Roger Ducos
Roger Ducos | |
Roger Ducos, estampe d'Edme Quenedey des Riceys, musée de l'Histoire de France (Versailles). | |
Fonctions | |
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Procureur de Dax | |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 5 jours) |
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Député au Conseil des Anciens | |
– (3 ans) |
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Directeur | |
Modèle:Dts – Modèle:Dts | |
Avec | Directeurs : Sieyès, Barras, Moulin, Gohier |
Gouvernement | Gouvernement du Directoire |
Prédécesseur | Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux |
Successeur | Fin du Directoire |
Consul de la République française | |
– (1 mois et 22 jours) |
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Successeur | Charles-François Lebrun |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre-Roger Ducos |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montfort-en-Chalosse |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Ulm |
Nature du décès | Accident de voiture |
Nationalité | Français |
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Pierre-Roger Ducos, né le à Montfort-en-Chalosse dans les Landes, et mort le à Ulm, est un homme politique français. Au début du Consulat, il est le 3e consul de Napoléon Bonaparte. Il est ensuite comte de l'Empire.
Biographie
Pierre Roger Ducos est le fils de Philibert Ducos (1713-1771), notaire royal et procureur au sénéchal et présidial de Montfort-en-Chalosse[1], et de Jeanne-Marie Leclercq (1716-1775). Étudiant en droit à Toulouse, il contribue à la rédaction des cahiers de doléances de la ville de Dax, ville voisine de son village natal. Il est notamment le frère de Nicolas Ducos (1756-1823), général et baron d'Empire.
Il se marie avec Marthe de Tachoires le 21 février 1775[2]. Il aura avec elle une postérité, dont Jean-Jacques Roger, comte Ducos (1784-1862).
Sous la Révolution
Roger Ducos est élu procureur de la Commune de Dax et juge de Paix. Élu à la Convention par le département des Landes, il vote la mort de Louis XVI () et accomplit en 1793 et 1794 plusieurs missions importantes dans les régions du Nord dévastées par la guerre.
Sous le Directoire
Il est réélu au Conseil des Anciens en 1795 et 1798 mais cette dernière élection est annulée lors du coup d'État du 30 prairial an VII (18 juin 1799). Il est nommé Directeur, avec l'appui de Paul Barras, mais il devient l'ami d'Emmanuel-Joseph Sieyes et participe avec lui au coup d'État du 18 brumaire an VIII ().
Sous le Consulat
Aussi est-il nommé consul provisoire (avec Napoléon Bonaparte et Emmanuel-Joseph Sieyès). Lorsque le consulat provisoire est remplacé par les trois consuls définifs (Napoléon Bonaparte, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun), Roger Ducos est nommé au Sénat conservateur et en devient le vice-président.
Sous le Premier Empire
Propriétaire du château d'Amboise, il en fait détruire la plus grande partie. En 1808, il est fait comte de l'Empire. Néanmoins, il vote en 1814 la déposition de Napoléon Ier. Exilé en 1816 comme régicide, il part en Allemagne et meurt dans un accident de voiture, près d'Ulm le .
Postérité
En 1991, enthousiasmé par quelques découvertes fortuites dans l'église de Narrosse (Landes), l'abbé Bayse, curé de la paroisse, obtient l'autorisation d'engager des fouilles parallèlement à d'autres travaux. C'est à cette occasion qu'est découvert, dans une urne, le cœur de Roger Ducos.
À Dax, on trouve la Place Roger-Ducos.
Titres
Distinctions
- Légion d'honneur :
- Légionnaire (9 vendémiaire an XII : ), puis,
- Grand officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII : ) ;
- Grand-croix de l'Ordre de la Réunion.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes du 1er comte Ducos et de l'Empire
D'or, à l'acacia robinier de sinople terrassé de sable, deux étoiles de gueules, l'une sur l'autre, placées à dextre et à sénestre de la cime de l'arme ; franc-quartier des comtes sénateurs.[3],[4] |
Notes et références
- Roger Ducos (1746-1816) - Napoléon Bonaparte, l'épopée impériale - 21 décembre 2007.
- Massie 1992, p. 31
- « BB/29/974 page 92. », Titre de comte accordé à Roger Ducos. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
Bibliographie
- « Ducos (Pierre-Roger, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- Maurice Dussarp, « Roger Ducos et sa mission à Landrecies en l'an III », Revue historique de la Révolution française et de l'Empire, , p. 5-45 (lire en ligne).
- Michel Massie, Roger Ducos : le troisième consul, J&D éditions, , 544 p. (ISBN 2-906483-53-2, présentation en ligne).
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Juge de paix français
- Naissance en juillet 1747
- Naissance en Gascogne
- Naissance à Montfort-en-Chalosse
- Député des Landes
- Conventionnel régicide
- Député de la Convention nationale
- Membre du Conseil des Anciens
- Membre du Directoire
- Membre du Sénat conservateur
- Comte de l'Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre de la Réunion
- Pair de France (Cent-Jours)
- Décès en mars 1816
- Décès à 68 ans
- Mort dans un accident de la route en Allemagne
- Personnalité morte en exil
- Président du Sénat (France)
- Décès à Ulm