Stefan MacGill
Vice-président de l'Association mondiale d'espéranto | |
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Claude Nourmont (d) | |
Président de la Ligue internationale des enseignants d'espéranto | |
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Radojica Petrović (d) | |
Président de la Ligue internationale des enseignants d'espéranto | |
- | |
Edward Symoens (d) Duncan Charters (d) | |
Président de l'Organisation mondiale des jeunes espérantophones | |
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Savvas Tsitouridis (d) |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Espérantiste, pédagogue, éditeur associé |
Père |
David MacGill (d) |
Membre de | |
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Distinctions |
Stefan Clive MacGill, né le [1] en Nouvelle-Zélande, est un espérantiste néo-zélandais vivant en Hongrie depuis 1986[2].
Études
[modifier | modifier le code]De 1969 à 1975, Stefan MacGill a étudié principalement la géographie à l’université Victoria de Wellington, à l’université de Canterbury et à l’université Massey (à distance), toutes situées en Nouvelle-Zélande. En 1974, il reçoit un diplôme pour enseigner en école primaire[2].
Emploi pour l’espéranto
[modifier | modifier le code]En 1976, Stefan MacGill devient volontaire au siège social de l’association mondiale d'espéranto. De 1977 à 1986, il y travaille comme employé, puis directeur de 1980 à 1984. Il est rédacteur puis coordinateur de l’Annuaire de l'Association mondiale d'espéranto (eo) de 1976 à 1986. De plus, il est rédacteur technique de la revue Kontakto, éditée par TEJO, l’organisation mondiale des jeunes espérantophones.
En 1986, il emménage en Hongrie. Jusqu’en 1996, il rédige la revue Juna Amiko (eo) (« Jeune Ami ») pour la ligue internationale des enseignants d'espéranto (ILEI) et s’y adonne également de 2000 à 2013, date à laquelle laisse sa place au slovaque Stano Marček (eo)[2]. Depuis 1989, il écrit professionnellement des aides pour les programmes informatiques. Retraité depuis 2012, il continue cependant son travail[2].
Postes en Espérantie
[modifier | modifier le code]Stefan MacGill a co-fondé l’association des jeunes espérantophones de Nouvelle-Zélande en 1964 et y participait activement jusqu’en 1972.
En 1977, il devient vice-président, puis de 1979 à 1980 le président de TEJO. Son projet principal en 1980 est la mise en place du premier séminaire pour l’organisation, pour lequel il a reçu une subvention du fonds européen pour la jeunesse (FEJ). Le séminaire a eu lieu au centre de FEJ à Strasbourg, auquel ont participé Claude Piron, Claude Gacond (eo) et Stefan MacGill lui-même. L’interprète du séminaire était le belge Farjon de la Gatinerie. Depuis lors ont eu lieu plusieurs dizaines de séminaires ainsi soutenus de plusieurs centaines de milliers d’euros.
De 1989 à 1992, MacGill est vice-président de la Ligue internationale des enseignants d’espéranto (ILEI), puis en devient le président pour les périodes 1992-1994 et 2009-2013[2]. En 1989, il travaille à une refonte des examens communs de l’Association mondiale d’espéranto et ILEI et en est le secrétaire de 1989 à 1995. En 1992, il est rédacteur de la rubrique « Junularo » du magazine Monato[3].
Le , Stefan MacGill est élu vice-président de l’association mondiale d'espéranto lors du conseil d’administration du 98e congrès mondial d'espéranto, qui s’est tenu à Reykjavik. Il est à l’origine des séminaires AMO (eo) qui ont lieu partout à travers le monde et dont l’objectif est d’aider les espérantophones les plus actifs à être efficaces dans la présentation et l’utilisation de l’espéranto au sein de l’Espérantie ou à direction du grand public. Cette activité lui vaut d’être déclaré espérantiste de l'année en 2016.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Stefan MacGill a appris l’espéranto comme langue maternelle par son père David MacGill, lequel a poussé sa mère à apprendre sa langue. Les enfants de Stefan, Karina (née en 1990) et Hajnal (en 1992) sont aussi espérantophones de naissance. Il s’agit donc d’une famille composée de quatre générations d’espérantophones. La dernière fille de Stefan, Sonja (née en 2000), comprend la langue et la parle un peu[2].
Publications
[modifier | modifier le code]- Tendaraj tagoj (eo)
- La laŭta vekhorloĝo
- Tridek roluloj
- Streĉ' eĉ, Steĉj-skeĉ'!
- Pordoj
- Okulo
- Nemave edifi (FEL, 2007)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (eo) La Juna Vivo, juillet-août 1949, p. 346.
- (eo) Internacia Pedagogia Revuo (eo), 2010, cahier 1, p. 6.
- Monato, « Enkonduko », Paul Peeraerts, janvier 1992, p. 3
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo : Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272 p. (ISBN 953-96975-5-7), p. 151.
- (eo) Carlo Minnaja et Giorgio Silfer, Historio de la esperanta literaturo, , 748 p. (ISBN 3-906595-21-8), p. 480.
- (eo) Halina Gorecka et Alexander Korzhenkov, Nia diligenta kolegaro, Sezonoj et association lituanienne d’espéranto, , 320 p. (ISBN 609-95087-6-7), p. 185-186. .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la littérature :
- (eo) Sukcesoplena, ŝercoplena kaj tre malkutima (critique de Nemave edifi de Stefan MacGill) extraite de Monato