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Pourquoi j'ai pas mangé mon père

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Pourquoi j'ai pas mangé mon père

Réalisation Jamel Debbouze
Scénario Jean-Luc Fromental
John R. Smith
Rob Sprackling
Olivier de Funès
Jamel Debbouze
Frédéric Fougea
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Armateurs
Boréales
Pathé
Kissfilms
M6 Films
Cattleya
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Genre Animation, comédie
Durée 113 minutes
Sortie 2015

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Pourquoi j'ai pas mangé mon père est un film d'animation en capture de mouvement franco-italo-sino-belge réalisé par Jamel Debbouze, sorti en 2015. C'est une adaptation libre du roman Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis publié en 1960. L'intrigue et les messages du film n'ont que peu de rapport avec l'œuvre originale.

Synopsis[modifier | modifier le code]

d’Édouard est le fils aîné du roi des simiens. Mais en raison de son aspect chétif, il est rejeté par sa tribu à sa naissance. Il grandit donc loin des siens. Auprès de Ian, qui devient son ami, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour grâce à Emi et même l’espoir[1]. Généreux, il ira jusqu'à mener son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité.

Résumé détaillé[modifier | modifier le code]

Au milieu milieu de la savane préhistorique se trouve un grand banyan où des simiens vive à l’intérieur. Les simiens attende la venue du fils du roi Siméon mais son conseil Vladimir lui rapport une nouvelle étrange, le roi se concerte au lieu d’accouchement et découvre son premier fils fort, Vania dont il est fier mais Vladimir lui révèle son deuxième enfant qui est plus petit et chétif et qui est l’aîné de l’autre. Cet révélation déçoit le roi et sous l’influence de la sorcière qui lui dit que cet enfant est une erreur de la nature, il donne l’ordre à Vladimir de le tueur pendant qui vois sa reine mourrir de l’accouche et qu’il présente son fils au autres simiens. Vladimir jette le petit simiens à un loup mais les feuilles et les vignes amorties sa chute avant qu’il ne se fasse avaler mais le loup arrive à lui mordre le bras droit. Le petit simiens fut remonte par un simiens inoffensif, Ian, et en voyant que l’enfant ne peut pas marché sur ses quatre pattes à cause de son bras cassé, il décide de le recueilli et de le transporter sur son dos en lui donnant le nom d’Édouard.

Des années plus tard, Édouard et devenu un simiens adulte et malgré ses handicapes, Édouard utilise son intelligence pour crée des inventions utile pour lui et son ami Ian. Édouard insiste auprès de Ian pour qu’il l’emmène voir le match de coco-ball alors que ce dernier refuse car il a peur de se faire martyriser par les autres simiens, Ian accepte d’y aller à contrecœur et les deux simiens décident de se cacher pour voir le match. Durant le partie, Ian de laisse attirer par la noix de coco du jeu au point de faire irruption dans le match avec Édouard. Pendant que Ian se fait harceler par Sergey (le cousin de Vladimir), Édouard récupère la balle avec l’aide de sa dernier découverte : l’aspect collant de la sème. Lorsque Édouard et face à Vania, Vladimir et la Sorcière découvre qu’il à même doigt de pied royal et se rend compte avec horreur qu’Édouard est le premier enfant de Siméon. Alors que Vania s’apprête à reprendre le match, il réalise que sa main est collé avec la noix de coco et tout les simiens se jette sur lui pour l’enlever (pendant qu’Édouard et Ian décide de s’en aller) mais elle atterri sur la tête de Siméon et l’arrachant, le roi Siméon se retrouve chauve et ordonne à Sergey de lui amener Édouard.

Dans l’entre de la Sorcière, Vladimir se retrouve réprimander par la Sorcière pour avoir échoué dans la mort d’Édouard et insiste pour qu’il y remédie. Au départ de Vladimir, la Sorcière s’aperçoit que Vanai à tout entendu et lui révéler qu’Édouard est son frère aîné qui doit succéder aux roi, cet révélation rend Vania fou de rage mais la Sorcière lui promet de s’en débarrasser grâce à ses termites. Pendant ce temps, Édouard reçu une convocation de Sergey pour aller voir le roi alors qu’il pensent qu’il s’agit d’une invitation. Une fois devant le roi, Siméon exige des explications à Édouard sur ses "toure de magie" mais Édouard lui explique que c’est une inventions que tout le monde peut faire puis il décide de lui montrer ses différente inventions : une couronne en vigne pour Siméon, le reflet de l’eau et un trône en liane pour le roi. Tout les simiens et Siméon adore les inventions d’Édouard mais la Sorcière lâche sa nuée de termite pour faire chuter le roi pour rejeté la faute d’Édouard en prétendant qu’il est maudit, Vania saisi sa chance pour le tueur en le jetant du haut du banyan. Quand Siméon remonte, il blâme son fils pour avoir enfreint la loi en tuant Édouard mais celle-ci lui retourne la question et Siméon prétend ne pas comprendre.

Au pied du banyan, Édouard se révèle être encore en vie et malgré les tentatives de Ian de le remonter, Édouard accepte d’affronter malgré lui cet situation et se dirigeant ver savane. Là-bas, il essaye de prendre un fruit à une autruche, le simiens comme à se droit sur ses deux pattes. Lorsqu’une meute de loup approche, Édouard se met à courir avec les autres autruches sous le regard encourageante des simiens. Durant la course poursuite, un troupeau de rhinocéros se met chargé de panique en voyant les loups et tous se dirige vers le banyan où les rhinocéros re roulent en boule et s’apprêtent à écraser Édouard mais Siméon intervient pour le sauver mais quand le reste du troupeau s’apprête à écraser, il décide de faire bouclier à Édouard. À la fin de l’impact, Édouard découvre un Siméon mortellement blessé et lui révèle qu’il est son père alors que Vania débarque. Édouard se sent perplexe mais Vania démentie sur ce qu’il a dit en déclarant qu’il ne sont pas frères avant de prendre le corps de son défunt père.

Dans le banyan, les simiens se préparent pour le couronnement de Vania avec le corps de Siméon. Dans ses quartiers Vania renvoie Vladimir pour lui avoir caché la vérité et ce simiens tente de rejeter la faute à la sorcier jusqu’à ce qu’elle arrive. Vania se présente aux autres simiens et annonce qu’il compte perpétué les lois de la jungle puis il s’apprête à manger le corps mort de son père comme le veut la tradition mais Édouard, qui à su remonter sur le banyan, s’oppose à se qu’on mange "son père". Malgré cela, ça ne l’arrête pas sauf un orage qui fait fuir tous les simiens. Avec l’aide de Ian, Édouard jette le corps de Siméon jusqu’au pied du banyan et tente de le cacher et c’est Ian qui trouve la solution en le cachant sous un gros bloc de pierre.

Une énorme tempête s’abat sur la savane est simiens du banyan se trouve un abri sauf Vladimir qui se fait emporter par une tornade a cause de la sorcière. Parallèlement, Édouard se fait aspirer par la tornade et à l’intérieur, il trouve une femelle simienne et tente la sauver après être sorti du tourbillon. Une fois l’intempérie terminé, la simienne se réveille et frappe Édouard mais pleure la perte de sa famille qui ont était emporté par la tornade avant de s’enfuir, Édouard décide de la suivre par amour en négligeant Ian. Après une course déjantée d’Édouard jusqu’à une falaise, la femelle se présente comme Lucy et les deux simiens commence à faire connaissance, même Lucy décide de se mettre à deux patte. Sur le chemin du retour, Édouard trouve du feu et pense pouvoir le maîtriser sur bâton et décide de retourner au banyan pour le montrer au autres mais la sorcière continue de prétendre qu’il est maudit à cause des événements et les simiens chassent Édouard et Lucy.

Dans une grotte de loup, Édouard utilise le feu pour faire fuire l’animal pour pouvoir s’y installé avec Lucy puis Édouard trouve un moyen pour encercler et Lucy embrasse (sans savoir pourquoi) Édouard, ce qui à l’air de lui plaire. Depuis le banyan, toutes les simiens furent fasciner par le romantisme des deux couples mais la sorcière simule le rugissement de leurs dieux Zuva pour que Bania calme l’éprit afin que les simiens y fassent de même. Le lendemain, Lucy apprend à Édouard comment chasser du gibier même c’est catastrophique et Édouard essaye de dresser le loup tout en trouvant de nouvelle solution pour le feu. Au soir, Édouard jette son gibier au feu pour pas le manger mais sa nourriture émet une odeur délicieuse qui va jusqu’au banyan, tous les simiens s’agitent devant l’odeur mais la sorcière renouvelle le rugissement mais cet fois, le plus jeune des simiens, Diego, traverse les conduit de l’arbre jusqu’à la source du rugissement. Diego révèle l’imposture de la sorcière et tous les vienne à son secours puis ils décident de quitter le banyan pour aller rejoindre Édouard, sauf Gudule qui préfère rester pour être au côté de Vania. Une fois là-bas, les simiens essaye de se faire inviter pour manger mais Lucy refuse suite à leurs dernière rencontres mais elle accepter à condition qu’ils partent après manger mais ils se retrouve affalé dans la grotte puis il se met danser après avoir crée de la musique.

Les jours passe et Lucy est enceinte d’Édouard alors que les autres simiens se mettent à adopter le même mode de vie qu’eux en s’installant dans des grottes, en se mettant à deux patte et en essayent de s’évoluer alors que Vania et Gudule depuis le banyan. Du côté de la sorcière, elle retrouve la reine des termites et ordonne à sa nuée d’attaquer la ville des simiens pour se venger. Alors qu’Édouard règle un problème contre Sergey, la nuée de termite attaque les simiens et dévore le bois de leurs villes, tous les simiens furent pleure la perte de leurs bois (qui étaient une source de revenus) et Sergey rallie les autres contre Vania, convainque qu’il est respectable de cet attaquer.

Au banyan, Édouard essaye de les résonner mais les autres insiste pour se venger et quand Vania débarque, les simiens le menaces de le tueur si ils ne leurs cèdent pas l’arbre mais ce dernier refuse de céder sans se battre. Même il arrive à battre certains, il se retrouve dépassé par le nombre et par le torche et durant le conflit, le feu se répand dans le banyan avec Gudule à l’intérieur, Édouard la sauve mais il se retrouve coincé par tronc dans le processus. Tous les simiens fuire devant l’incendie et voyant Édouard en danger, Vania décide de le sauver avant que le banyan n’explose, tuant la sorcière au passage.

Édouard et Vania avoue leurs erreurs à l’autre devant les cendres du banyan et Vania décide de se mettre à deux patte en acceptant Édouard comme son frère. Après avoir retrouvé les autres, Sergey sème la panique chez les simiens parce qu’il n’ont même réussi plus d’endroit où habillé. En voyant des oiseaux voler ver le sud, Édouard rassure les autres en disant qu’il connaît un endroit où ils pourront vivre : la montagne blanche, un des fantasmes de Ian. Les simiens traversèrent au delà de la savane pour pour atteindre la montagne blanche. Là-bas, Édouard retrouve joyeusement Ian.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le film est entièrement tourné en capture de mouvement. Grâce à ce procédé, Louis de Funès, mort en 1983, a pu servir de modèle au personnage de Vladimir, les animateurs ayant utilisé des images de ses films[3].

Filmé sur un plateau de 150 m2 avec 60 caméras, il utilise des casques spéciaux pour la capture de mouvement facial. Pour décorréler le financement et la localisation, la production a commercialisé les visages de plusieurs personnages en Italie et en Chine afin d’une part d’obtenir des investissements, d’autre part de générer un intérêt supplémentaire en salle lors de la sortie dans ces pays. Toute la postproduction (lighting, rendu, compositing) a été faite par Prana Studios en Inde[4].

Sortie[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

En France, Pourquoi j'ai pas mangé mon père reçoit des avis contrastés dans la presse. Dans le quotidien d'information Le Monde, Isabelle Regnier loue « la drôlerie irrésistible du verbe de Debbouze »[5]. Dans L'Express[6], Christophe Carrière estime que « la forme sert à merveille le fond » et que « l'animation est magnifique ». Dans l'hebdomadaire culturel Télérama[7], Guillemette Odicino remarque que « Jamel veut tout dire — et on le comprend — en une heure et demie, sur le handicap, la banlieue, l'amour, la fraternité et le mieux vivre ensemble » et que le scénario qui en résulte est un peu « fourre-tout », mais elle juge que l'ensemble reste une « bonne surprise », qu'elle compare à « un Disney sur de la musique soul, écrit par le Gérard Oury de Rabbi Jacob ». Dans Le Journal du dimanche[6], Danielle Attali juge le film « malin, enlevé, drôle et émouvant » et est convaincue en particulier par l'univers « cocasse et plein de charme » auquel s'ajoute une touche de poésie ; elle regrette seulement que la deuxième partie perde en énergie du fait d'être plus démonstrative. Dans Ouest France[6], Pierre Fornerod trouve que « fasciné par la technique de la capture de mouvement et la 3D, [le film] en oublie parfois de faire rire », mais ajoute que la dernière partie du film s'améliore de ce point de vue.

D'autres critiques ne sont pas entièrement convaincus. Le quotidien gratuit Metro publie ainsi deux critiques[8], l'une très favorable et l'autre très négative. Dans la première, Marilyne Letertre estime que le film « contient en effet tous les prérequis d’une production jeunesse : du rythme, de l’aventure, un humour à la portée de tous et de l’amour, au sens large du terme » et en salue la réussite artistique et graphique. Elle reproche à une partie des critiques d'« attaquer Jamel lorsqu’il fait du Jamel dans son premier film » alors que personne ne reproche à Woody Allen de « filmer des bobos new-yorkais depuis des décennies ». À l'inverse, Mehdi Omaïs, s'il salue la prise de risque de Jamel Debbouze et son travail pour porter à l'écran le roman de Roy Lewis, estime le résultat décevant, jugeant décors et personnages laids et l'écriture « inégale, inaboutie et lestée de métaphores aussi disgracieuses qu’un éléphant piégé dans un magasin de porcelaine (sur l’exclusion, entre autres) » et a eu « le sentiment constant de supporter un one-man-show qui n’avait pas vraiment sa place dans le cadre d’un film d’animation » qu'il aurait souhaité plus universel. Dans Marianne[6], Danièle Heymann qualifie la première réalisation de Jamel Debbouze de « souvent spectaculaire, terriblement bruyante, esthétiquement discutable, et par instants extrêmement touchante ». Dans le magazine de cinéma Positif[6], Philippe Rouyer regrette « l'agitation perpétuelle qui semble devenue la norme depuis quelques années dans les blockbusters de l'animation », mais salue « la performance technique et quelques bons gags qui jouent sur les anachronismes pour filer la métaphore de la banlieue et esquisser un autoportrait fantasmé du charismatique Jamel ».

Parmi les critiques les plus négatives, le magazine hebdomadaire L'Obs parle de « navet totalement indigeste »[9], Le Figaro de « ratage » doté d'un « scénario poussif » et de « dialogues d'une grande banalité »[10]. Pour Critikat, le film est « empêtré dans une réalisation ronronnante » servie par la volubilité de Debbouze « parfois indigeste »[11].

Sur le site d'Allociné, la presse lui donne une moyenne de 3,1/5 basé sur 28 critiques presse. Les spectateurs lui donnent une moyenne de 2,3/5 basé sur 2 261 notes dont 387 critiques.

Box-office[modifier | modifier le code]

Sortie en France, pendant les vacances de pâques et après une campagne marketing agressive le film remporte un certain succès avec un peu plus de 656 000 entrées en première semaine, puis le film s'essouffle avec un peu plus de 500 000 entrées en deuxième semaine, 424 000 en troisième semaine et un peu plus de 388 000 en quatrième semaine, soit 1,9 million d'entrées en un mois. L'effet bouche à oreille ne fonctionne pas pour le film et au bout de sept semaines d'exploitation dans plus de 700 salles, le film cumule 2,3 millions d'entrées[12]. À la fin de l'année 2015, Pourquoi j'ai pas mangé mon père fait partie des 13 films français ayant dépassé le million d'entrées pendant l'année et totalise 2,4 millions d'entrées[13].

Un gouffre financier[modifier | modifier le code]

Avec un budget officiel de 32 millions d'euros hors campagne marketing, le film avait besoin de beaucoup plus d’entrées pour être rentable. Le bilan est donc plutôt négatif pour le distributeur Pathé qui a investi environ 20 millions sur les 32[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site officiel du film
  2. a et b « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  3. « Secrets de tournage », Allociné.
  4. « 'Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père' – Fond, forme et stratégie de production »
  5. « Pourquoi j’ai pas mangé mon père » : ton père à quatre pattes à l'aube de l'humanité !, lemonde.fr, 7 avril 2015
  6. a b c d et e Critiques de presse du film sur Allociné. Page consultée le 1er novembre 2015.
  7. Critique du film dans Télérama le 8 avril 2015. Page consultée le 1er novembre 2015.
  8. VIDÉO - Pourquoi j'ai pas mangé mon père : sensationnel ou indigeste ? Nos critiques se mettent à table, articles de Marilyne Letertre et de Mehdi Omaïs sur le site de Metro le 8 avril 2015. Page consultée le 1er novembre 2015.
  9. "Pourquoi j'ai pas mangé mon père" : le navet totalement indigeste de Debbouze, nouvelobs.com, 8 avril 2015
  10. Pourquoi j'ai pas mangé mon père, anatomie d'un ratage, lefigaro.fr, 8 avril 2015
  11. Pourquoi j’ai pas mangé mon père, critikat.com, 7 avril 2015
  12. Page "Box office" du film sur Allociné. Page consultée le 1er novembre 2015.
  13. 13 films français à plus de 1 million d'entrées en 2015, article de Fabien Lemercier sur Cineuropa le 29 décembre 2015. Page consultée le 30 décembre 2015.
  14. « POURQUOI J'AI PAS MANGE MON PERE, flop ou succès ? - Le box-office pour les nuls », sur Le box-office pour les nuls, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]