Reconnaissance blindée
La reconnaissance blindée est la combinaison de la reconnaissance militaire et du combat armé par des soldats, à l’aide de chars et de véhicules de reconnaissance blindés sur roues ou sur chenilles. Si la mission de reconnaissance vise à recueillir des renseignements sur l’ennemi à l’aide de véhicule de reconnaissance, la reconnaissance blindée ajoute la capacité de combattre à des fins de renseignement et d’influencer l’ennemi par l’exécution de tâches blindées traditionnelles. Par exemple, la reconnaissance en force vise à entrer en contact avec l'ennemi afin de le forcer à réagir et, ainsi, à dévoiler sa position et la composition de sa force.
Unités de reconnaissance blindée
[modifier | modifier le code]Australie
[modifier | modifier le code]Dans l’armée australienne, le principal véhicule de reconnaissance est le véhicule éclaireur blindé ASLAV (en), la version australienne du LAV-25. Les régiments de l’Army Reserve se servent du véhicule de patrouille de cavalerie légère, aussi appelé Regional Force Surveillance Vehicle, qui est une variante du Land Rover Perentie (en).
- Régiments blindés de reconnaissance de l’armée australienne
- Réguliers
- Australian 2nd Cavalry Regiment (en)
- 2nd/14th Light Horse Regiment (en) (Infanterie montée du Queensland)
- Réserve
- 1st/15th Royal New South Wales Lancers (en)
- 3rd/9th South Australia Mounted Rifles
- 4th/19th Prince of Wales's Light Horse (en)
- 10th Light Horse Regiment
Belgique
[modifier | modifier le code]L’armée belge possède deux régiments blindés de reconnaissance :
Canada
[modifier | modifier le code]Le corps blindé royal canadien est composé en 2020 à 30 % des chars et à 70 % de reconnaissance blindée[1].
Au sein de l’Armée canadienne, les régiments blindés comprennent des véhicules blindés de reconnaissance tout en effectuant des tâches blindées plus traditionnelles telles que la prise, la pénétration et l’exploitation telle le AVGP Cougar en service de 1977 à 2005 remplacé à partir de 1996 par le Coyote. Il n’y a plus de régiment blindé de reconnaissance au Canada depuis 1988. Cependant, bien que la Force régulière ne compte actuellement aucun régiment blindé de reconnaissance, chaque régiment blindé régulier comprend un escadron de reconnaissance blindée. Le Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians) est un régiment de chars lourds composé de deux escadrons de chars et un escadron de véhicules blindés, alors que les Royal Canadian Dragoons et le 12e Régiment blindé du Canada sont des régiments de chars lourds blindés composés chacun de trois escadrons de véhicules blindés et d’un escadron commun de chars.
Même si les régiments de la Première réserve sont toujours désignés en tant que régiments blindés de reconnaissance, depuis l’abandon du char moyen, ils ne sont en réalité employés que dans un rôle de reconnaissance avec des véhicules légers non blindés.
Régiments de « reconnaissance blindée » de la Première réserve de l'Armée canadienne :
- The Governor General's Horse Guards
- The Halifax Rifles (RCAC)
- 8th Canadian Hussars (Princess Louise's)
- The Ontario Regiment (RCAC)
- The Queen's York Rangers (1st American Regiment) (RCAC)
- Sherbrooke Hussars
- 12e Régiment blindé du Canada (Milice)
- 1st Hussars
- The Prince Edward Island Regiment (RCAC)
- The Royal Canadian Hussars (Montreal)
- The British Columbia Regiment (Duke of Connaught's Own)
- The South Alberta Light Horse
- The Saskatchewan Dragoons
- The King's Own Calgary Regiment (RCAC)
- The British Columbia Dragoons
- The Fort Garry Horse
- Le Régiment de Hull (RCAC)
- The Windsor Regiment (RCAC)
Danemark
[modifier | modifier le code]L’armée danoise ne compte qu’un bataillon blindé de reconnaissance :
- 3e bataillon, (III/GHR) Régiment de hussards de la Garde royale danoise (Gardehusarregimentet)
Les unités de reconnaissance danoises ont été dissoutes à la fin de la guerre froide :
- 5e bataillon, (V/JDR) dissout en 2005 (Jutlands Dragoons) Jydske Dragonregiment
- Escadron Recce (six M/41DK1 Walker Bulldog), dissout en 2000 (Gardes Bornholm) Bornholms Værn. Sur l’ile de Bornholm.
Allemagne
[modifier | modifier le code]En 2008, les unités de reconnaissance de l’armée allemande ont été restructurées. Les anciens Panzeraufklärungstruppe ("corps de reconnaissance blindé"), Fernspähtruppe ("corps de reconnaissance à longue distance"), Feldnachrichtentruppe et drones de l’Artillerietruppe ("corps d’artillerie") ont été combinés au nouveau Heeresaufklärungstruppe ("corps de reconnaissance armé").
L’armée allemande exploite désormais cinq bataillons de reconnaissance et cinq compagnies indépendantes:
- Reconnaissance blindée
- Aufklärungslehrkompanie 90, Munster
- Aufklärungskompanie 210, Augustdorf
- Reconnaissance à longue distance
- Fernspählehrkompanie 200, Pfullendorf
- Reconnaissance aéroportée
- Luftlandeaufklärungskompanie 260, Zweibrücken
- Luftlandeaufklärungskompanie 310, Seedorf
Bataillons de reconnaissance:
- Aufklärungslehrbataillon 3, Lüneburg
- Aufklärungsbataillon 6, Eutin
- Aufklärungsbataillon 8, Freyung
- Aufklärungsbataillon 13, Gotha
- Gebirgsaufklärungsbataillon 230, Füssen
Unités de la réserve:
- Aufklärungsbataillon 910, Gotha
- Aufklärungsbataillon 911, Füssen
- Aufklärungsbataillon 912, Lüneburg
Chaque bataillon (sauf l’Aufklärungslehrbataillon 3) est composé de quatre compagnies:
1. Compagnie QG et soutien
- La première compagnie fournit au bataillon les services de communication, d’entretien et de transport.
2. Compagnie de reconnaissance blindée
- La compagnie de reconnaissance blindée exploite tous les véhicules Fennek du bataillon. Ils sont organisés en six pelotons de quatre véhicules. Deux Fennek constituent une escouade d’éclaireurs (Spähtrupp).
3. Compagnie de reconnaissance légère
- La compagnie de reconnaissance légère comprend trois pelotons HUMINT (Feldnachrichtenzüge) et un peloton d’éclaireurs comptant six Dingo.
4. Compagnie de drones
- La quatrième compagnie exploite les deux pelotons de drones avec Luna X entré en service en 2000 et Rheinmetall KZO (en) en service depuis 2005. Un peloton radar doté de huit Dingo et du nouveau système radar BÜR complète cette compagnie.
Ghana
[modifier | modifier le code]Le 1er régiment de reconnaissance blindé est le détachement blindé le plus ancien de l'armée ghanéenne. Il a été commissionné en 1957, à l'occasion de l'indépendance du pays, et il compte alors deux escadrons. Le régiment a participé avec brio à différentes missions de maintien de la paix en Afrique. En 2015, il correspond à un escadron blindé dépendant du Commandement Nord et dispose entre autres de 3 blindés EE-9 Cascavel et 24 Ratel 90[2].
En 2020 un second régiment a été mis sur pied et un troisième planifié[3] :
- 153e régiment de reconnaissance blindé (153 Recce Regiment) d'Accra pour le commandement Sud (Southern Command);
- 154e régiment de reconnaissance blindé (154 Armoured Reconnaissance Regiment) est mis sur pied en 2020 a Sunyani pour le commandement Centre nouvellement créé depuis le second escadron de reconnaissance blindé indépendant (2 Independent Armoured Reconnaissance Squadron) administré auparavant par le 153e régiment de reconnaissance[4].
- 155e régiment de reconnaissance blindé planifié en 2021 à Tamale pour le commandement Nord[5].
Kenya
[modifier | modifier le code]L’armée du Kenya est dotée d’un seul bataillon de reconnaissance blindé, équipé principalement de véhicules blindés Panhard AML-90.
- 76 ARB (armoured reconnaissance battalion)
Texte anglais à traduire :
Pays-Bas
The Dutch Army has one regiment, the Regiment Huzaren van Boreel which was named after Willem Francois Boreel. The Regiment consists of 4 squadrons: 2 squadrons belong to the ISTAR battalion and the other 2 each belonging to 1 of the 2 Netherlands Mechanised Brigades. The difference in organisation between the ISTAR squadrons and the brigade squadrons is that the ISTAR squadrons each have a Tactical Air Control Party for Close Air Support and the 2 brigade squadrons each have an FST section. All squadrons are trained to operate completely independently. They have their own logistical support and all patrols have communication specialists and special forces medics for emergencies. The training and operation procedures of all squadrons are very similar although the ISTAR squadrons focus more on missions not from brigade but from national command. All squadrons have been on combat operations in the south of Afghanistan.
Nouvelle-Zélande
The New Zealand Army only has one squadron that performs armoured reconnaissance. This is also the only reserve armoured squadron.
Norvège
The Norwegian Army has two armoured reconnaissance squadrons.
- Tropp 2/ Pansret Oppklarning part of the Cavalry Squadron in the Telemark Battalion
- Tropp 2/ Pansert Oppklarning part of the Cavalry Squadron in the Panser Battalion
Sri Lanka
The Sri Lanka Army has five recce regiments attached to the Sri Lanka Armoured Corps.
- 1st Reconnaissance Regiment SLAC
- 3rd Reconnaissance Regiment SLAC
- 5th Reconnaissance Regiment SLAC
- 6th Reconnaissance Regiment SLAC
- 8th Reconnaissance Regiment SLAC
Afrique du Sud
There is only one dedicated armoured reconnaissance regiment in the South African Army, the Light Horse Regiment, and it is considered an armoured car unit. The regiment, which has its roots in the British South African Light Horse, was initially equipped with Ferret scout cars. Following the aggressive nature of South African reconnaissance doctrine, the lightly armed Ferret was replaced first by the Eland Mk7 and after 1991 the Rooikat, which were heavier vehicles equipped with large-calibre cannon.
Royaume-Uni
In the British Army armoured reconnaissance units carry out "formation reconnaissance"[6] for higher level formations. In the British Army these Formation reconnaissance regiments are usually providing reconnaissance for a division or a heavy brigade. In a large-scale defensive operation, they would delay attacking forces, whilst screening heavier units as they moved to engage the enemy. The regiments are, currently, almost entirely equipped with vehicles of the Combat Vehicle Reconnaissance (Tracked) - CVR(T) - family. Some of the armoured regiments of the British Army are known as formation reconnaissance instead of armoured.
Formation reconnaissance regiments in the British Army
États-Unis
Each brigade combat team (BCT) (there are multiple combat support and combat service support brigades that may or may not have such assets) in the Army has an organic reconnaissance squadron assigned to it. Each heavy brigade combat team has an armed reconnaissance squadron consisting of three reconnaissance troops and an unmanned aerial vehicle troop. The reconnaissance troops have two reconnaissance platoons with five M1114 HMMWVs and three M3 Cavalry Fighting Vehicles (a variant of the M2 Bradley Fighting Vehicle). Stryker BCTs include a Stryker-vehicle-based reconnaissance squadron. There are more than 30 cavalry reconnaissance squadrons in the US Army. incomplete list:
- US cavalry regiments Cavalry (United States)
- Cavalry scout – US Army specialist position
The US Marine Corps light armored reconnaissance (LAR) battalions utilize the LAV-25, an 8×8 wheeled amphibious vehicle.
Regular
- 1st Light Armored Reconnaissance Battalion – 1st Marine Division
- 2nd Light Armored Reconnaissance Battalion – 2nd Marine Division
- 3rd Light Armored Reconnaissance Battalion – 1st Marine Division
Reserve
- 4th Light Armored Reconnaissance Battalion – 4th Marine Division (reservist)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Armoured reconnaissance » (voir la liste des auteurs).
- Kessia 2022, p. 17.
- Laurent Touchard, Forces armées africaines 2016-2017 : Organisation, équipements, état des lieux et capacités, Paris, Éditions LT, , 600 p. (ISBN 978-1-5454-9980-1), p. 229-230
- (en) « Ghana allocates $86 million for armoured vehicle acquisition », sur defenceWeb, (consulté le ).
- https://www.gafonline.mil.gh/news/315
- (en) « Ghana parades Cobra armoured vehicles », sur defenceWeb, (consulté le ).
- Reconnaissance « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) army.mod.uk
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Vladimir Kessia, « La reconnaissance blindée : son rôle au sein de l’Armée canadienne », revue militaire canadienne, (lire en ligne)