Rue de l'Abbé-Migne
![]() 4e arrt Rue de l’Abbé-Migne
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Saint-Gervais | ||
Début | 51, rue des Francs-Bourgeois | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 18 m | ||
Largeur | 6 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 30 août 1978 | ||
Ancien nom | Voie A/4 (1955-1978) partie de la rue des Guillemites (-1955) |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 0011 | ||
DGI | 0013 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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La rue de l’Abbé-Migne est une impasse située dans le quartier Saint-Gervais du 4e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Elle débute au no 51 rue des Francs-Bourgeois et se termine en impasse.
Origine du nom
Cette voie porte le nom de l'ecclésiastique et éditeur français l'abbé Jacques Paul Migne (1800-1875).
Historique
Le percement de la rue des Guillemites entre la rue des Blancs-Manteaux et la rue du Paradis (aujourd'hui rue des Francs-Bourgeois) est réalisé dans les années 1800[1]. En 1868, elle absorbe la rue des Singes située entre la rue des Blancs-Manteaux et la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie[2].
Un arrêté du 6 mai 1952 déclasse et supprime la partie de la rue des Guillemites ouverte au début du XIXe siècle entre les rues des Blancs-Manteaux et des Francs-Bourgeois. Mais une partie de cette rue est rouverte à l'occasion du remembrement de l'îlot en 1955, sous le nom provisoire de « voie A/4 ». En 1978, elle est renommée « rue de l'Abbé-Migne » en l'honneur de l'abbé Jacques-Paul Migne (Saint-Flour, 1800 – Paris, 1875), ecclésiastique et éditeur français[3].
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Autre vue de la rue avec un panneau rappelant son ancienne appellation.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- 1, rue de l’Abbé-Migne : une des entrées de l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux.
- Face au 1, rue de l’Abbé-Migne : débouché de l’allée en équerre servant aux résidents du 51, rue des Francs-Bourgeois, pour accéder aux entrées A, B, C, et D de leur immeuble.
- On accède au square Charles-Victor-Langlois (un espace vert) par des grilles situées fond de cette rue en impasse.
En littérature
Jacques Roubaud cite cette modeste voie sous son véritable nom, dans son roman La Belle Hortense[4] : dans le droit fil du roman Pierrot mon ami (1942) de Raymond Queneau, les princes poldèves transfèrent pierre à pierre la chapelle du malheureux prince Luigi, « rue de l’Abbé-Migne » (en l’intégrant à l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux appelée « Sainte-Gudule » dans le roman)[5].
Références
- Louis et Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 272 [lire en ligne].
- « Rue des Guillemites », www.v2asp.paris.fr.
- « Rue de l'Abbé-Migne », www.v2asp.paris.fr.
- Jacques Roubaud, La Belle Hortense, Ramsay, Paris, 1985, chapitre 4 : « Sainte-Gudule » ; réédition Seuil, coll. « Points », 1996 (ISBN 978-2-02-024546-3), p. 41.
- Jacques Roubaud, La Belle Hortense, chapitre 4 : « Sainte-Gudule », p. 38.