Pierre Dadot
Pierre Dadot | |
Pierre Dadot dans les années 1930. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 7 mois et 20 jours) |
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Élection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Seine-et-Oise |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Henri Chatenet |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller général de Seine-et-Oise | |
– (3 ans) |
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Circonscription | Canton de Marly-le-Roi |
Prédécesseur | Jean Adam |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bully |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Rueil-Malmaison |
Parti politique | PCF |
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Pierre Dadot est un homme politique français né le à Bully (Loire) et mort le à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).
Biographie
[modifier | modifier le code]Fraiseur, ancien combattant de la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il obtient la croix de guerre avec palmes et la Légion d'honneur en raison de ses graves blessures, syndicaliste de la CGTU, il est secrétaire de la fédération unitaire des travailleurs de l’État et membre de l'organisme de direction de cette confédération jusqu'en 1935.
Conseiller municipal de Rueil-Malmaison, il est élu député communiste de Seine-et-Oise de 1936 à 1940 et s'intéresse particulièrement aux problèmes liés à la Fonction publique.
Il est conseiller général de Seine-et-Oise, élu du canton de Marly-le-Roi de 1937 à 1940.
Député membre du groupe ouvrier et paysan français, il est arrêté le , déchu de son mandat le et condamné le par le 3e tribunal militaire de Paris à 4 ans de prison avec sursis, 4 000 francs d'amende et 4 ans de privation de ses droits civiques et politiques pour être en accord avec la lettre du 1er octobre au président Herriot[1]. Il est emprisonné jusqu'en au château de Baillet, à l'île d'Yeu, à la prison de la Santé puis au sanatorium d'Aincourt et n'est libéré que le , en raison de ses infirmités[2]. Il entre alors dans les Francs-tireurs et partisans dans la Drôme dont il intègre le comité cantonal de libération.
Après la guerre, il reprend ses fonctions syndicales et politiques, sans briguer un nouveau mandat de parlementaire. Il s'investit à nouveau dans la Fédération des Travailleurs de l'Etat, dont il devient le secrétaire général jusqu'en 1948[2].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Croix de guerre – avec palmes
- Chevalier de la Légion d'honneur
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Pierre Dadot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Jean Maitron, Claude Pennetier, « Notice Dadot Pierre », sur maitron.fr.
- Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français, « Pierre Dadot », sur www2.assemblee-nationale.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Syndicaliste de la CGTU
- Syndicaliste de la CGT
- Député de Seine-et-Oise (Troisième République)
- Député membre du Parti communiste français
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Conseiller général de Seine-et-Oise
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Prisonnier à la prison de la Santé
- Naissance en mai 1892
- Naissance dans la Loire
- Décès en avril 1959
- Décès à Rueil-Malmaison
- Décès à 66 ans
- Décès en Seine-et-Oise