Pierre Esquié
Pierre Esquié | |
Pierre Esquié dans son bureau parisien vers 1894. Photographie d'Édouard Pourchet. | |
Présentation | |
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Naissance | Toulouse |
Décès | (à 79 ans) |
Nationalité | France |
Formation | ENSBA, Atelier Daumet |
Élèves | Patrice Bonnet, Léon Jaussely, Jean Valette |
Œuvre | |
Réalisations | Gare de La Rochelle-Ville, Capitole de Toulouse |
Distinctions | Grand prix de Rome en 1882 |
Publications | Traité élémentaire d'architecture |
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Pierre Joseph Esquié (né à Toulouse le et mort le ) est un architecte français. Grand prix de Rome, il a surtout œuvré dans sa région natale et dans le sud-ouest de la France en général.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de l'architecte en chef de la ville et architecte diocésain de Toulouse Jacques-Jean Esquié (1817-1884) qui a travaillé avec Eugène Viollet-Le-Duc à la restauration de la Basilique Saint-Sernin. En 1872, il est admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il est l'élève de Honoré Daumet. Il expose au Salon des artistes français dès 1881 et y obtient en 1887 une médaille de 2e classe puis une médaille de 1re classe en 1889[1]. Après avoir été une première fois logiste, il remporte le premier grand Prix de Rome en 1882. Il fréquente l'académie de France à Rome (alors située dans la Villa Médicis) à Rome de à , où il fait des envois représentant la villa d'Hadrien à Tivoli. Revenu en France, il répond à plusieurs concours et commandes publiques dans le Sud-Ouest de la France.
Il remporte une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900 dont il est membre du jury[1].
Il devient professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il reprend l'ancien atelier de son professeur (atelier Daumet-Esquié). Il est l'auteur d'un traité d'architecture.
Principales réalisations
[modifier | modifier le code]- 1882 : halle aux marchands de Carbonne (Haute-Garonne)
- 1891-1892 : aménagement de la galerie des Illustres au Capitole de Toulouse avec Paul Pujol[2]
- 1894 : casino et thermes de Dax (détruits en 1926)
- 1895 : Palais des Arts et des Sciences industrielles, actuel Institut supérieur des arts de Toulouse
- 1896 : basilique Sainte Germaine de Pibrac (Haute-Garonne)
- 1909-1911 : gare de Rochefort (Charente-Maritime) (inscrite Monument historique)[3]
- 1909-1922 : Gare de La Rochelle-Ville (inscrite Monument historique)[4],[5]
- 1911 : six gares entre Royan et Saint-Jean-d'Angély pour la Compagnie des chemins de fer de l'État[6]
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La halle de Carbonne
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Salle des Illustres au Capitole de Toulouse
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Façade de Ecole supérieure des beaux-arts de Toulouse
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Basilique de Sainte-Germaine de Pibrac
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Gare de La Rochelle-Ville au début du XXe siècle
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Ancienne gare de Varzay.
Ouvrage de l'architecte
[modifier | modifier le code]- Traité élémentaire d'architecture, comprenant l'étude complète des cinq ordres, le tracé des ombres et les premiers principes de construction, éd. Schmid, 1897, rééd. Ch. Massin & Cie, 2000
Récompense et distinction
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur
Références
[modifier | modifier le code]- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 474
- Historique sur le site de la Mairie de Toulouse.
- Présentation sur le site de la DRAC Poitou-Charentes
- Notice sur la Base Mérimée
- Présentation sur le site de la DRAC Poitou-Charentes.
- Notice d'une des gares sur le site lesgares.com
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :