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Salle Érard

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Salle Érard
Description de l'image Salle Erard.png.
Lieu Paris

Carte

La salle Érard est une salle de musique située à Paris, 13 rue du Mail, dans le 2e arrondissement.

Elle fait partie de l'hôtel particulier ayant appartenu à partir du XVIIIe siècle à la famille des facteurs de pianos, harpes et clavecins Érard. De petites dimensions, mais bien isolée des bruits de la ville, bénéficiant d'une bonne acoustique, elle est plus particulèrement adaptée à la musique de chambre[1].

Au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle fut le cadre de premières et débuts remarqués tant pour des compositions que pour des interprètes, parmi lesquels : Erik Satie (les orchestrations de son Gymnopédies par Claude Debussy), Jacques Ibert, les histoires (1923), Nellie Melba, Ricardo Viñes, Maurice Ravel, Miroirs (1906) , Menuet antique (1892), Histoires naturelles avec Jane Bathori (1907), Sonate pour violon et piano (1927), Trois poèmes de Mallarmé (Ravel) (1914), Camille Saint-Saens (1860)[2], Ignacy Jan Paderewski (1888), Claude Debussy, Triptyque Estampes (1904), Le Promenoir des deux amants (1911), Alexandre Scriabine (1896), Joseph Jongen, André Caplet , Conte fantastique avec Micheline Kahn à la harpe, (1923), Vladimir de Pachmann (1882), Charles Valentin Alkan (1837) et (1880), Francis Poulenc, Reynaldo Hahn, pianiste Édouard Risler (1908), Ernest Chausson, Viviane (1883), César Franck, Le Chasseur maudit (1883), Arthur Honegger, Le Cahier romand (1924), Olivier Messiaen, Huit préludes (1930), Maurice Delage, Sept haï-kaïs (1925), Quatre poèmes hindous (1914), Francis Planté [3], Stéphan Elmas ou Youra Guller.

Avant la construction de la maison de la Radio, la salle a servi de studio d'enregistrement pour la Radiodiffusion française.

Aujourd'hui, seul le salon voit l'organisation de concerts, les volumes de la salle proprement dite ayant été reconvertis (le volume des espaces reste suggéré par l'organisation des toîtures[4], ainsi que par l'ancienne façade d'entrée au No. 11 rue Paul Lelong - Paris 02). Néanmoins, elle reste prisée pour son acoustique et son passé chargé d'histoire tant musical qu'artisanal[5].

Article connexe

Société nationale de musique

Références

  1. gallica.bnf.fr (plusieurs pages)
  2. gallica.bnf.fr
  3. gallica.bnf.fr
  4. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  5. vagnethierry.fr