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Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.== Biographie == Gilles Campagnolo, né le 25 octobre 1972 à Savigny-sur-Orge, près de Paris, est un philosophe de l’économie et un universitaire français.

Auteur majeur de la philosophie économique, chercheur en philosophie, docteur et habilité à diriger des recherches, spécialiste de philosophie de langue allemande, de l’individualisme libéral, de l’évolution vers la modernité des économies occidentale et extrême-orientale, directeur de recherches (depuis 2011) au Centre National de la Recherche Scientifique à l’Institut des sciences juridique et philosophie de la Sorbonne (Centre de philosophie contemporaine, CNRS - Université Paris I Panthéon Sorbonne), associé au Center for the Philosophy of Natural and Social Sciences de la London School of Economics (de 2019 à 2023). Co-directeur (avec Emmanuel Picavet) de la Revue de philosophie économique, il dirige la collection « E-conomiques », chez l’éditeur scientifique Éditions Matériologiques. Il a été coordinateur (Principal Investigator) du programme ERC de l’Union européenne « Liberalism In Between Europe And China  (LIBEAC) » et de l’IRN de l’Institut des Sciences Humaines et Sociales « Justice et intérêt ».

Etudes[modifier | modifier le code]

Gilles Campagnolo suit ses études en région parisienne, au lycée Corot de Savigny-sur-Orge puis au lycée Henri IV. Il est admis vice-major du concours sciences sociales à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et suit parallèlement une maîtrise d’économie et de philosophie, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, puis un DEA consacré aux questions économiques dans la philosophie de G.W.F. Hegel et de ses héritiers (dont Karl Marx) comme de leurs adversaires en 1995. Il est également reçu 8e à l’agrégation de philosophie cette même année.

Il soutient une thèse de doctorat en novembre 2001 à l’Université Paris I, sous la direction du Professeur Bernard Bourgeois . Au-delà de l’idéalisme allemand dont il traite des conséquences économiques, il y relit les « critiques de l’économie politique classique » chez les auteurs germanophones, notamment l'influence de l’école historique allemande de l’économie nationale. Ce travail donne lieu à publication aux Presses Universitaires de France en 2004[i] ; épuisé en 2014, cet ouvrage est réédité dans une version révisée et augmentée aux Éditions Matériologiques[ii]. Ce volume est l’occasion du lancement de la collection qu’y dirige depuis lors Gilles Campagnolo. Le livre avait fait l’objet d’une édition anglaise en 2010[iii].

Dans sa thèse, Gilles Campagnolo avait commencé de développer les linéaments de la recherche qu’il a menée dans les archives de l’économiste Carl Menger, fondateur de l’école d’économie dite « autrichienne », d’une part à l’université Duke (Caroline du Nord, États-Unis), d’autre part à l’université Hitotsubashi (Kunitachi, Tokyo, Japon), qui avait acheté la majeure partie de la collection de 20000 volumes réunie par Menger, qui en avait lui-même annoté une grand partie ‒ tandis qu’il ne reste de ce fait quasiment rien à Vienne même. Les découvertes faites dans les archives conduisent Gilles Campagnolo à dirige deux volumes collectifs sur l’œuvre de Menger en anglais, allemand (2008)[iv] et français (2011)[v]. Il publie en 2008 la seule biographie en langue française consacrée à Menger.[vi]

Gilles Campagnolo déploie sur vingt ans ses travaux sur l’œuvre de Carl Menger et des auteurs de l’école à laquelle il a donné le nom d’ « école autrichienne », comme Friedrich Hayek[vii], Josef Schumpeter[viii], Murray Rothbard[ix] entre autres. En 2022, Gilles Campagnolo donne un récapitulatif complet de ses travaux sur l’œuvre de Menger dans la revue Austriaca[x]. Parmi ceux-ci, en langues française, anglaise, allemande et japonaise, les deux ouvrages centraux sont les traductions, commentaires et édition critique en langue française de l’ouvrage fondateur de l’individualisme méthodologique : les Recherches sur la méthode de 1883 (Éditions de l’EHESS, 2011[xi]) et de l’ouvrage théorique fondateur de cette école centrale et méconnue en France des principes libéraux avec les Principes d’économie politique (Le Seuil, 2020[xii]).

De l’école autrichienne, en philosophie, Gilles Campagnolo traduit, commente et publie également les œuvres de jeunesse de Karl Popper, seuls textes de cet auteur qui restaient inaccessibles en langue française et qui n’existent par ailleurs que dans l’original allemand[xiii]. C’est le volume Apprentissage et découverte. Écrits de jeunesse de Karl R. Popper (Vienne, 1925-1935) aux Éditions de la rue d’Ulm.

Carrière[modifier | modifier le code]

Agrégé de philosophie en 1995 (rang : 8e) Gilles Campagnolo devient Augustus Clifford Tower Fellow de l’Université Harvard (1995-1996), puis boursier du Ministère japonais de la Recherche (alors Monbusho, devenu depuis lors Monbukagakusho), à l’université de Tokyo (entre 1997 et 1999), séjour pendant lequel il enquête sur les archives de Menger à l’université de Hitotsubashi tout en acquérant maîtrise de la langue (écrit comme oral) et connaissance de l’Asie Orientale.

Il soutient son doctorat à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en nov. 2001 et intègre en septembre 2002 le Centre National de la Recherche scientifique comme chargé de recherches.

En juin 2009, Gilles Campagnolo soutient son Habilitation à Diriger les Recherches à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est qualifié Professeur des Universités en 2010 et devient directeur de recherches en 2011, après dix années comme Chargé de recherches dans l’équipe du Centre d’épistémologie comparé d’Aix-Marseille. Il devient membre d’Aix-Marseille Sciences économiques en 2013 et de l’Institut de français de recherches sur le Japon en 2020, avant de revenir en Sorbonne en septembre 2022.

Adresse : Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Maison de la philosophie Marin Mersenne / Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, Institut des Sciences juridique et philosophique de la Sorbonne / 5e etage, bureau 06 / 13 rue du Four, 75006 Paris.

Gilles Campagnolo est amené au long de sa carrière à de multiples interactions avec ses collègues japonais, notamment à l’occasion d’invitations et de cycles de conférences dans les universités suivantes : université de Tokyo, université Rikkyo (Tokyo, Ikebukuro), université Hitotsubashi (Kunitachi, Tokyo), université de Saitama, Centre de recherches sur le Japon Nichibunken de Kyoto, université du Hokkaido à Sapporo. Cette dernière institution représente notamment le partenaire japonais dans le programme LIBEAC (de l’Union européenne développé de 2013 à 2017) tandis que les universités chinoises leader y sont l’université de Pékin (Beijing Daxue) et Tsinghua (Qinghua Daxue), avec quatre autres établissements européens (en France, Italie, Grande-Bretagne - avant le Brexit - et République  tchèque). Les programmes universitaires européens se doublent d’un travail de reporting et de  conseil auprès des institutions qui financent ces programmes.

Gilles Campagnolo étudie en particulier la formation des représentations théoriques de la modernisation et du capitalisme, de ses sources et extrapolations locales ainsi que de ses alternatives dans le cadre est-orientale. Il appartient au think tank conseillant la mairie de Séoul (Corée du Sud) en 2015. Il s’intéresse à la manière dont les efforts de modernisation ont pris des formes radicalement différentes comme résultat de l’accueil d’une modernité occidentale « compressée » au Japon d’abord, avant-hier pour ainsi dire, en Corée, hier puis en Chine depuis une trentaine d’années, avec pour résultats d’avoir fait de ces pays des quasi-leaders mondiaux, dans telle spécialité ou globalement, à différents moments de leur histoire depuis un siècle et demi.

Cette aventure de la modernisation capitaliste a pour contrepartie l’interrogation renouvelée sur les frontières de la discipline économique et son voisinage avec les autres sciences sociales comme ses fondements de ses théories, de ses méthodes, de ses paris ontologiques, qui sont de nature philosophique. Comme Gilles Campagnolo l’écrit (avec Jean-Sébastien Gharbi) dans Philosophie économique. Un état des lieux (repris dans le volume de poche Philosophie économique. Une introduction[i]) : « L’économie, comprise de façon très large comme l’étude et l’analyse des phénomènes économiques, implique toujours de faire des choix. Elle implique d’abord de sélectionner les phénomènes méritant attention. Elle requiert ensuite de choisir les outils théoriques pour traiter ces derniers. Elle mène enfin à réfléchir les options retenues, car de tels choix ne sont jamais neutres. »[ii] Leur nature est philosophique. La philosophie économique est l’axe central des travaux de Gilles Campagnolo. Elle implique notamment des considérations de méthode, d’épistémologie, d’histoire, de droit.

Par exemple, en prenant en considération le droit, on notera que l’application du droit aussi implique toujours de faire des choix. Le juge tranche, qu’il soit commercial, administratif (domaines qui nous intéressent) ou pénal ‒ la perspective de justice pénale reste plutôt en dehors du projet, mais des aspects pratiques des choix sociaux ou environnementaux parfois en relèvent, notamment du fait de la « juridicisation » des activités économiques). Le droit, dans son aspect théorique, implique aussi des cadres épistémologiques sous-jacents entre lesquels il convient de choisir, ou par rapport auxquels il faut du moins se positionner (normativisme, positivisme etc.) : il s’agit des intérêts, des libertés et des droits de l’individu et des institutions/organisations, publiques et/ou privées.

Dans les numéros de la Revue de philosophie économique que Gilles Campagnolo co-dirige (avec Emmanuel Picavet, également membre du Centre de philosophie contemporaine) depuis 2015, les domaines connexes comme l’épistémologie historique (dans la tradition française) sont également considérés (numéro de juin 2021, 22/1, co-dirigé par Sina Badiei et Matteo Vagelli). Les sommaires des numéros de la revue bilingue (sur le format dit « canadien ») éditée par Vrin sont accessibles en français : http://www.revue-philosophie-economique.com et http://www.review-economic-philosophy.com. La revue est diffusée en papier à la librairie Vrin, sur place, par abonnement et sur commande, et électroniquement par le portail CAIRN. La collection que Gilles Campagnolo dirige est accessible sur le site des Éditions Matériologiques.

Positions récentes[modifier | modifier le code]

Après avoir été professeur invité au Japon par des institutions japonaises, à partir de 2020, Gilles Campagnolo exerce au sein de l’Institut français de recherches sur le Japon à la Maison franco-japonaise sise à Ebisu (Tokyo). Il s’intéresse au financement des investissements et invite au Business Lunch de l’Institut des représentants de l’European Business Council, des chambres de commerce anglaise et américaine, ainsi que des diplomates français ayant parcouru l’Asie orientale (retirés donc libres de parole). Il est invité à donner le discours sur « Paix et Humanisme » à l’occasion de l’exposition co-organisée par l’Ambassade de Suisse, le HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés), le CICR (Comité International de la Croix Rouge) et la Croix rouge japonaise[i]. En 2008 , Gilles Campagnolo a été coopté membre de l’Auschuss für die Dogmengeschihcte der Wirtschaftswissenschaften, la section consacrée à la pensée et à l’histoire des idées économiques de l’association germanophone fondée en 1872, le Verein für Socialpolitik pour ses travaux sur la pensée économique de Carl Menger et sa présentation des archives de sciences sociales en langues occidentales dans les universités japonaises/ En 2019 il est coopté à la Société française de philosophie (numerus clausus), puis à son comité d’administration.

Publications[modifier | modifier le code]

À titre personnel[modifier | modifier le code]

Liste des Ouvrages scientifiques (Monographies).

2020 : Principes d’économie politique de 1871 de Carl Menger. 1ère édition critique incluant les annotations manuscrites inédites de l’auteur Et présentation et historique des éditions (Grundsätze der Volkswirtschaftslehre, Wien, 1871, Wilhelm Braumüller, 288 p). 1ère éd. critique, 1ère trad. intégrale. Paris, Seuil, « Économie humaine ». 816 p. Préf. B. Schefold,  ISBN 978-2-02-141440-0

2019 : Apprentissage et découverte. Écrits de jeunesse de Karl R. Popper (Vienne, 1925-1935). Édition critique, traduction, annotation et postface de Gilles Campagnolo, Paris : Éditions Rue d’Ulm, coll. « Versions françaises », 312 p. ISBN 978-2-7288-0608-9 (Textes de Popper traduits : 1. Über die Stellung des Lehrers zu Schule und Schüler (1925); 2. Zur Philosophie des Heimatgedankens (1927); 3. Gewohnheit‹ und ›Gesetzerlebnis‹ in der Erziehung (1927); 4. Die Gedächtnis-pflege unter dem Gesichtspunkt der Selbsttätigkeit (1931); 5. Über die empirische Methode und den Begriff der Erfahrung (1935): 6. Bemerkungen über die Wiener Schulreform und ihr Einfluss auf mich (1970). Postface: Popper à Vienne : Vienne l’éducatrice et Popper son témoin).

2019 : Philosophie économique. Une introduction. Paris : Éditions Matériologiques, coll. « E-conomiques » ISBN 978-2-37361-208-0 et ISBN Ebook 978-2-37361-209-7 Édition en volume de poche (avec Jean-Sébastien Gharbi).

2014: Critiques de l’économie politique classique. Marx, Menger et l’École historique, Paris, Editions Matériologiques, « E-conomiques », 536 p. (éd. révisée augmentée ; 1re éd.: Paris, PUF, 2004, E-book: www.materiologiques.com). Préface (1ère éd.) Bernard Bourgeois, trad. fse de préface de l’éd. anglaise par Bertram Schefold, postface de la rééd. Jean-François Kervégan.

2011 : Recherches sur la méthode dans les sciences sociales et en économie politique en particulier, présentation, traduction intégrale et commentaire des Untersuchungen über die Methode der Socialwissenschaften und der politischen Ökonomie insbesondere de Carl Menger (1883, Leipzig, Dunckler & Humblot, 288 p.) Paris, Éditions de l’EHESS, « EHESS-translations », 576 p. Comprend trad. partielle de Menger, Irrthümer des Historismus (Wien, Alfred Hölder, 1884).

2010: Criticisms of Classical political economy. Menger, Austrian Economics and the German Historical School, London-New York, Routledge, xxiv + 416 p. Foreword Bertram Schefold.

2008 : Carl Menger, Entre Aristote et Hayek : aux sources de l’économie moderne, Paris, CNRS Éditions, 241 p.

2006 : « Seuls les extrémistes sont cohérents », Rothbard et l'École austro-américaine dans la querelle de l’herméneutique, Lyon, ENS-Éditions, « Économie politique moderne », 176 p. – comprend la traduction (30 p.) de Rothbard M., « The hermeneutical invasion of philosophy in economics » (texte d’origine publié dans Review of Austrian Economics, 3/1, p. 45-60, 1989).


[i] 14 octobre 2021, mise en ligne sur la chaîne YouTube de la MFJ URL: https://www.youtube.com/watch?v=etLO429jrt0 Texte paru en 2023 dans la revue Nichifutsubunka日仏文化pour la coopération culturelle franco-japonaise, nº 92, p. 155-171.


[i] Philosophie économique. Une introduction. Paris : Éditions Matériologiques, « E-conomiques » poche (avec Jean-Sébastien Gharbi), 2019.

[ii] (co-dir. avec Jean-Sébastien Gharbi), Philosophie économique. Un état des lieux. Paris : Matériologiques, « E-conomiques » 2017, p. 3.


[i] Critique de l’économie politique classique. Marx, Menger et l’École historique, Paris, Presses Universitaires de France, 336 p. Préface B. Bourgeois

[ii] Paris, Editions Matériologiques, « E-conomiques », 536 p. (éd. révisée augmentée. Postface de la rééd. Jean-François Kervégan.

[iii] Criticisms of Classical political economy. Menger, Austrian Economics and the German Historical School, London-New York, Routledge, xxiv + 416 p. Foreword by Bertram Schefold.

[iv] Carl Menger. Neu erörtert unter Einbeziehung nachgelassener Texte / Discussed on the Basis of New Findings, Frankfurt/Main & Wien, Peter Lang, 250 p

[v] Existe-t-il une doctrine Menger ? Aux origines de la pensée économique autrichienne, Aix-en-Provence : Presses Universitaires de Provence, 286 p.

[vi] Carl Menger, Entre Aristote et Hayek : aux sources de l’économie moderne, Paris, CNRS Éditions, 2008.

[vii] « Hayek au Japon : la réception d’un néo-libéralisme», n° thématique, Revue de philosophie économique Juin 2016, 17/1, dir. Gwendal Châton/Sébastien Caré, p. 171-208 ; « Friedrich August von Hayek, représentant du libéralisme “autrichien” au 20ème siècle », in Gilles Kévorkian (dir.), La pensée libérale. Histoire et controverses, Paris, Ellipses, p. 161-178 ; « Pourquoi la crise ne dément pas Hayek », Cités, n° spécial 10 ans « Capitalismes : en sortir ? », 41, p. 51-70.

[viii]  (avec Christel Vivel) « Before Schumpeter: forerunners of the theory of the entrepreneur in 1900s German political economy - Werner Sombart, Friedrich von Wieser », The European Journal of the History of Economic Thought, vol. 19, n° 6, 2012, p. 909-944

[ix] « Seuls les extrémistes sont cohérents », Rothbard et l'École austro-américaine dans la querelle de l’herméneutique, Lyon, ENS-Éditions, « Économie politique moderne », 176 p. – comprend la traduction (30 p.) de Rothbard M., « The hermeneutical invasion of philosophy in economics » (texte d’origine publié dans Review of Austrian Economics, 3/1, p. 45-60, 1989), 2006.

[x] « Vingt ans d’études sur le fondateur de l’école autrichienne d’économie : Carl Menger (1840-1921)» n° 92 Austriaca, p. 249-273

[xi] Recherches sur la méthode dans les sciences sociales et en économie politique en particulier, présentation, traduction intégrale et commentaire des Untersuchungen über die Methode der Socialwissenschaften und der politischen Ökonomie insbesondere de Carl Menger (1883, Leipzig, Dunckler & Humblot, 288 p.) Paris, Éditions de l’EHESS, « EHESS-translations », 576 p. Comprend trad. partielle de Menger, Irrthümer des Historismus (Wien, Alfred Hölder, 1884).

[xii] Principes d’économie politique de 1871 de Carl Menger. 1ère édition critique incluant les annotations manuscrites inédites de l’auteur Et présentation et historique des éditions (Grundsätze der Volkswirtschaftslehre, Wien, 1871, Wilhelm Braumüller, 288 p). 1ère éd. critique, 1ère trad. intégrale. Paris, Seuil, « Économie humaine ». 816 p. Préf. B. Schefold,

[xiii] Apprentissage et découverte. Écrits de jeunesse de Karl R. Popper (Vienne, 1925-1935). Édition critique, traduction, annotation et postface de Gilles Campagnolo, Paris : Éditions Rue d’Ulm, coll. « Versions françaises », 312 p. ISBN 978-2-7288-0608-9 Textes de Popper : 1. Über die Stellung des Lehrers zu Schule und Schüler (1925); 2. Zur Philosophie des Heimatgedankens (1927); 3. Gewohnheit‹ und ›Gesetzerlebnis‹ in der Erziehung (1927); 4. Die Gedächtnis-pflege unter dem Gesichtspunkt der Selbsttätigkeit (1931); 5. Über die empirische Methode und den Begriff der Erfahrung (1935): 6. Einige Bemerkungen über die Wiener Schulreform und ihr Einfluss auf mich (1970). Postface: Popper à Vienne : Vienne l’éducatrice et Popper son témoin.