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Sabotages sur le réseau ferroviaire français en 2024

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Sabotages sur le réseau ferroviaire français en 2024
Image illustrative de l’article Sabotages sur le réseau ferroviaire français en 2024
Carte des lignes touchées par les sabotages
Première attaque
Localisation France
Cible LGV Atlantique
Coordonnées 48° 04′ 49″ nord, 1° 08′ 20″ est
Deuxième attaque
Localisation France
Cible LGV Est européenne
Coordonnées 48° 59′ 02″ nord, 6° 01′ 19″ est
Troisième attaque
Localisation France
Cible LGV Nord
Coordonnées 50° 17′ 23″ nord, 2° 46′ 51″ est

Date
Type Sabotage ferroviaire

Carte

Dans la nuit du au en France, des sabotages affectent l'ensemble du réseau ferroviaire à grande vitesse de la société nationale des chemins de fer français[1]. La compagnie Eurostar est également touchée par ces perturbations[2].

Un précédent avait déjà eu lieu dans le pays le 8 mai, lors de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille[3]. Quatre engins incendiaires avaient été retrouvés sur la ligne LGV Méditerranée entre Aix et Marseille[4].

L'incident survient le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été à Paris.

Selon la SNCF, « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager nos installations »[5],[4] :

Cinq dégradations des installations ont été effectuées entre 1 heure et 5 heure 30[7],[8].

Selon la SNCF, les incendies volontaires ont eu lieu « dans les postes de signalisation des lignes LGV impactées »[8],[9] et/ou « dans des canalisations où passent beaucoup de câbles qui servent à la signalisation dans les postes », à proximité de bifurcations des lignes à grande vitesse[4]. Pour rétablir la situation, « les câbles de chaque armoire électrique sont remplacés et testés un par un »[8].

Conséquences

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Trois des quatre lignes à grande vitesse sont impactées[5] :

  • LGV Atlantique : deux tiers des trains ne circulent pas ;
  • LGV Est européenne : retards d'environ une heure trente, mais tous les trains circulent (reprise normale de la circulation prévue le samedi 27 juillet) ;
  • LGV Nord : retards d'environ une heure et quelques trains supprimés (reprise normale de la circulation prévue le lundi 29 juillet).

La compagnie Eurostar est contrainte d'annuler le quart de ses trains du au [8]. Les trains qui circulent sont détournés par la ligne classique et circuleront à une vitesse réduite, ce qui prolonge le trajet d'environ une heure et demie[5].

Plus de 800 000 voyageurs sont directement impactés sur l'ensemble du week-end[1], dont 250 000 le vendredi [5].

Le principal service de renseignement intérieur français, la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), annonce enquêter pour trouver les coupables.

Notes et références

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  1. a et b « DIRECT. « Attaque massive » contre la SNCF : 800 000 voyageurs concernés, « sabotage », réseau « paralysé » ce week-end... suivez la situation », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  2. « Attaque contre le réseau TGV: Eurostar annule 25% de ses trains », sur BFM BUSINESS, (consulté le ).
  3. « INFO BFMTV. « Sabotage » SNCF : un engin incendiaire déjà retrouvé sur la LGV Sud-Est lors du passage de la flamme à Marseille », sur BFMTV, (consulté le ).
  4. a b et c « « Attaque massive » sur le réseau SNCF : un acte malveillant déjoué sur l'axe Sud-Est », sur France 3, (consulté le ).
  5. a b c d et e « Le trafic de TGV en France commence à reprendre après des perturbations liées à des « actes de malveillance » », sur RTS info, (consulté le ).
  6. a et b « Attaques contre le réseau SNCF : fuyards, camionnettes, engins incendiaires… Que sait-on de l’acte de sabotage déjoué à Vergigny ? », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  7. Coralie Becq, « Attaque massive sur le réseau SNCF : un acte malveillant déjoué sur l'axe Sud-Est », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  8. a b c et d « EN DIRECT - Actes de sabotage sur le réseau : reprise du trafic TGV sur l’axe Atlantique, deux tiers des trains supprimés », sur liberation.fr, (consulté le ).
  9. « Attaques contre le réseau SNCF : les lieux visés par les sabotages n’ont pas été choisis au hasard », sur ladepeche.fr, (consulté le ).