Théophile Bovy
Naissance |
Liège, Belgique |
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Décès |
(à 74 ans) Boulogne-Billancourt, France |
Activité principale |
Écrivain, dramaturge, journaliste et militant wallon |
Langue d’écriture | Français et wallon |
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Genres |
Théâtre |
Œuvres principales
- Li Grandiveûse (1893, théâtre)
- Le Chant des Wallons (1899, chant)
Compléments
Père de la comédienne Berthe Bovy
Théophile Bovy (aussi appelé Théo Bovy), né à Liège le et mort à Boulogne-Billancourt le , est un écrivain belge et un militant wallon. Il est l'auteur des paroles du Chant des Wallons mis en musique par Louis Hillier.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il naît à Liège le d'un père graveur sur arme. En 1887 naît sa fille, Berthe Bovy, qui deviendra une grande comédienne et future pensionnaire de la Comédie-Française. C'est indéniablement Théophile Bovy qui transmet ce virus de la scène à sa fille, puisqu'il la fait monter sur les planches dès l'âge de 10 ans.
Il fait ses études à l'athénée de Liège avant d'entamer un cursus en sciences à l'université de Liège. En 1885, il entame une carrière d’imprimeur et commence à écrire en français puis en wallon. Ses premières pièces, dans les années 1890, ne rencontrent pas un grand succès[1].
En 1892, il fonde le journal Li clabot , qu'il dirige et dans lequel il publie de nombreuses chansons sous divers pseudonymes : Djîles Pètoye, Sîzèt, L'ome-ås-hîyètes[1].
En 1899, le texte du Chant des Wallons remporte le concours de la Ligue wallonne, qui réclamait la création d'un hymne à la Wallonie. Il devient instantanément un chant très populaire[1].
De 1903 à 1906, il est rédacteur à la Wallonie Socialiste, journal quotidien liégeois[2].
En 1912, il quitte Liège pour rejoindre sa fille Berthe Bovy à Paris[1].
Après sa mort à Boulogne-Billancourt le chez sa fille Berthe, il est enterré au cimetière de Sainte-Walburge, à Liège.
Liste des publications imprimées
[modifier | modifier le code]La plupart des œuvres publiées de Théophile Bovy ont été imprimées sur les presses de l'entreprise familiale. Néanmoins, elles ont connu un grand succès populaire à travers toute la région liégeoise.
- Chant
- Li Tchant dès Walons, paroles écrites en 1899 (réédité à de nombreuses reprises)
- Théâtre
- Li diale ès manège, Liège, impr. Bovy, 1891
- Plaisir di Vîx, Liège, H. Vaillant-Carmanne, 1891
- Ine mohe ès l'horloge, Liège, impr. Bovy, 1892
- Li Flori-Bleu, Liège, impr. Bovy, 1893
- Li grandiveuse, Liège, impr. Bovy, 1893 (réédité en 1899 et en 1922)
- On qwårt d'heûre trop timpe, Liège, Impr. Bovy, 1893
- Ji qwitte mi feume, Liège, impr. Bovy, 1893
- Dièrainès brixhes, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1896
- Mèlie, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1897
- Mémére, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1901
- ine Pîre qui rispitte, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1903
- Li maisse dè l' jowe, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1904
- Amour ni fait nin compte, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1905
- Pierre Garnîr, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1905
- Monnonke d'Amérique, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1906
- Li creux d'honneur d'a Gilles Paquay, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1909
- Li pårain, Seraing, impr. E. Plénus, 1912
- Lès toûrciveûses, Liège, J. Halleux, 1912
- A botique, Liège, impr. du Journal Li Clabot, 1922
- Mam'zèlle, Liège, impr. Forir, 1922
- Qwand l'amoûr tèm'tèye, Liège, F. Gillet-Jacques, 1932
- Journaux et périodiques
- Li Clabot, hebdomadaire liégeois, paru de août 1892 à 1932
Hommages et distinction
[modifier | modifier le code]Un boulevard de Liège, dans le quartier Sainte-Walburge, ainsi que des rues de Ougrée et de Grâce-Berleur portent son nom.
La distinction honorifique suivante lui a été décernée :
Références
[modifier | modifier le code]- G. Rem, « Théophile Bovy est mort à Paris », La Wallonie, , p. 3 (lire en ligne
)
- ↑ « La mort de Théophile Bovy », La Wallonie, , p. 3 (lire en ligne
)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Delforge, Encyclopédie du Mouvement wallon, t. I, Charleroi,
- Rita Lejeune, Histoire sommaire de la Littérature Wallonne, Office de Publicité, Bruxelles, , 117 p., p. 89 et 96
- Maurice Piron, Les Lettres wallonnes contemporaines, Paris et Tournai, Casterman, , 164 p., p. 130
- Georges Rem, « Boulevard Louis Hillier », Si Liège m’était conté, no 32, , p. 3-6
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
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- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Paul Delforge, « Théophile Bovy », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
- Écrivain wallon
- Écrivain de langue wallonne
- Militant wallon
- Écrivain liégeois
- Dramaturge belge du XIXe siècle
- Dramaturge belge du XXe siècle
- Étudiant de l'université de Liège
- Naissance à Liège
- Naissance en mars 1863
- Décès en juin 1937
- Décès à Boulogne-Billancourt
- Décès à 74 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Sainte-Walburge