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Louis Boudreault[modifier | modifier le code]
Louis Boudreault, né le 24 septembre 1956 aux Iles de la Madeleine, est un artiste Canadien.
Biographie[modifier | modifier le code]
Louis Boudreault a fait ses études à Paris (École du Louvre), puis a perfectionné son dessin dans l’atelier de Mac Avoy. Après l'École du Louvre, Louis Boudreault agit, de 1987 à 1993, en tant que conseiller pour d’importantes collections impressionnistes et modernes. Dès 1994, il se voue entièrement à la création. Boudreault s'installe à Montréal, Québec, en 1998, où il habite et travaille depuis. Son atelier est situé au coeur de Montréal, près de la Place des Arts. [1] Il est représenté par DravetArt.
En Asie et en Europe, Louis Boudreault expose dans de prestigieuse galeries d'art, telle Tornabuoni [2].
Oeuvre[modifier | modifier le code]
L'art de Louis Boudreault n'a rien du déjà vu. Il réinvente les codes. Si l'on y retrouve le souvenir de Vladimir Nabokov[3] quant à l'exploration de la mémoire, ou encore ces regards peints qui marquèrent à jamais la renaissance Italienne[4], l'admiration de l'artiste pour Andy Warhol, les papiers découpés d'Henri Matisse ou ceux déchirés de Jean-Michel Basquiat, deviendra pour le spectateur une évidence.[Invitation Vernissage 1]
Critique d'art au journal le Monde, Harry Bellet décrit l'oeuvre de Boudreault comme une nouvelle description plastique des années qui passent.[5] Pour qui découvre le travail de Boudreault il y a d'abord un choc esthétique car son dessin est impressionnant. Ensuite s'installe un aspect plus métaphysique ou s'engrènent toutes les méditations possibles sur la fuite du temps. À tout cela s'ajoute un paradoxale sentiment de permanence, celui d'une oeuvre, la sienne en conséquence.[5]
Boudreault emploi une iconographie variée mais toujours reliée à l'enfance, à la naissance ou au voyage. Son oeuvre de s’est vue décrite comme “une ode à la fragilité”, qui s’illustre par sa “palette minérale”, elle-même “ancrée dans une profonde fascination pour la matière”[Invitation Vernissage 2].
Son travail permet de porter un regard neuf et à la fois nostalgique sur ses sujets. Jouant des références acquises lors de sa formation en d’histoire de l’art, il utilise plusieurs techniques. Le papier est omniprésent dans son oeuvre, tout comme le pigment brut qu’il utilise pour retrouver les frontières de la couleur.
Boudreault travaille par série, explorant un même thème sur des périodes allant de 5 à 10 ans.
Série des Envois [modifier | modifier le code]
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Dans sa série Les Envois, Louis Boudreault amorce une “réflexion sur la façon dont on se procurait pendant la Renaissance (1450-1590), les couleurs qui serviraient à peindre les grands chef-d’oeuvres de la peinture occidentale.”[6]
Comme il l’explique dans la présentation de l’exposition, “J’ai voulu recréer avec cette exposition la pureté de ces arrivées par caissons de précieux pigments. Y figurent seulement le nom du port d’envoi, et celui de la couleur. [...] Il est possible de penser que le voyage que nous offre la peinture n’est autre que celui de la couleur.” [6]
La série Les Envois fût exposée en Amérique, en Europe et en Asie.
Série Destinées[modifier | modifier le code]
Debutée en 2006, la série Destinées rend hommage aux personnalités qui on fait le 20ème siècle. Il s’agit de grands portraits (220 cm. x 180cm.) de personnalités ayant marqué leur époque : peintres, penseurs, écrivains, musiciens, philosophes. Louis Boudreault a choisi de les représenter enfants, ou au tout début de l’adolescence, afin que notre regard reste neuf face à ces noms tant entendus.[7]
Dans cette série, Louis Boudreault donne vie à ses idées par des accumulations de papier, souvent recyclé. À Paris, à l’automne 2011, la série a été ovationnée lors du vernissage à la Galerie Tornabuoni en présence de collectionneurs important comme David Nahmad, des critiques Harry Bellet et Olivier Barrot, de l’ambassadeur du Canada, et de l’acteur Edouard Baer. [8]
Quelques semaines plus tard, lors de la FIAC ses oeuvres ont conquis les collectionneurs. Plusieurs de ces tableaux font fait l’objet de publications : la couverture du livre « Les Révolutions de Marina »[9] de Bia Krieger (Boréal 2009) ou encore la pochette du C.D. « Ça se traverse et c’est bien » de Juliette Gréco (Universal, 2012).
La série Destinée compte aujourd’hui plus de 250 portraits dont Picasso, Gandhi, Kandinsky ou Maria Callas.
Les Jardins[modifier | modifier le code]
La série les Jardins (1990-1998) sont les premiers travaux de Louis Boudreault en tant que peintre. Dès son début, les historiens de l'art s'intéressent à sont travail.
En 2011, Harry Bellet écrit:
"(...)[D]éjà, dans les années 1990, à ses débuts de peintre, il procédait sensiblement selon les mêmes principes : des couches et des couches successives de couleurs à l'huile remplaçaient alors les accumulations de papier mais elles étaient posées à la main sur toile, l'une après l'autre, jusqu'à ce que leur auteur soit satisfait de la couleur comme matière. Alors seulement, en lieu et place d'un visage, surgissait, perçant parfois la toile comme aujourd'hui les portraits d'enfants le font des strates du temps, une simple petite fleur..."[5]
Gérard Xuriguera rédige le catalogue de l'exposition de la série Jardins au Musée d'Histoire Naturelle de Menton :
"Attentif au alternances saisonnières, à la rudesse des froidures hivernales de son pays et à la flamboyance des aubes estivales, [Louis Boudreault] peint relâché, dépourvu d’angoisse, en osmose avec la terre, de vastes toiles au coloris mouvants et fictivement unifiés, allant du bleu au mauve ou vice versa. Additionnant de ses paumes alertes couches et sous-couches, il allégorise en y inscrivant, à l’instar d’un garde-fou, ces fleurs (...)".[10]
Expositions (sélection)[modifier | modifier le code]
Durant l'année 2014-2015 la série Destinée fût exposée à l'Espace Musée de Quebecor Média. L'exposition compte trois volets: Voix d'ici - consacrée aux personnalités québécoises, Voix d'ailleurs - qui est un plaidoyer à la diversité, et Écrits et pensées - un hommage aux penseurs et au écrivains.
Plus de 70 tableaux hommages ont été présentés, ce que en fait probablement le plus grand répertoire du genre.
Solo[modifier | modifier le code]
2015 - Espace Musée Québecor, Montréal, Québec
2013 - Albemarle, London
2012 - Han Art Gallery, Westmount, Québec, Canada
2011 - Galerie Tornabuoni, Paris, France
2011 - Art Beatus, Hong Kong, China
2011 - Han Art Gallery, Westmount, Québec, Canada
2010 - Han Art Gallery, Westmount, Québec, Canada
2008 - Han Art Gallery, Westmount, Québec, Canada
2007 - Han Art Gallery, Westmount, Québec, Canada
2005 - Musée de la Mer, Havre-Aubert, Iles de la Madelaine, Québec, Canada
2003 - Les Modernes Gallery, Montréal, Québec, Canada
2002 - Les Modernes Gallery, Montréal, Québec, Canada
2000 - Les Modernes Gallery, Montréal, Québec, Canada
1997 - Musée d’Histoire Naturelle, Menton, France
1996 - Musée d’Histoire Naturelle, Menton, France
1996 - Musée d’Histoire Naturelle, Menton, France
Collectives[modifier | modifier le code]
2011 - Foire Internationale d’art contemporain (FIAC), Paris, France
2011 - Hong Kong International Art Fair, Hong Kong, China
2010 - Toronto International Art Fair, Ontario, Canada
2003 - Art New York, U.S.A
1999 - Ovazione, Torino, Italy
1997 - Contemporary Art Biennale, Florence, Italy
1993 - Art Asia, Hong Kong
1993 - Art Asia, Singapore
Notes et références[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Site officiel Louis Boudreault
- « Louis Boudreault »
- (en) « The Biggest names in Art come to Hong Kong », sur BBC,
- (en) James Campbell, Louis Boudreault, Louis Boudreault - Destinies, Albemarle Gallery,
- (en) James Campbell, Louis Boudreault, Louis Boudreault - Destinies, Albemarle Gallery,
- Harry Bellet, Catalogue d'Exposition Tornabuoni
- Catalogue "Louis Boudreault : Les Envois", Galerie Les Modernes, 2001.
- « Catalogue Destinées Albemarle »
- « Une prestigieuse exposition de Louis Boureault »
- Bia Krieger, Les Révolutions de Marina, Québec, Boréal, , 278 p.
- Gérard Xuriguera, Louis Boudreault, Paris, Cimaise - Projet Special, , 29-40 p.
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