Square d'Orléans
Type | |
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Partie de | |
Longueur |
43 m |
Largeur |
28,5 m |
Propriétaire |
Privé |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Commune |
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Coordonnées |
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Le square d'Orléans, ou cité des Trois-Frères, est une cité privée du 9e arrondissement de Paris, en France[1].
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Cette cité privée est située au 80, rue Taitbout.
Le quartier est desservi par la ligne 12 à la station Saint-Georges
Historique
[modifier | modifier le code]Originellement cet emplacement un vaste domaine ayant appartenu, sous le premier Empire, à la famille du musicien Daniel-François-Esprit Auber[2] avant d'être acheté en 1822 par Mademoiselle Mars.
En 1829, l'architecte anglais Edward Cresy en fait l’acquisition[2],[1] et y construit un ensemble architectural de style néo-classique[2] de six immeubles bas, sur le modèle des squares londoniens[3]. L'ensemble qui sera terminé en 1841 est initialement appelé « Cité des Trois-Frères », et avait jusqu'en 1854 son entrée au no 36 rue Saint-Lazare. Cresy le vendit en 1857.
Rebaptisé « cité d'Orléans » sous la monarchie de Juillet il devient la propriété de Jean-Pierre Normand en 1863, qui avait fait fortune dans le commerce du cachemire.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Les appartements du square d'Orléans ont été une sorte de Phalanstère d'artistes[4] :
- Pavillon no 2, la danseuse Marie-Sophie Taglioni y demeura
- Pavillon no 3, Alexandre Dumas s'y installe en 1831 et organise le , chez lui et dans les appartements encore vacants, un bal costumé mémorable qui accueillit le Tout-Paris[5].
- Pavillon no 5, George Sand y habita, au 1er étage, de 1842 à 1847[1],
- Pavillon no 7 :
- le pianiste Pierre Joseph Guillaume Zimmerman s’y installe en 1832 et en occupera les deux premiers étages jusqu’à sa mort[6].
- le peintre Édouard Dubufe et son épouse la sculptrice Juliette Zimmermann fille de Pierre Joseph Guillaume Zimmerman
- le peintre Claude Marie Dubufe
- Pavillon no 9 :
- Frédéric Chopin[2],
- le sculpteur Jean-Pierre Dantan
- Pavillon no 10 :
- le pianiste et compositeur Charles-Valentin Alkan
- Antoine Marmontel
- la comédienne Mademoiselle Mars y vécut de 1822 à 1829[1],
- le scientifique Étienne Arago,
- Maxime du Camp qui hébergea quelque temps Gustave Flaubert
- Serge Ivanoff y habita de 1943 à 1983.
- Pauline Viardot
Le square fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
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Plaque commémorative George Sand, au no 5.
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Plaque commémorative Frédéric Chopin, au no 9.
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Porche d'entrée.
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Façade néo-classique.
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Porche fleuri.
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Le pianiste Guillaume Zimmerman dans son appartement, tableau de Prosper Lafaye.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Square d'Orléans (ou cité des Trois-Frères) », notice no PA00089000, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bruno Centorame, « Le square d'Orléans », Mairie du 9e arrondissement de Paris (consulté le ).
- Claude Mignot, Grammaire des immeubles parisiens, Parigramme, 2004 (ISBN 2-84096-175-X).
- Le square d'Orléans 80, rue Taitbout
- Thierry Cazaux, Paris Romantique, édition Parigramme, 2012, (ISBN 9782840965794).
- Charlotte Duvette, Hadrien Volle, Morgane Walter, Intérieurs parisiens du Moyen Age à nos jours, Parigramme, 2016.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bruno Centorame, « Le square d'Orléans » La Nouvelle Athènes. Haut lieu du romantisme, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 2001 (ISBN 2-913246-33-8), p. 80-83.
- Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994, 587 p. (ISBN 9782010168123), p. 372.
- Thierry Cazaux, Paris Romnantique, éditions Parigramme, 2012, (ISBN 9782840965794).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :