Utilisateur:Epiphone 43/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Annabel Peyrard - Les Enquêtes de Simon - Polars vintage et romans policiers[modifier | modifier le code]

</gallery>

Les Enquêtes de Simon [1]est une série de romans policiers historiques dont les intrigues se situent au cœur des Années folles. Les deux premiers tomes sont parus en mars 2017 pour Les Plumes et en juin 2017 pour Les Cocottes, Les Pigalliers (tome 3) est sorti en janvier 2018. [2][3] Ils sont écrit par Annabel[4] et édités aux éditions Ex Æquo. La série se déroule sur plusieurs tomes (ainsi qu'une nouvelle) et relate les aventures de Simon, un détective privé proche d'un des commissaires de la Police Judiciaire de Paris. L'auteur base ses enquêtes sur des faits historiques et documentés et sur les us et coutumes de ces années-là. En plus d'utiliser l'argot du XXe, des policiers, des poilus, des musiciens, du monde de la nuit et des malfrats, elle fait découvrir au public le gaga stéphanois (un lexique se trouve à la fin du tome 2) langage fleuri de la région dont elle est issue. On retrouvera quelques influences de Frédéric Dard ou encore Michel Audiard mais aussi des intrigues qu'Agatha Christie aurait pu écrire et dont le dénouement se passe toujours en face des coupables et des protagonistes du roman[5]. A noter que deux nouvelles sont elles aussi disponibles : La Boîte à gamberge[6] (octobre 2017) et La Macaronade[7] (Mars 2018).

Annabel, auteur des Enquêtes de Simon
Photo de Annabel Peyrard Auteur des Enquêtes de Simon
Photo de Annabel Peyrard Auteur des Enquêtes de Simon
Naissance : 23 octobre 1974
Activité : Auteur de romans policiers
Genre : Policiers historiques et humoristiques se situant dans les années 20.
Série : Les Enquêtes de Simon aux éditions Ex Æquo

Synopsis général :[modifier | modifier le code]

Simon est un détective privé, Italo-Stéphanois et Parisien par obligation, qui évolue dans le monde des années 20. Il n'est pas très optimiste, plutôt beau, puritain parfois, souvent colérique et particulièrement râleur. Il est attaché à certaines valeurs, que sa mère Antonella lui a données en faisant ce qu’elle pouvait pour lui. Fille d’immigrés siciliens, elle avait le cœur et les mœurs légers, un caractère creusé dans les mines de charbon stéphanoises et une vie qu’elle a menée au rythme de la Manufacture d’Armes. Tout cela ne fut pas sans laisser de traces sur Simon qui depuis son enfance a développé une peur panique des amazones et une forte tendance à aimer la bagarre. C’est normal quand on a commencé son apprentissage en affrontant les coups de son beau-père. Quant à son père, Antonella ne sait plus qui il est… En fuyant sa mère, Simon s’est retrouvé à Paris où il a commencé à mener quelques enquêtes sans grand intérêt, puis s’est installé dans le Loiret en face de la maison de son associé, Bébert. Bébert est un aristocrate sans château et homosexuel de temps en temps, enfin on ne sait pas trop. C’est une encyclopédie, un guide mondain, un scientifique, un amateur d’art et un protecteur des animaux. Tant et si bien qu’il n’en mange plus. En parfait duo, ils vont aider le Commissaire de la PJ de Paris, bonhomme à la grosse moustache et les pieds en canard, à résoudre certaines enquêtes. Et la Gandolle sera là aussi pour les aider. C’est l’adjoint du Commissaire, long et beaucoup trop gourmand, amateur de meringue et d’éclairs au chocolat, il n’a pas inventé la poudre mais « il a quand même sa petite utilité », comme dit le Commissaire. Et il y a Violette, la petite amie de Simon, qu’il n’arrive pas à épouser. Son rossignol, comme il l’appelle. Elle est brune, petite avec de grands yeux bleus et elle lui sourit. Elle chante des chansons d’amour et du jazz même si cette musique n’est pas encore très populaire en France. Mais il ne faut pas oublier le chat, Bob, neurasthénique quand Violette est en tournée. Tout ce petit monde se retrouve, régulièrement chez Huguette, une Stéphanoise fleurie de flanelle, plus précisément une Couramiaude, avec qui Simon parle le gaga avec bonheur. Elle a ouvert « Le Petit Canit » pas loin du Quai des Orfèvres avec Marcel, un ancien de la PJ. Puisque tous aiment boire, fumer et la bonne chère, ce restaurant stéphanois en plein cœur de la Capitale est idéal. Ils fréquentent aussi Dédé la Gnôle, un "frelateur", Lulu le cont'facteur, un éditeur de faux papier et Ginette une ancienne fleur de pavé reconvertie en tenancière d'un théâtre et cinéma porno. Il y a aussi Maurice et Framboisier de la police scientifique et quelques belles-de-nuit régulièrement oubliées sur le trottoir... Ils parlent tous en argot, jurent et se disputent tout le temps dans une bonne humeur toute relative qui fait que les enquêtes de Simon sont pleines de dérision et d’humour. Il y a des cadavres, mais pas d’hémoglobine, des histoires réalistes et dures, mais pas de noirceur malsaine. Il y a de la vie, de la joie et des êtres humains souvent dégantés et bizarres, inspirés par les us et coutumes de cette époque. En lisant les enquêtes de Simon, le lecteur voyage jusqu’en Angleterre et rencontre les Hurbery, aristocrates excentriques dont le domaine est à sauver et dont la Lady sera retrouvée morte dans sa chambre en laissant quelques plumes derrière elle. Puis il découvrira l’univers libidineux des Grandes Horizontales parisiennes, ces femmes envoûtantes, ces cocottes aux mœurs d’antan qui batifolaient dans la baignoire et sur le fauteuil qu’Edouard VII avait installé dans les bordels parisiens. Dans le troisième tome, on découvre l’envers des décors des cabarets de Pigalle, ou l’Oiseau, meneuse de revue de caractère est obéie mais peu respectée par des musiciens qui ont peur de se retrouver sur le marché des "Pigalliers". Enfin, le lecteur rencontrera des hommes devenant des femmes la nuit et des femmes devenant des hommes pendant la journée, les invertis qui demanderont de l’aide à Simon, qu’ils connaissent bien, car la vedette de leur spectacle est accusée de meurtre.

Les Plumes - t1[8][modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

En plein cœur des années 20, le détective Simon, Italo-Stéphanois et Parisien par obligation, exerce son métier avec cynisme et acharnement. Il mène des enquêtes sans intérêt, se bornant à retrouver des chiens de riches, égarés et prendre en faute des maris adultères. Jusqu'au jour où la théâtrale Lady Hurbery lui demande de retrouver un tableau pour lequel elle a posé nue et qui, s'il était dévoilé, pourrait la compromettre. Le peintre Millet vient de mourir et la dame clame haut et fort avoir été sa maîtresse et eu un enfant avec lui, comme des dizaines d'autres jeunes femmes attirées par l'héritage du peintre millionnaire. Dès son arrivée en Angleterre, il rencontrera Lord Arthur Hurbery, homme de caractère et cocu résolu, qui le chargera d’une enquête parallèle à celle dont sa femme avait chargé le détective. Alors que Simon vient de passer sa première nuit dans le Manoir des Hurbery, on retrouve la Lady sauvagement assassinée dans sa chambre. C’est la première enquête de Simon. À travers l’Angleterre aristocratique et aidé par son comparse Albert de la Martinière, dit "Bébert", Simon ira de meurtre en meurtre, se cognant à cette noblesse anglo-saxonne qu’il prendra plaisir à déranger. L'aumônier Waterloo, ayant perdu la tête pendant la guerre, essayera de l'aider mais ne sera pas très clair. Ce sera une enquête difficile et longue durant laquelle il devra affronter l’inflexible Inspecteur Adams de Scotland Yard et qu’une chasse à la grenouille du petit Johnny, fera grandement avancer. [9]

Les personnages :[modifier | modifier le code]

Les enquêteurs :

  • Bébert : meilleur ami de Simon ; en réalité le Comte Albert de La Martinière, noble repenti et homosexuel de temps en temps. Il ne mange que des graines mais n’embête personne avec ça.
  • Lieutenant Adams : policier anglais renfrogné qui finalement aime bien manger des cuisses de grenouille.
  • Super Intendant Andrew Aversham : le supérieur du Lieutenant Adams et qui en doit une à Arthur.
  • Violette Verdier : compagne de Simon, le petit Rossignol
  • Le Commissaire : Commissaire de Police Principal du Quai des Orfèvres, dit aussi "Canard" parce qu’il a les pieds en canard.
  • La Gandolle : Félicien Dormois, dit "La Gandolle", spécialiste des plats avec de l’ail, des meringues et des éclairs au chocolat. S’autorise quelques macarons de temps en temps. Mais surtout, adjoint du Commissaire parce qu’il est le neveu du Divisionnaire.

Les aristocrates :

  • Arthur Hurbery : mari et cocu résigné de Lady Mary Hurbery
  • Mary Hurbery : cliente de Simon, théâtrale, belle et rousse, coureuse et maîtresse de Millet, narcissique et hystérique.
  • Rebecca Hurbery : fille de caractère de Mary et Arthur Hurbery
  • Ruppert Hurbery : fils écrasé et frustré de Mary et Arthur Hurbery
  • Elisabeth Howard : sœur de Mary Hurbery, moins belle, moins douée... moins, quoi...
  • Alistère Rutherford : fiancé de Rebecca, lisse et bête
  • Alphonse de la Pérotière : Français, ami de la famille. Il est de la jaquette mais il fait certaines exceptions.
  • Duc et la Duchesse Lindley : des gens gras au sourire automatique.
  • Comte et la Comtesse Hodgkin : ancienne cliente de Simon qui l’a recommandé à Lady Hurbery. Elle a très peur de Simon.

Les autres :

  • Alfred Millet : peintre français qui n’a jamais voulu se marier et encore moins d’héritiers. Mais qui en a eu quand même.
  • Thomothy Baldwin : peintre français, cynique mais doué.

Les domestiques et employées :

  • Barnaby : Majordôme du Manoir qui parle plus que les autres majordomes, mais qui ne raconte rien sur la vie de ses maîtres. Très efficace et toujours là quand on a besoin de lui. Il a toujours son cendrier à couvercle avec lui.
  • Horace : le chauffeur des Hurbery devenu enquêteur malgré lui.
  • Dorothée : femme de chambre d’Arthur Hurbery et plus...
  • Rosemary : la cuisinière
  • Ruth Amond : nourrice de tous les enfant Hurbery depuis... la nuit des temps.
  • George Connor : exploitant d’une des fermes de la propriété, père de Petit Johnny, Maggy et Ella, mais aussi d’Edgard et Edwin.
  • Johnny Connor : fils des Connor, grand chasseur de grenouilles et de vampires. Le petit pote de Simon qui se gratte les orteils.
  • Maguy Connor : fille des Connors qui cultive des fleurs et qui voudrait être horticultrice.
  • Les Robinson : exploitants d’une des fermes de la propriété
  • Gasper Robinson : Un des fils Robinson qui chasse les grenouilles avec Johnny
  • Les Montgomery : exploitant d’une des fermes de la propriété
  • Waterloo : ancien aumônier ayant perdu la tête devant les horreurs de la guerre et qui se nourrit de noisettes.

Les animaux : pour faire plaisir à Bébert !

  • Fifi : chienne truffière de Bébert, un Jack Russel dont le flair est aiguisé comme un Opinel.
  • Bob : le chat de Simon
  • Reine : la jument prêtée à Simon
  • Mais aussi : les grenouilles, les faisans



Les Cocottes - t2[10][11][modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

C'est parce qu'on a retrouvé un Duc anglais septuagénaire, assassiné, les fesses à l'air et assis sur un fauteuil des voluptés chez la Grande Baestria, que le Commissaire de la PJ de Paris fait appel à Simon. C'est Berthe Commartin, ancienne aiguilleuse de la cocotte, morte depuis des années, qui donne l’alerte. Les services secrets britanniques s'en mêlent car c'est dans les salons de la demi-mondaine que le Duc de Swanson, qui fut son amant, s'est fabriqué ses célèbres petits carnets ; outils précieux pour le chantage qu’il exerçait sur les riches et illustres amateurs de soirées galantes. Mais comme un meurtre ne suffit pas, on retrouvera un quidam noyé dans une baignoire de champagne, prouvant à Simon qu'il est en face d'un tueur en série obsédé par le sexe et la luxure. Parce qu'il veut protéger sa compagne, Simon retrouvera pour quelques heures son pays natal stéphanois, sa mère italienne, dévoreuse, qu'il cherchait pourtant à éviter depuis des années. Avec l'aide de l'Inspecteur Adams, Bébert, le Commissaire et son jeune adjoint insatiable la Gandolle, il résoudra cette enquête aux allures légères avec peine car elle l'obligera à oublier sa pudeur et faire preuve de tolérance. Le Petit Canit, bistro d'Huguette, Stéphanoise fleurie de flanelle avec qui Simon parle le gaga, servira de quartier général où tous les excès gastronomiques et œnologiques seront permis. Dans le Paris des Années folles, Simon découvrira le monde des « grandes horizontales » dont la folie s'est éteinte pendant la Première Guerre mondiale, mais dont le souvenir perdure encore et surtout dans son enquête. [12]

Les personnages :[modifier | modifier le code]

Les enquêteurs :

  • Bébert : meilleur ami de Simon ; en réalité le Comte Albert de La Martinière, noble repenti et homosexuel de temps en temps. Il ne mange que des graines, mais n’embête personne avec ça.
  • Le Commissaire : Commissaire de Police Principal du Quai des Orfèvres, dit aussi Canard parce qu’il a les pieds en canard.
  • La Gandolle : Félicien Dormois, dit La Gandolle, spécialiste des plats avec de l’ail, des meringues et des éclairs au chocolat. S’autorise quelques macarons de temps en temps. Mais surtout, adjoint du Commissaire parce qu’il est le neveu du Divisionnaire.
  • Dr Framboisier : médecin légiste pessimiste parce qu’il a le droit.
  • Maurice : policier de la Scientifique, qui ne se casserait pas le gadin à y turbiner s’il était un flambant.
  • Lucien : policier porteur de sandwichs et photographe aussi.
  • Léclusier : policier.
  • Rossignol : policier.
  • Eugène : archiviste à la mondaine et qui ne veut pas que Simon brûle tout.
  • Lieutenant Adams : policier anglais qui finalement aime bien manger des cuisses de grenouille (à retrouver dans Les Plumes, tome 1 des Enquêtes de Simon).
  • Capitaine Higgins : chef des services secrets anglais pas content du tout, qui est tombé à côté du tonneau de pinard.
  • Super Intendant Aversham : le supérieur du Lieutenant Adams (à retrouver dans Les Plumes, tome 1 des enquêtes de Simon).

Les Cocottes :

  • La Baestria : la Grande ! Une « Grande Horizontale », qui avait tout compris.
  • La Bourguignone : une autre des « Grandes Horizontales », mais qui n’avait rien compris.
  • La Belle Hélène : Ah ! Pardon, elle c’est une Artiste ! Ou la Reine des neiges, ça dépend pour qui. Elle a un peu trop de plumes, d’après Berthe.

Les voyous :

  • Lulu le Conte'facteur : éditeur de faux papiers.
  • Dédé la Gnôle : patron du Paradis, d’une distillerie clandestine, maquereau qui aime bien les macarons et qui veut pas que Ginette finisse en gratte-cul.

Les filles de joie, fleurs de pavé, créatures du sexe : comme vous préférez…

  • Ginette : fleur de pavé à la retraite, compagne de Dédé la Gnôle, mère de Lucette et qui finira pas en gratte-cul.
  • Louise : fille et danseuse au Paradis, légèrement sensible aux fafiots.
  • Tétés la Marquise : fleur de pavé courageuse qui pourrait entrer dans la police, si les femmes le pouvaient.

Les autres :

  • Violette Verdier : le petit Rossignol, fiancée de Simon.
  • Berthe Commartin : propriétaire de l’hôtel particulier de La Baestria, sèche comme un coup de trique, mais qui est bien gentille, quand même.
  • Hortense Commartin : fille adoptive de Berthe.
  • Mesdemoiselles « Claude la fine » et « la grosse Denise » : anciennes tenancières d’un bordel « à spécialités ». Des folles !
  • Huguette : patronne du bar-restaurant le Petit Canit fleurie de flanelle, et Couramiaude.
  • Marcel : le mari d’Huguette, ancien flic reconvertit en cuisinier, parce qu’Huguette elle supportait plus.
  • Le Comte James de Swanson : fils du Duc de Swanson, beau comme un dieu, Simon en est un peu jaloux, quand même.
  • Antonella Simon : la mère de Simon, Italienne et dévoreuse aux décolletés plongeants, qu’il essaye pourtant d’éviter depuis des années.
  • Amy Adams : femme du Lieutenant Adams.
  • Marthe : la femme du Commissaire.
  • Louis : journaliste pour le Petit Journal

Les domestiques et employées :

  • William : valet de chambre du Duc de Swanson et neveu pâlichon de Barnaby.
  • Jean Gerfagnon : domestique chez Mesdemoiselles Claude et Denise.
  • Lucette : bonniche chez Mesdemoiselles Claude et Denise et fille de Ginette, qui a une poire à la place d’une pomme.
  • Paulette : cuisinière chez Mesdemoiselles Claude et Denise qui apprend les « petites lettres » à Lucette qui ne sait lire que les grosses.
  • Jeannette : serveuse neurasthénique chez Huguette
  • Léon : homme à tout faire chez Berthe Commartin
  • Félix : domestique au Paradis
  • Gaston : éclairagiste au Paradis
  • Fernande : domestique chez Berthe Commartin
  • Félicité : domestique chez Berthe Commartin

Les animaux : pour faire plaisir à Bébert !

  • Fifi : chienne truffière de Bébert, un Jack Russel dont le flair est aiguisé comme un Opinel.
  • Titite : mésange bleue de Bébert qui chique du tabac.
  • Bob : le chat de Simon

Les Pigalliers-t3[13][14][15][modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

1923. On a retrouvé un quidam, décomposé et plié dans un étui de contrebasse à l'Accordeur de piano. Alertée par l'odeur, Zaza, la petite serveuse perdue dans tous les sens du terme et qui cherche son Manu partout, panique. C'est forcément lui, dans la contrebasse. Le Commissaire de la PJ du Quai des Orfèvres est à l'hôpital. Simon, alarmé par la Gandolle, vient à sa rescousse pour résoudre cette affaire peu commune. Dans cette enquête où des meurtres se succéderont sans qu'il ne puisse rien y faire, Simon va découvrir l’envers du décor de ces cabarets parisiens où se mêlent le talent des artistes et la fascination du public. Il va rencontrer l'Oiseau, meneuse de revue charismatique et sèche aux moeurs dépravées. Vivra dans l'intimité d'une équipe de musiciens, tous solidaires et liés par la même frénésie. Parmi eux, Edwin, le percussionniste américain amateur de jazz ; Amédée, un accordéoniste timide et Lazare, le chef d’orchestre détesté car il est en jambe avec la patronne. Il rencontrera Chastignole, le mari de l'Oiseau et patron insensible du Cabaret. Il sera guidé par Jojo, le régisseur spontané et rustique de la salle et découvrira ce qu’est la vie d’un croque-note. Il retrouvera le Petit Canit d'Huguette, où l'on mange stéphanois, et où l’on parle en Gaga. Avec le Commissaire et la Gandolle ils parleront en argot et se permettront tous les excès. Dans cette enquête du début des Années folles, Simon se retrouve au spectacle, celui que l’on ne montre pas aux spectateurs. Il entendra le bourdonnement pervers et sordide qui persécute ce monde des arts de la nuit où la joie n'est bien trop souvent qu'illusion.

Les personnages :[modifier | modifier le code]

Les enquêteurs :

  • Bébert : meilleur ami de Simon ; en réalité le Comte Albert de La Martinière, noble repenti et homosexuel de temps en temps. Il ne mange que des graines, mais n’embête personne avec ça.
  • Le Commissaire : Commissaire de Police Principal du Quai des Orfèvres, dit aussi « Canard », parce qu’il a les pieds en canard.
  • La Gandolle : Félicien Dormois, dit « la Gandolle », spé-cialiste des meringues et des éclairs au chocolat. S’autorise quelques macarons de temps en temps. Adjoint du Commis-saire parce qu’il est le neveu du Divisionnaire. Il n’a pas in-venté la poudre, mais il a sa petite utilité quand même, rapport à son immunité.
  • Dr Framboisier : policier de la Scientifique, qui ne se cas-serait pas le gadin à y turbiner s’il était un flambant.
  • Maurice : policier scientifique de la scientifique de la PJ, qui fait toujours la gueule.
  • Lucien : policier porteur de sandwichs et photographe aussi.
  • Raoul : policier, chef de la section des disparus qui fait ex-près de ne pas retrouver tout le monde parce que parfois on peut comprendre pourquoi les maris et les fils à Maman se ba-lancent la tinette.

Les voyous :

  • Dédé la Gnôle : patron du Paradis, d’une distillerie clan-destine, maquereau qui aime bien les macarons et qui ne veut pas que Ginette finisse en gratte-cul.
  • Le Chinois, dit le Baron : baron de la drogue spécialisé dans l’opium, aussi noir que ses dents qu’il cure tout le temps ; patron du Palanquin.
  • Lulu le Conte'facteur : éditeur de faux papiers et bla-gueur.
  • Eugène le Migraineux : parrain de la pègre française, qui fait peur à tout le monde.

Les filles de joie, fleurs de pavé, créatures du sexe : comme vous préférez…

  • Ginette : à la retraite, compagne de Dédé la Gnôle et mère de Lucette et qui finira pas en gratte-cul.
  • Louise : Fleur de pavé du Paradis reconverti en fermière dans le Larzac.
  • Laurette : danseuse et béguineuse à l’Accordeur, un oi-seau du malheur.
  • Josy : danseuse et béguineuse à l’Accordeur, un autre oi-seau du malheur.

Les Pigalliers ou les musiciens :

  • Manu Cordier dit « les Paluches » : contrebasse ; parce qu’avec ses paluches il n’aurait pas pu faire autre chose, c’est lui-même qui le dit ; compagnon de Zaza.
  • Lazare Lapierre : piano ; chef d’orchestre chez l’Oiseau ; personne peut le blairer.
  • Alphonse Desjardin, dit « la Défonce » : saxophone ; qui « défonce » la tête de tout le monde à partir du moment où il est en colère ; amoureux de Louise.
  • Edwin dit l’Anatole : percussions ; dit aussi « l’Améri-cain », tous ces surnoms parce qu’il fait du jazz, qu’il maîtrise les anatoles et qu’il est beau.
  • Amédée dit « le Petit » : accordéon ; fait des ulcères à cause de sa boîte à sanglot ; pas très grand, mais trapu, toujours à pleurnicher dans les nibards des filles.
  • Gaston dit « le Blondinet » : 2e violon ; y’a pas grand-chose à dire parce qu’il dit jamais rien.
  • Clément dit « l’Ange » : violoncelle ; parce qu’il joue comme un ange et y’a pas que lui qui le dit !
  • Édouard Poulignac : 1er violon ; fils du Lieutenant Pouli-gnac ; un dur qu’a jamais voulu entrer dans la police ; qui n’a pas eu besoin de faire 500 kilomètres pour ne plus avoir sa da-ronne sur le dos, mais seulement de claquer la porte.
  • Fernand Duvet : trompette ; très jaloux d’Alphonse.
  • François : contrebasse, remplaçant de Manu parce qu’il lui piquera jamais sa place.
  • Roger : saxophone, remplaçant d’Alphonse parce qu’il lui piquera jamais sa place.

Les autres :

  • Violette Verdier : compagne de Simon, le petit Rossignol.
  • Antonella Simon : la mère de Simon, Italienne et dévoreuse qu’il essaye pourtant d’éviter.
  • L’Oiseau : meneuse de revue à l’Accordeur, qui a quelques faiblesses. On aurait peut-être dû l’appeler le Cor-beau... ou encore…
  • Régis Chastignole : patron de l’Accordeur et mari de l’Oi-seau, on ne se demande pas pourquoi, c’est une association à but exclusivement lucratif.
  • Huguette : patronne du bar restaurant Le Petit Canit, et Couramiaude (qui vient de Saint-Chamond) qui a récupéré Si-mon un soir…
  • Marcel : le mari d’Huguette, ancien flic reconverti dans la cuisine, parce qu’Huguette, elle supportait plus.
  • Augustine : danseuse à l’Accordeur et mère adoptive de Marinette ; une étoile noire.
  • Léontine : cuisinière à l’Accordeur et épouse de Jojo.
  • Jojo : régisseur de l’Accordeur et mari de Léontine, qui a un très bon chardonnay sous son bureau parce qu’il n’aime pas la roteuse de champagne.
  • Zaza : fille plus ou moins reconnue de Chastignole, perdue dans tous les sens du terme, serveuse à l’Accordeur et compagne de Manu.
  • Lucienne : guichetière à l’Accordeur, une languarde aigrie aussi drue que sa moustache.
  • Marinette : danseuse à l’Accordeur et fille d’Augustine.
  • Fang-Yin : fille du Chinois et mauvaise chanteuse qui a les entonnoirs à musique en deuil, c’est pas possible autrement.
  • Germaine : aide-soignante à l’Hôtel-Dieu, Stéphanoise et amie d’Huguette, une saccaraude, mais bien brave quand même !
  • Odette Fournier : voisine de l’Oiseau, une femme rare.
  • Lazare Lapierre (le vieux) : père de Lazare et qui aime son chat de trop près.
  • Jacky : maquilleur à l’Accordeur, inverti qui assume, pa-tron de l’Uranus.
  • Germain Poursin : archetier à l’amourette.
  • Aimé Lefranc : célèbre luthier, grand ami de Violette. Un homme d’exception, dont Simon était jaloux, mais plus main-tenant.
  • Émile Montséverin : jeune luthier des temps modernes.
  • Marthe : la femme du Commissaire qui lui achète ses pan-toufles.
  • Paulette et Lucette : jumelles costumières et habilleuses à l’Accordeur, organisées et consciencieuses quand on voit leurs tronches on comprend qu’elles ne sont pas là pour la décora-tion !
  • Jeannot : technicien machiniste de la scène de l’Accordeur, qui ne supporte pas le boxon.
  • Jules : technicien machiniste de la scène de l’Accordeur

Les animaux (pour faire plaisir à Bébert !) :

  • Fifi : chienne truffière de Bébert.
  • Titite : mésange bleue de Bébert.
  • Bob : le chat de Simon.

Liens et références :[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Pietroy, « Annabel vient de publier son troisième polar vintage », Le Progrès - Haute Loire et région,‎ (lire en ligne)
  2. Ambre Chauvanet, « Elle joue la mélodie des mots », Le courrier du Loiret N°3680,‎
  3. Jacques Bremond, « Les Plumes, une enquête de Simon, Annabel », Le cri du coyote,‎
  4. Stemp magazine, « Les Passions d'Annabel », STEMP Magazine St-Etienne,‎ (lire en ligne)
  5. Philippe Poisson, « Vous aimez les années folles ? Les polars d’Annabel sont faits pour vous ! », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)
  6. Philippe Poisson, « Les enquêtes de Simon – : La boîte à gamberge (Annabel) », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)
  7. Philippe Poisson, « « La Macaronade » : une nouvelle enquête de Simon (Annabel Peyrard) », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)
  8. Philippe Poisson, « Les Plumes T1 – les Enquêtes de Simon (Annabel) », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)
  9. « Les Plumes », sur www.fenetresurblog.com
  10. Philippe Poisson, « Les cocottes – Les enquêtes de Simon – Tome 2 – (Annabel) », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)
  11. Le Progrès, « Polar vintage entre Paris des Années folles et culture gaga », Le Progrès Loire et région,‎
  12. « Les Cocottes », sur www.fenetresurblog.com
  13. Gérard Quentin, « POLAR VINTAGE : ANNABEL « LES PIGALLIERS » Ed Ex-Aequo ( Interview) », www.fenetresurblog.com,‎
  14. Benoit Merlin, « Book - Les Pigalliers - Une enquêtes de Simon », Guitarist Accoustic Unplugged,‎ (lire en ligne)
  15. Philippe Poisson, « “Les Pigalliers” – Une enquête de Simon (Annabel Peyrard) », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)