables de faire disparaître hommes et objets se répand en Grèce. Malgré les propos négatifs de Platon à l'égard des sorciers, une partie de l'opinion publique ne partage pas son avis. La juridiction à propos de la magie n'est pas unanime : des cités grecques interdisaient la pratique de la magie noire tandis que d'autres villes, dont Athènes, ne punissaient pas ces pratiques. Sous Auguste, à Rome, la pratique de la sorcellerie pouvait conduire à un bannissement de Rome et de l'Italie.

On peut déduire que le sorcier est avant tout un individu marginal, il ne pratique pas les rituels religieux selon les coutumes, il sert le privé au détriment de la cité. Ses habitudes font que le sorcier reflète une image négative, effrayante.

Le lien avec la société[modifier | modifier le code]

Magie et religion[modifier | modifier le code]

Définition

La religion est traduite par " religuere ", qui signifie : recueillir, ramener à soi, reconnaître. Cela définit alors une démarche intellectuelle, la capacité de choix, " la prise de conscience d’un système cohérent ". Elle s’oppose à la superstition, (en grec deisimonia) qui signifie " qui craint le démon ". D’après Théophraste le superstitieux est, en fait un sorcier, puisqu’il utilise de manières détournées des sortilèges pour avoir un impact sur le monde naturel

Un lien étroit

Cependant la magie est étroitement liée à la religion, étant donné qu’elle à besoin des dieux et des temples. Néanmoins ces deux pratiques restent très différentes. En effet quand la religion grecque est un moyen pour intégrer les citoyens dans la communauté, avec ses cérémonies et ses fêtes, la magie elle reste discrète et se pratique seule. De plus la religion va souligner la puissance des dieux alors que la magie ne nie pas les dieux mais a tout de même besoin d’un intermédiaire démoniaque. Les sorciers commandent et prétendent utiliser les dieux pour leurs désirs personnels. C’est ce que l’on nomme en grec " l’hybris ", c’est-à-dire l’intérêt personnel avant l’intérêt collectif. Le monde de la magie est alors le monde de la cité inversé. De plus la magie se réfère à la nature alors que la religion est une histoire de culture.

Magie et Médecine[modifier | modifier le code]

Origines

Dans l'Antiquité, l'apparition du terme " magie noire " ne vient que tardivement. Toutefois, il existe déjà une différence entre la magie protectrice et la magie contraignante. En ce qui concerne la magie protectrice, elle comprend la magie médicale et les diverses protections envisageables.

Utilités

La magie médicale est citée par Homère sous le terme " pharmakon ". Il peut à la fois désigner le mot " remède " mais aussi le " poison ". La magie médicale a également recours aux formules, chants (cantara) ainsi qu'à l'utilisation d'objets aux vertus magiques. Le rayon d'action de la magie médicale est large, il est possible de soigner les maux du corps, de l'esprit et les malédictions. Dans son traité De agri cultura, Caton l'Ancien explique une méthode alliant un roseau vert et des incantations pour soigner les luxations.

Avant de devoir en arrivée à la magie médicale, un autre type de magie consiste à prévenir des maux. Cette magie préventive peut aussi bien être adressée à un homme qu'à un lieu.

Les charmes[modifier | modifier le code]

Les charmes d’amour[modifier | modifier le code]

Un récit d’Egypte

Les archéologues ont retrouvé peu de tablettes magiques. Cependant le recueil d’Audollent nous permet d’avoir une tablette de plomb provenant d’Alexandrie. De plus de nombreux papyrus, comme ceux de la ville d’Haouârah, nous donne des exemples de certains charmes. On peut y lire un charme d’amour créé par un certain Eutychès qui demande l’amour d’une femme.

Les tablettes de plombs exposées aux Louvres démontrent que les sorciers de l’époque hellénistique lient leurs charmes avec des amulettes et des statuettes. Selon le manuel d’envoutement c’est souvent une femme agenouillée qui est utilisée. Elle a les mains derrière le dos et elle est percée 13 fois par le sorcier avec un clou. Il va, par exemple, lui percer l’anus pour qu’il n’y ait pas d’acte de sodomie. Tous ces trous sont des précautions de l’être amoureux pour l’être aimé, et non une malédiction.

Les charmes pour lier

Il faut, d’après les sorciers grecs, prendre de la glaise ou de la cire pour façonner 2 figurines : une femme et un homme. L’homme doit avoir l’aspect d’Arès armé. Son glaive, qu’il tient à la main gauche, doit être posé sur la clavicule droite de la femme. Elle, comme dans tous les sortilèges, doit être agenouillée avec les mains derrière le dos.

Il faut alors écrire sur la statuette de la femme qui doit être charmée " iseê laô ithé bridô lôthiôn neboutosoualeb ". D’autres incantations doivent être écrites sur plusieurs parties du corps. Ensuite il faut planter 13 aiguilles de bronze en disant à chaque partie du corps plantées "Je transperce tel membre d’une telle, afin qu’elle ne se souvienne de personne, sauf de moi, un tel ". Il faut ensuite l’écrire sur une tablette de plomb puis les lier aux figures avec un fil de métier à tisser en faisant 369 nœuds et en disant "  Abraxas, tiens ". Pour finir il faut faire une longue prière aux divinités.

Les liaisons homosexuelles

Généralement les actes homosexuels sont faits entre un jeune homme et un adulte. L’amour entre hommes du même âge est très mal vu en Grèce à l’époque hellénistique, les textes ne relatent pas de charmes pour lier des homosexuels ou, s’ils le font, l’amant et l’aimé ne sont désignés que par leurs patronymes.

L’amour entre femmes, bien qu’il ait largement existé à cette époque, n’est pas relaté dans les tablettes magiques. Nous pouvons y voir là, une conspiration du silence ?

Les charmes de haine[modifier | modifier le code]

Les malédictions[modifier | modifier le code]

La séparation

La séparation qui équivaut à la séparation de deux amants est un acte de jalousie. Parfois ce charme est créé pour séparer des amours illégitimes. Sur une statuette le sorcier inscrit donc le nom de la personne qui doit être séparée. Cette fois-ci les trous sont le symbole d’une malédiction et touchent surtout les organes permettant de séduire ou d’être séduit comme les yeux, la bouche ou les mains. Une tablette, retrouvée à Cnide, en Carie, près d’une statue de Cirés est le témoignage de ce charme de séparation.

La mort

Il y a différentes morts possibles. En effet d’après une tablette de plomb retrouvée à Tébessa en Algérie, les sorciers pouvaient choisir des morts très violentes. Ces choix étaient alors gravés lors des malédictions.

Les mutilations

Les archéologues et les historiens parlent de sorts de mutilations puisqu’ils ont retrouvés de nombreuses statues mutilées comme celle de Karystos. C’est un acte de malédiction, mais ça peut être aussi un acte contre un amour infidèle. Il est très courant, qu’après une victoire militaire, les vainqueurs mutilent les images de leurs ennemis. Ainsi les turcs ont crevé les yeux et coupé les têtes des personnages byzantins, représentés sur certaines de leurs fresques.

Le mutisme

Le mutisme est un sort répandu chez les grecs. En effet la privation de la parole permet de faire subir à sa victime les pires tortures sans qu’il ne puisse rien faire. Les archéologues ont d’ailleurs trouvé un exemple de ce sortilège avec la tablette d’Athènes d’Alke , datée du III ou du II siècle avant Jésus-Christ.

Il est a noté que le sortilège du mutisme semble être appliqué aux personnes pouvant avoir des paroles calomnieuses.

Les recettes de la haine[modifier | modifier le code]

Dans le recueil de " Papyrus grecs magiques ", il y a beaucoup plus de charmes guérisseurs que de charmes de haine, cependant ils ont existé. Les grecs pouvaient d’ailleurs les utiliser pour une rupture de couple, dans ce cas-là il fallait " placer une langue d’oiseau sous sa lèvre ou sur son cœur et poser la question, et elle appelle le nom 3 fois ". Ils peuvent aussi l’utiliser pour rendre fou un homme, en effet il faut juste qu’il prenne un cheveu de leur victime en même temps qu’un homme mort, ensuite il doit le nouer autour du corps d’un faucon auquel il faudra donner sa liberté. Certains charmes peuvent être utilisés pour rendre les victimes insomniaques. Il faut alors " Prend [dre) un coquillage marin et écrire : IPSAË IA ÖAI, fille d’une telle, rester coucher sans dormir à cause de moi ". Les grecs peuvent aussi utiliser des charmes pour inhiber l’action d’autrui, mais le charme le plus utile est celui de destruction. C’est aussi le plus utilisé.

Les objets et la magie[modifier | modifier le code]

Outre le fait que la magie est une puissance à la portée des hommes, la magique peut également résider dans les objets. Cette dernière est contenue dans des ressources naturelles aux propriétés insoupçonnées ou dans des supports capables de la stocker.

Ressources naturelles aux propriétés magiques[modifier | modifier le code]

  • Pierres : la croyance envers les vertus des gemmes (pierres) remonte certainement à la préhistoire. Bolos de Mendès lancent une vague de traités intéressés par leurs propriétés magiques. Entre autre, le Peri Potamôn attribué à Ctésias cite une liste des vertus possibles délivrées par les pierres situées le long d'un fleuve. Selon les ouvrages certaines ont la capacité de faire passer la douleur, d'autres de renforcer l'esprit comme le bronzite. Les thérapeutes grecs eurent recours au cristal de roche pour chasser les démons. Pour l'utilisation des propriétés d'un minerai, ce dernier est cassé pour devenir l'un des ingrédients d'une recette ou bien directement porté telle une amulette.
  • Végétaux : le rapport entre la magie et les végétaux commence au moment même de la cueillette. Celle-ci doit être effectuée à la nuit tombée comme le conseille Théophraste pour la récolte de la pivoine. La pureté du cueilleur est également importante, les pratiques nécessitaient parfois l'intervention d'abstinents sexuels pour prendre les végétaux. Dans l'Herbarius du pseudo-Apulée, la récolte du basilique nécessite l'usage de rituels précis : "l'herboriste doit se vêtir de vêtements propres, s'abstenir du contact d'une femme qui a ses règles ou d'un homme en état d'impureté. Ensuite il doit s'asperger de la main droite avec un rameau de chêne imbibé d'eau provenant de trois fontaines." (M.Martin, La Magie dans l'Antiquité). Lors du moment de la cueillette, celle-ci peut être faite à la main, généralement recouverte, ou avec un objet tranchant, là encore, le métal de la lame est important dans le processus. Pendant toute la procédure, l'herboriste cite des prières pour se protéger et garder intacte les vertus de la plante.
  • Animaux :' les croyances considèrent que les animaux possèdent des propriétés magiques. Dans son Histoire naturelle, Pline explique que léchénéis sert à la préparation de philtres érotiques, s'il est porté en amulette, alors il prévient des fausses couches. Des bestiaires entiers, comme les Koiranides évoquent toutes les parties des animaux utiles dans la préparation des remèdes. La majorité des bienfaits attribués aux membres des animaux résout des problèmes d'ordres médicaux : la moelle épinière de l’hyène semble guérir le mal de dos. En outre, Pindare indique que l’oiseau " torcol " est utilisé comme filtre d’amour. En effet les grecs avaient attribué ce pouvoir à cet oiseau à cause des contractions de son cou lors de la saison des amours.

Les objets magiques[modifier | modifier le code]

  • Papyrus magiques : ce sont l’ensemble de papyrus où il est inscrit des sortilèges, des formules, des hymnes et des rituels. Ils sont la plupart du temps écrits en hiéroglyphe. Nombreux sont ceux qui datent de l’époque hellénistique, cependant il y en a beaucoup plus qui ont été détruit a l’arrivé du christianisme.
  • Tablettes magiques : ce sont des lames rectangulaires de plomb gravées de manières aléatoire : les lignes et les lettres sont anormales. La plupart du temps elles se lisent alors de droite à gauche. Elles peuvent être pliées ou roulées, mais elles sont la plupart du temps clouées. Le clou est le symbole même de la volonté du rédacteur. Le terme latin pour cet objet est " defixio ", cela désigne un acte envoûtement, en grec " katadesmo ".
  • Amulette : elles sont faites la plupart du temps d’or et de pierres précieuses. Certains bijoux ayant la même composition peuvent aussi servir d’objets magiques. Ces objets sont alors des sortes de talisman, en arabe " tilsam, tilasam " qui vient du grec " telesma " signifiant rite religieux synonyme d’amulette du latin amuletum, qui enfin est traduit par " objet qui préserve ".

La magie et la littérature[modifier | modifier le code]

La poésie et la magie

La nature même de la sorcellerie la condamne à ne pas être décrite donc pas beaucoup de livres ne relatent la pratique de la magie. Cela n’atteint en rien son importance dans la société hellénistique.

  • Exemple de Médée d’après Apollonios de Rhodes

L’héroïne d’Euripide apparaît dans un des chants d’Apollonios où il un fait un portrait très précis " elle a un caractère passionné, une grande connaissance en drogues et en magie ".

Les sorciers dans l’Histoire et l’Histoire des sorciers

Il y a un fort intérêt des historiens contemporains de l’époque hellénistique pour les sorciers.

Il décrit ses états irrationnels. En effet il décèle dans la nature humaine ces impulsions qui échappent à la raison et qui relève à l’élan du thumos (ce qui s’oppose au raisonnement) Pour lui, la conduite du sorcier n’est pas raisonnable. Il dénonce aussi l’appétit de l’homme pour l’alcool, le sexe et tous les vices obscurs. Pour Polybe la sorcellerie n’est exercée que par les faibles par conséquent il n’en parle que très peu dans ses écrits.

Autres témoignages

Diodore de Sicile va lui évoquer la magie dans son livre " La Bibliothèque historique ". Strabon quant à lui ne mentionne que les mages et les prêtres égyptiens. Il montre leur statut particulier, en effet certains, comme les mages, avaient un statut particulier dans la population. Ils pouvaient recevoir les honneurs et conseiller les rois.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

A.Bernard ; Sorcier grec ; Fayard ; Paris ; 1991

J.P.Boudet ; Images et magie : Picatrix entre Orient et Occident ; Honoré champion éditeur ; Genève ; 2011

F.Graf ; La magie dans l'antiquité gréco-romaine ; Hachette ; Evreux ; 1994

G.Lloyd ; Pour en finir avec les mentalités ; La découverte ; Saint-Amand ; 1993

M.Martin ; La magie dans l'Antiquité ; Ellipses ; Lonrai ; 2012