Utilisateur:Condottiero dei tempi moderni/Brouillon 11

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article semble être une page autobiographique ou autocentrée qui a fait l'objet de modifications substantielles, soit par le principal intéressé, soit par une ou plusieurs personnes en lien étroit avec le sujet ().

Il peut être nécessaire de l'améliorer pour respecter le principe de neutralité de point de vue. Veuillez consulter la page de discussion pour plus de détails.
Cliquer ici pour comprendre la signification de cet avertissement.

Live Magazine
Adresse Consulter
Slogan Revue vivante d'histoires vraies
Publicité  Oui
Langue Français
Inscription  Oui
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Rédacteur en chef India Bouquerel (France)
Ariane Papeians (Belgique)
Directeur de la publication Florence Martin-Kessler
Lancement 2014
État actuel actif
modifier Consultez la documentation du modèle

Live Magazine est un « journal vivant » créé à l'initiative de Florence Martin-Kessler, Thomas Baumgartner et Sébastien Deurdilly en 2014.

Histoire[modifier | modifier le code]

Live Magazine a été co-fondé en 2014 par la journaliste et réalisatrice de documentaires Florence Martin-Kessler, le producteur à France Culture Thomas Baumgartner et Sébastien Deurdilly[1],[2]. Florence Martin-Kessler en a eu l'idée en découvrant l'existence des Pop-up Magazine lancés en 2009 à San Francisco par Douglas McGray à l'occasion de son année de résidence universitaire à Harvard au sein du Niemen Lab[1],[3],[4].

Le journal vivant se produit initialement à la Gaîté lyrique dans le 3e arrondissement de Paris[1] puis au Théâtre de l'Atelier dans le 18e[5].

En 2016, le média s'exporte en Belgique, Ariane Papeians prend la rédaction en chef de Live Magazine Belgique[6]. Live Magazine Belgique se produit au Bozar à Bruxelles, mais aussi à Tournai, Flagey et Mons[6],[7].

En 2017, Édouard Philippe, alors Premier ministre, raconte sa prise de poste au cours d'un spectacle de Live Magazine sur la scène du Casino de Paris[8],[9]. Si aucune captation n'a été réalisée, un résumé de son intervention a fuité[8].

Le journal vivant se produit pour la première fois - en 2018 - en Suisse[10].

En 2021, 90 éditions ont été réalisées en France, en Belgique, en Suisse mais aussi en Angleterre ou en Italie[11],[12]. La même année, Live Magazine produit un magazine et un podcast[13],[14],[11].

Le Live Magazine se représente pour la première fois à l'Institut français de Beyrouth au Liban en 2022[15].

Ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Contrairement aux conférences TEDx, aucune captation des spectacles n'est effectuée et le programme n'est pas connu l'avance : le journal se veut éphémère[1],[2].

Les intervenants ont entre 4 et 8 minutes pour raconter leur récit incarné à la première personne[7],[12]. Outre la parole, l'intervention peut prendre la forme d'une danse, d'une musique, de mimes, des vidéos etc[16]. Le spectacle dure 100 minutes[10].

En plus des journalistes, on retrouve aussi des écrivains, photographes, réalisateurs de documentaires, des auteurs jeunesse etc.[17],[10],[18].

Rubriques[modifier | modifier le code]

« Comme dans un journal, il y a des rubriques. International, santé, people, immobilier, faits divers… Comme dans un journal, il y a des journalistes, des dessinateurs, des photographes, des éditorialistes, une périodicité - c’est un semestriel -, et même une page de pub » selon Libération[1].

« Le "chemin de fer" ressemble à celui de n'importe quel journal. On trouve les mêmes rubriques: international, politique, société, sciences, sport ou culture… Et la même variété de formats: enquête, reportage, portfolio, portrait… Il y a même des "pages" de publicité (décalées) » selon Le Figaro[19].

Il y a également une page de publicité : par exemple un récit scénarisé pour Axa[1] ou un sketch pour Autolib'[4].

Autres productions[modifier | modifier le code]

En 2021, le journal vivant s'est associé avec Bayard pour décliner sur un magazine papier le concept de Live Magazine[14],[11]. La même année, Live Magazine, en collaboration avec France Culture et La Croix, a créé un podcast intitulé « La filière »[11],[13] téléchargé plus d'un million de fois. Ce dernier retrace une enquête internationale en dix épisodes qui relate le parcours du général nazi Otto Wächter pour fuir la justice[13].

Partenariats[modifier | modifier le code]

En partenariat avec Bayard, le média produit, depuis 2017, des éditions spéciales du "Live Magazine pour les enfants"[18]. À cette occasion, des auteurs jeunesse montent sur scène[18]. Live Magazine produit des éditions spéciales pour des journaux : Le Monde[3],[20],[21], Les Echos Week-End[17], Le Temps[10], Médor[22],[23].

Live Magazine est amené à concevoir des éditions sur-mesures pour des marques en brand content[12] : LVMH[2],[4], le Comité Colbert (Live Magazine du luxe durable)[24], Le Seuil (Live Magazine des écrivains)[25], Sciences Po (Live Magazine de l’Égalité des chances)[26], Sonia Rykiel[12] (un Live Magazine sur les femmes), Visa pour l'image avec la Scam, Amnesty International, la Fondation Varenne et l’AFP (Live Magazine des photographes)[27],[28], Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (Live Magazine de la Bande Dessinée)[29], Mastercard[30] etc.

Éducation aux médias[modifier | modifier le code]

En partenariat avec Bayard, le média produit, depuis 2017, des éditions spéciales du "Live Magazine pour les enfants"[18],[16].

Live Magazine éduque aux médias dans les écoles de journalisme et de communication telles que l’École supérieure de journalisme de Lille, le CFJ (Paris) ou encore l’IHECS, mais donne aussi des formations à Sciences Po ou à l'INSP (ex-ENA)[7].

Des Live Academy ont également été mis en place à destination des plus jeunes[31].

Pour chaque représentation, le média vivant invite un jeune public et certaines places sont réservées à cet effet[3],[30]. En effet, 10 % de la jauge est réservée aux scolaires ou aux apprentis[17].

Organisation[modifier | modifier le code]

Forme juridique[modifier | modifier le code]

Le média vivant est édité par Live Stories, une SARL[32].

Organigramme[modifier | modifier le code]

Organigramme
  • Florence Martin-Kessler (CFJ et SCAM, ex-Arte, New York Times et XXI) : cofondatrice et PDG de Live Magazine
  • Ariane Papeians (co-créatrice des documentaires sonores d*tours) : rédactrice en chef à Live Magazine, directrice pour la Belgique
  • Sonia Desprez (ex- Society, Le Journal du Dimanche, Grazia, M etc...) : directrice du développement, des publics et rédactrice en chef des éditions spéciales pour Live Magazine
  • Marie-Morgane Donval (ex-Morgane) : directrice de production de Live Magazine
  • Chloé Zanni (ex-Noor, Myop et Magnum) : directrice de production de Live Magazine
  • Sébastien Deurdilly (directeur de l'agence de presse Upside): cofondateur
 

Modèle économique[modifier | modifier le code]

Le modèle économique du média repose sur les recettes de la billetterie et la création de Live Magazine sur-mesure pour des marques, festivals ou des collectivités locales (brand content)[4],[12],[33]. En outre, des pages de publicité incarnées sont proposées au cours des Live Magazine[4].

En 2017, le média a levé des fonds auprès de l'investisseur Olivier Legrain, ancien PDG de Materis[17],[12] et reçoit des subventions du ministère de la Culture, de la Ville de Paris, d'Arte Actions Culturelles, de CFC et de la Scam[17].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Nommé pour le Prix de l’innovation de l’année aux Assises internationale du journalisme de 2016[15],[34].
  • Finaliste d'un prix du Club de la Presse de Lyon en 2016.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f Isabelle Hanne, « «L!ve Magazine», l’info de la rampe », sur Libération, (consulté le )
  2. ↑ a b et c Nathalie Bourrus, « La femme du jour. Florence Martin-Kessler, créatrice du Live Magazine », sur Franceinfo, (consulté le )
  3. ↑ a b et c « Florence Martin-Kessler, l’art de mettre la presse en scène », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ a b c d et e Anaïs Moutot, « Live Magazine : quand les journalistes montent sur scène pour raconter l’actu » Accès libre, sur Les Echos, (consulté le )
  5. ↑ Guillemette Faure, « Le journal en chair et en os », M Le magazine du Monde,‎ , p. 26
  6. ↑ a et b Catherine Makereel, « Live Magazine, journal sans filet, sans replay », sur Le Soir, (consulté le )
  7. ↑ a b et c Catherine Makereel, « Live Magazine, l’instantané s’installe dans la durée », sur Le Soir, (consulté le )
  8. ↑ a et b « Dans un exercice inédit, Edouard Philippe raconte sur scène sa prise de poste comme premier ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ « Edouard Philippe raconte les coulisses de sa nomination à Matignon. Et c'est très drôle », sur L'Obs, (consulté le )
  10. ↑ a b c et d Albane Guichard, « "Le Temps" se donne en spectacle », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ a b c et d « Live Magazine, du live au magazine » Accès libre, sur CB News, (consulté le )
  12. ↑ a b c d e et f Delphine Masson, « Et le journal devint vivant... », sur Stratégies, (consulté le )
  13. ↑ a b et c Thérèse Thibon, « PODCAST - "La filière", la funeste cavale d’un général nazi », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  14. ↑ a et b « Florence Martin-Kessler : « Dans “Live Magazine”, nous avons gardé le principe du récit à la première personne » », sur L'Obs, (consulté le )
  15. ↑ a et b « Journalistes et artistes se racontent sur scène à Beyrouth », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  16. ↑ a et b Cécile de Kervasdoué, « Le Live Magazine au théâtre de l'Atelier à Paris » Accès libre, sur France Musique, (consulté le )
  17. ↑ a b c d et e Martine Robert, « Evénementiel : le « journal vivant » suscite la curiosité », sur Les Echos, (consulté le )
  18. ↑ a b c et d Paula Pinto Gomes, « Le "Live Magazine" des enfants, entre information et spectacle poétique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  19. ↑ Etienne Sorin, « Live Magazine: les journalistes racontent leurs articles sur scène », sur Le Figaro, (consulté le )
  20. ↑ « Un "Live Magazine" avec la rédaction du "Monde" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. ↑ « Un nouveau Live Magazine avec la rédaction du Monde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. ↑ Emmanuel Moreau, « Le Live magazine, le spectacle vivant de l’actualité sur scène » Accès libre, sur France Inter, (consulté le )
  23. ↑ « Live Magazine « Spécial Médor » au Festival des Libertés - Association des journalistes professionnels », sur www.ajp.be, (consulté le )
  24. ↑ « 15. Le LIVE MAGAZINE du luxe durable », sur www.ut-ea.com (consulté le )
  25. ↑ Anne-Laure Walter, « Un "Live Magazine" avec les auteurs du Seuil », sur Livres Hebdo, (consulté le )
  26. ↑ « Live Magazine de l’Égalité des chances », sur Sciences Po, (consulté le )
  27. ↑ Anne Sogno, « Visa pour l’image : le poids des mots, le choc des photos » Accès libre, sur TéléObs, (consulté le )
  28. ↑ « Live Magazine des photographes », sur Scam : Société civile des auteurs multimédia, (consulté le )
  29. ↑ « Live Magazine - Concert dessinée Festival de la Bande Dessinée », sur www.bdangouleme.com (consulté le )
  30. ↑ a et b Valéry Pothain, « Quand le Mag part en live », sur Stratégies, (consulté le )
  31. ↑ Jeremy Lopes, « Live Magazine : les journalistes montent sur scène », sur L'ADN, (consulté le )
  32. ↑ « LIVE STORIES (PARIS 10) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 811669746 », sur www.societe.com (consulté le )
  33. ↑ Myriam Levain, « Elle a transformé le magazine papier en un spectacle de stand-up éphémère - Les Inrocks » Accès libre, sur Les Inrocks, (consulté le )
  34. ↑ Nada Ghosn, « Live Magazine débarque à Beyrouth », sur Ici Beyrouth, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Arts du spectacle Catégorie:Fondation en 2014

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Utilisateur:Condottiero_dei_tempi_moderni/Brouillon_11&oldid=205651270 ».