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Utilisateur:Elicolas/Brouillon

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André Chassefière, né le 23 août 1908[1] à Adge et fusillé le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien à Suresnes, était un membre du parti communiste français.


Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et adhésion politique[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de cultivateurs et lui-même agriculteur, il entre en 1928 dans la marine française. Gravement malade, il termine cependant son service militaire d'un an[2], puis s'engage dans le parti communiste français en 1937 après avoir milité à la confédération générale du travail (C.G.T.)[3].

Entre juin 1937 et janvier 1938, il a, avec Paul Balmigère et V. Siciliano, la responsabilité dans l'Hérault de faire passer les volontaires des Brigades Internationales ainsi que des armes en direction de l'Espagne républicaine[4].

Débuts dans la résistance[modifier | modifier le code]

Non mobilisé en 1939, il part pour Paris avant de revenir en juin 1940 dans sa région avec pour mission de mettre à l'abri une partie de la trésorerie du PCF. Trois mois plus tard, il retourne en zone occupée et s'installe en Deux-Sèvres où il s'occupe de faire passer des militants d'un côté à l'autre de la zone de démarcation[5]. Il retourne ensuite à Paris où il prend un pseudonyme et se fait passer pour un pâtissier tout en poursuivant ses activités dans la Résistance[6].

Mort[modifier | modifier le code]

Il est arrêté en 1942 avant d'être fusillé en tant qu'otage[7] comme quarante-cinq autres communistes ou juifs, le 21 septembre de la même année à neuf heures cinquante[8], après avoir été incarcéré au fort de Romainville[9]. Le même jour que lui sont fusillés Gaston Bussière, mort à 9h40 et Marcel Lamant, mort à 10h20[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Toutefois, la date de naissance donnée dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français de Jean Maitron est celle du huit août 1908.
  2. http://www.institut-strategie.fr/RIHM_83_26.htm , consulté le 08/12/2014.
  3. MAITRON Jean, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, t. 22, Paris, Les éditions ouvrières, 1964, p. 162.
  4. Ibid.
  5. Ibid.
  6. Ibid.
  7. La « politique des otages » mise en place par Otto von Stülpnagel en 1941, qui consiste à fusiller lesdits otages communistes ou juifs en représailles des attentats contre les allemands (deux fusillés pour un allemand blessé, trois pour un allemand tué). Pour plus d'informations, voir BESSE Jean-Pierre et POUTY Thomas, Les fusillés : répression et exécutions pendant l'occupation (1940-1944), Paris, éditions de l'Atelier/éditions ouvrières, 2006.
  8. KLARSFELD Serge et TSEVERY Léon, Les 1007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 Juifs, Paris, Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, 1995, pp.53-54
  9. http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/fusilles_mont_valerien/detail_fiche.php?ref=1664605&debut=0 , consulté le 8/12/2014.
  10. KLARSFELD Serge et TSEVERY Léon, Les 1007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 Juifs, Paris, Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, 1995, pp.53-54

Bibliographie[modifier | modifier le code]