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Parti national du Honduras

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Parti national du Honduras
(es) Partido Nacional de Honduras
Image illustrative de l’article Parti national du Honduras
Logotype officiel.
Présentation
Président David Chávez
Fondation
Siège Tegucigalpa, Honduras
Secrétaire général Mario Pineda
Organisation de jeunesse Juventud Nacionalista
Hymne Hymne du Parti national du Honduras
Himno Partido Nacional de Honduras
Positionnement Centre-droit[1],[2],[3] à droite[4],[5]
Idéologie National-conservatisme
Libéralisme économique
Nationalisme
Populisme de droite
Affiliation régionale Union des partis latino-américains
Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Internationale démocrate centriste (observateur)
Couleurs Bleu
Site web www.partidonacional.hnVoir et modifier les données sur Wikidata
Représentation
Députés
43  /  128
Parlement centraméricain
8  /  20
Drapeau du Parti national du Honduras.

Le Parti national du Honduras (Partido Nacional de Honduras) est un parti politique conservateur fondé le par Manuel Bonilla.

Aux élections générales de 2017, il détient 61 des 128 sièges du Parlement monocaméral hondurien. Il est membre de l'Union démocrate internationale et de l'Union des partis latino-américains et membre observateur de l'Internationale démocrate centriste.

Le Parti national représente historiquement les intérêts des propriétaires terriens et de l'armée[6].

Il se prononce contre la légalisation de l’avortement, puni de prison au Honduras[7].

Présidents du parti

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  • 2014-2017 : Gladis López Calderón
  • 2017-2021 : Reinaldo Sánchez Rivera
  • depuis 2021 : David Chávez

Controverses

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Le parti est accusé du détournement de millions de dollars du système de santé hondurien, redirigés vers le financement de ses campagnes électorales. Des chefs d'entreprises et hauts fonctionnaires ont été mis en examen pour leur responsabilité dans cette affaire mais aucun des principaux cadres du parti n'a été inquiété. En réponse à ce qui a été considéré comme de l’impunité par une partie de la société civile, des manifestations se produisent en 2015 pour demander la démission du chef de l’État, membre du parti, et la mise en œuvre d'une politique de lutte contre la corruption[8].

D'autres cadres du parti seraient mêlés à des affaires criminelles, dont l'assassinat d'un journaliste en par un député[9].

La justice américaine établit dans un jugement rendu en 2021 que les campagnes électorales du Parti national du Honduras sont financées avec de l’argent issu du trafic de drogue. Les narcotrafiquants obtiendraient en échange des promesses de protection[10].

Résultats électoraux

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Élections présidentielles

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Année Candidats Voix % Résultat Note
2009 Porfirio Lobo 1 213 695 56,56 1er
2013 Juan Orlando Hernández 1 149 302 36,89 1er
2017 Juan Orlando Hernández 1 410 888 42,98 1er
2021 Nasry Asfura 1 240 260 36,93 2e

Élections au Congrès

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Année[11] Voix % Rang Sièges Note
2009 8 561 577 53,37 1er
71  /  128
2013 9 255 904 33,64 1er
48  /  128
2017 1er
61  /  128
2021 9 573 029 30,18 2e
44  /  128

Notes et références

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  1. https://crsreports.congress.gov/product/pdf/RL/RL34027/58
  2. https://www.reuters.com/article/us-honduras-election-factbox-idUSKBN1DQ05M
  3. (en) « Honduras election : Army given more powers to quash unrest », sur bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  4. (en) « Honduras still in turmoil after election results; right-wing consolidates coup », sur People's World, (consulté le ).
  5. « Postcard from Honduras : On the Eve of the Election », sur The New Yorker (consulté le ).
  6. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 436
  7. (es) « Aborto en Honduras seguirá siendo un crimen », Diario La Prensa,‎ (lire en ligne)
  8. « Au Honduras, simulacre de mesures anticorruption », sur www.medelu.org (consulté le )
  9. « Un journaliste tué par balles au Honduras, le 70e depuis 2003 », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne)
  10. « Le frère du président du Honduras condamné à la perpétuité pour trafic de drogue aux Etats-Unis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  11. « DECLARATORIA DE ELECCIONES GENERALES 2017 » (consulté le )