La 11e édition du Tour d'Italie féminin (Giro d'Italia Femminile en italien) a lieu du 25 juin au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.9.1.
Après un prologue par équipes remporté par la formation Farm Frites - Hartol, Leontien van Moorsel gagne deux étapes au sprint. Elle est devancée sur la troisième étape par Diana Žiliūtė, mais s'impose de nouveau le lendemain. Sur la cinquième étape, Roberta Bonanomi gagne échappée avec quelques mètres d'avance. Van Moorsel perd le maillot rose au profit de Svetlana Boubnenkova. L'étape suivante est vallonnée et cette dernière se montre la plus rapide du groupe de favorites détaché. Lors du contre-la-montre de l'après-midi, Joane Somarriba se montre la plus rapide et prend la tête du classement général. Stolbova remporte la septième étape au sprint. La première étape de montagne voit Edita Pučinskaitė lever les bras, Somarriba ne perd que cinq secondes. Le lendemain, Alessandra Cappellotto gagne au sommet accompagnée de Somarriba. L'étape de transition voit Sara Felloni gagner. Valentina Polkhanova remporte l'étape de montagne suivante, tandis que Debby Mansveld gagne le sprint de l'étape plate. L'ultime contre-la-montre permet à Cappellotto d'obtenir une seconde victoire. La dernière étape est gagnée par Pia Sundstedt, échappée avec Stolbova. Joane Somarriba remporte l'épreuve devant Alessandra Cappellotto et Valentina Polkhanova. Svetlana Boubnenkova gagne le classement par points, Edita Pučinskaitė celui de la montagne et Nicole Brändli celui de la meilleure jeune. Debby Mansveld est la meilleure sprinteuse.
La météo est idéale avec des températures avoisinant vingt degrés[1].
Ce prologue par équipes est avant tout un spectacle et seuls 800 derniers mètres comptent pour le temps. L'équipe Farm Frites Hartol remporte l'épreuve, emmenée par Leontien van Moorsel, avec Acca Due O-Lorena Camicie en deuxième position[1].
La température est de trente-deux degrés. Le parcours débute par une longue descente technique jusqu'au fond de la vallée avant de faire trois tours autour du pittoresque lac de Levico Terme[2].
Dans la première des trois ascensions de Sella di Vignola, l'équipe italienne GAS, dont la championne d'Italie en titre, Gabriella Pregnolato, augmente le rythme. Dans le dernier tour, une chute au pied de la dernière montée retarde de nombreux coureuses, dont Wright, Scrymgeour et Feldhahn de l'équipe australienne, à un moment critique, alors qu'il ne reste que six kilomètres à parcourir. L'approche de l'arrivée s'est faite par une descente sinueuse, suivie d'un final en légère montée sur 2 kilomètres. Elizabeth Tadich chute dans les 800 derniers mètres mais ne souffre que de légères contusions. Sur les 120 partantes, 75 coureuses font encore partie du peloton. La Néerlandaise Leontien Van Moorsel s'empare du maillot rose, en gagnant le sprint de l'étape contre Sara Felloni et la leader de la Coupe du monde, Diana Žiliūtė[2].
L'étape est ensoleillée et se déroule autour d'Este ponctué par trois ascensions. Dans la première, Kym Shirley, Sara Carrigan et Margaret Hemsley s'échappent. Alison Wright les rejoint après la descente. Un regroupement a ensuite lieu. Tout se joue dans la montée finale. Leontien Van Moorsel se place en tête dans le dernier kilomètre. Alison Wright la suit, mais heurte une barrière dans les derniers mètres. Van Moorsel s'impose donc[3].
Au kilomètre soixante-cinq, un groupe de huit coureuses sort avec notamment Gabriella Pregnolato. Il est néanmoins arrêté à un passage à niveau et un regroupement a donc lieu. Alison Wright chute dans un des virages du final. Van Moorsel lance son sprint à six cents mètres de l'arrivée et s'impose[5].
Trois difficultés ponctuent le parcours. Dans la troisième ascension, Simona Parente passe à l'attaque. Elle est accompagnée de deux autres coureuses et Zita Urbonaitė. Leur avance atteint une minute et quinze secondes. Plus tard, un groupe de dix se forme. Roberta Bonanomi sort à six kilomètres de l'arrivée et s'impose. Derrière Svetlana Boubnenkova règle le sprint[6].
Après trois tours de circuits urbains, avant d'entamer une partie en ligne. Le peloton reste compact jusqu'à dix kilomètres de la ligne, où une côte longue de dix kilomètres doit provoquer une sélection. L'équipe Alfa Lum y force le rythme. Six coureuses se détachent. Svetlana Boubnenkova devance ses compagnons d'échappée[7].
Joane Somarriba remporte avec trente-neuf secondes d'avance ce contre-la-montre qui se court par trente-cinq degrés. Diana Žiliūtė et Leontien van Moorsel quittent le Giro à l'issue de l'étape[8].
Une échappée de quatre coureuses se forme au bout de vingt kilomètres. Elle est reprise kilomètre soixante-dix. Une côte écrème le peloton, puis Svetlana Boubnenkova remporte le sprint[9].
L'étape débute par la montée du Col du Mont-Cenis. Un groupe de dix-huit favorites s'y forme. Shirley et Carrigan en sont absentes. Tout se décide dans l'ascension vers Bardonnèche. Edita Pučinskaitė s'impose devant Svetlana Boubnenkova. Le maillot rose termine cinq secondes plus loin[10].
Les attaques se succèdent sur le début d'étape. Un groupe de dix se forme mais est rapidement repris. Gabriella Pregnolato attaque ensuite et reste plusieurs kilomètres en tête. Tatiana Stiajkina, Alessandra Cappellotto et Roberta Bonanomi sont les suivantes à sortir. L'étape se conclut néanmoins au sprint. Sara Felloni lève les bras[12].
Les principales favorites sont ensemble dans les dix derniers kilomètres de l'étape. Svetlana Boubnenkova et Valentina Polkhanova attaquent pour mettre en difficulté le maillot rose. Cette dernière s'impose. Joane Somarriba termine juste derrière et est en position idéale pour remporter l'épreuve[13].
Dans une côte, Pia Sundstedt attaque avec Svetlana Boubnenkova et Alessandra D'Ettorre. Cette dernière est distancée, mais les deux autres se dispute la victoire. Sundstedt s'impose. Il n'y a pas de changement au classement général[16].