Saturnia (Italie)

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Saturnia
Géographie
Pays
Région
Province
Commune
Altitude
294 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Gentilé
Saturnio, saturninoVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Identifiants
Code postal
58050Voir et modifier les données sur Wikidata
Indicatif téléphonique
0564Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Saturnia est une frazione de Manciano, en Maremme grossetane, un ancien site étrusque, connu depuis la Rome antique pour ses thermes en plein air.

Histoire[modifier | modifier le code]

Construite près d'une nécropole étrusque du Pian di Palma et de sources thermales, elle est connue depuis l'Antiquité, dédiée à Saturne, qui lui donne son nom. De riches Romains y firent construire des villégiatures[1].

Peu de vestiges romains sont encore visibles (la Porta Romana parcourue par la Via Clodia), la cité ayant été détruite au VIe siècle.

Au Moyen Âge, elle renaît par la création du comté de Tintinnano, passe sous le contrôle des Aldobrandeschi au XIIIe siècle, et entre dans le comté de Sovana en 1274 ; au XIVe siècle sous les Baschi puis les Orsini ; au XVe siècle, sous le contrôle de la République de Sienne ; puis détruite à nouveau, elle doit attendre son entrée au XVIe siècle, dans le Grand-duché de Toscane pour renaître.

Les thermes[modifier | modifier le code]

Ses eaux sulfureuses, surgissant à 37,5 °C[1], proviennent des flancs sud du mont Amiata et des Colline dell'Albegna e del Fiora. Elles se répandent dans plusieurs sites naturels typiques avec leurs conques de concrétions calcaires.

Plusieurs de ses sites, accessibles gratuitement, en plein air, comme les Cascate del Mulino (ou Cascate del Gorello), en font les attraits principaux du lieu.

Selon la tradition mythologique, ces eaux auraient surgi après que Jupiter, dans un accès de colère contre Saturne, a frappé le sol de son foudre[1].

Monuments[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Sarah Chevalley, « La Maremme, la Toscane sauvage », Le Figaro Magazine,‎ , p. 110-117 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]