Flowbird

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Flowbird

ex Parkeon

Création 31 octobre 2003
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Frédéric Beylier (Président)
Activité Mobilité Urbaine
Produits Horodateurs, distributeurs et valideurs de titres de transport.
Société mère Flowbird Holding 2 / Flowbird Holding 1
Effectif 560 (2017)
SIREN 444-719-272
Site web flowbird.fr

Chiffre d'affaires 172 248 000  (2017)
Résultat net 19 994 000  (2017)

Flowbird (anciennement Parkeon) est une société française, acteur de la mobilité urbaine et de la ville intelligente. Elle propose une offre transversale en matière de solutions de gestion du stationnement (horodateur) et de solutions billettiques pour les transports publics (distributeur de titres de transport).

Histoire[modifier | modifier le code]

L’histoire de Flowbird démarre avec la Compagnie des compteurs (CdC) au début des années 1872.

La Compagnie des compteurs[modifier | modifier le code]

La Compagnie des compteurs (CdC) est alors une entreprise internationale de fabrication de compteurs de gaz, d’eau et d’électricité située à Montrouge.

  • 1923 : La Compagnie des Compteurs (CdC) s’installe à Besançon pour y construire une usine pour son activité de petite mécanique et d’horlogerie, en sous-traitance pour ses autres unités.
  • 1968 : La CdC démarre la fabrication de ses premiers parcmètres à Besançon.

Alors que le parcmètre a vu le jour en 1935 à Oklahoma City aux États-Unis, l’horodateur a, quant à lui, été inventé en 1972 par la CdC, tout juste renommée Compteurs Schlumberger à l’époque. L’entreprise a conçu un dispositif capable de gérer le stationnement d’une rue entière et de délivrer un ticket de parking avec la durée autorisée. Le concept a rapidement séduit et la société a ensuite multiplié les innovations avec la caisse automatique, le distributeur de titres de transport puis le paiement intégré des contraventions.

Schlumberger[modifier | modifier le code]

  • 1970 : La CdC est rachetée par Schlumberger et devient Compteurs Schlumberger.
  • 1972 : Compteurs Schlumberger conçoit son premier horodateur.
  • 1977 : Compteurs Schlumberger se divise en plusieurs filiales : Schlumberger Technologie, Enertec, Sereg et Flonic.
  • 1980 : Le concept de l’horodateur prend son essor avec la DG3 et l’introduction de sous-ensembles électroniques.
  • 1987 : Fusion des filiales de Schlumberger : Enertec, Flonic, Sereg, Volucompteurs, Aster-Boutillon, Adret et Cables Vector.
  • 1990 : Schlumberger Industrie devient Schlumberger Technologies.
  • 1997 : Le site de Besançon devient Schlumberger Terminaux et Systèmes. Sortie de l’horodateur Stelio[1].
  • 1998 : Le site de Besançon devient Schlumberger Test et Transaction[1].
  • 2000 : Le site de Besançon prend le nom de e-City[1].

Parkeon[modifier | modifier le code]

  • 2003 : Création de Parkeon à la suite de la cession de la division Parking et Billettique de Schlumberger[2].

De 2007 à 2013 la société Parkeon traverse une situation difficile avec notamment deux restructurations financières ainsi que plusieurs changements de direction et d'actionnaires de référence. En 2007, Apax Partners revend Parkeon à Barclays Private Equity (France) via un LBO. En 2013, ce sont les créanciers (ICG et European Capital) qui prennent la main sur l'entreprise. Parkeon connait à cette époque deux restructurations successives.

En 2010, en partenariat avec Schneider Electric, Parkeon développe un système de recharge du véhicule électrique[3].

En 2011, Bertrand Barthélemy est nommé président de Parkeon par Barclays PE qui fixe pour objectif de trouver une solution à un état de cessation de paiement latent : la dette est estimée à 200 millions d'euros alors que le chiffre d'affaires est de 175 millions d'euros. Sous la pression du ministre de l’Économie Pierre Moscovici, dont Besançon fait partie de la circonscription législative, un accord amiable intervient fin 2012 entre actionnaires, créanciers et banques. Cet accord permet de pérenniser l'avenir de la société. Fin 2014, Parkeon voit se restaurer sa rentabilité[4],[5],[6].

Fin 2015, la perspective d'une revente de la société de nouveau rentable a poussé les salariés de l'entreprise à réclamer leur part. Alors que l'équipe dirigeante de l'entreprise s'apprêterait à se répartir 94 millions d'euros[7], une prime de deux millions d'euros est allouée aux salariés français uniquement[8]. À la fin 2015, Parkeon emploie 540 salariés en France pour un chiffre d'affaires total de 225 millions d'euros[9].

Flowbird (2018)[modifier | modifier le code]

Le , après le rachat[10],[11] du suédois Cale[12], Parkeon prend le nom de Flowbird[13].

Implantation[modifier | modifier le code]

Le siège social se trouve à Paris, le site principal de production et centre de R&D se situe à Besançon, berceau de l'entreprise. En 2013, Parkeon emploie environ 1 100 personnes dans le monde dont près de 600 à Besançon. L'entreprise est également présente avec des filiales en Angleterre (à Poole), en Allemagne (à Kiel), en Australie (Sydney), en Belgique (Bruxelles), en Espagne (Madrid), en Italie (Milan) et aux États-Unis (Moorestown, New Jersey). La société s’appuie sur un réseau de partenaires pour renforcer sa présence internationale.

Flowbird propose en France un réseau de huit agences support. Sa clientèle est composée essentiellement de collectivités et d’exploitants[réf. nécessaire].

Produits et services[modifier | modifier le code]

Flowbird fabrique des horodateurs, des distributeurs automatiques de titres de transport et des valideurs. Elle développe également des services numériques et des applications mobiles :

  • outils gestion de parkings d’ouvrage ;
  • horodateurs pour les parkings de voirie ;
  • les automates pour les titres transports ;
  • les services numériques ;
  • les applications mobiles (Path to Park : une application mobile de guidage pour chercher une place de stationnement qui se base sur les données de fréquentation des horodateurs)[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « CFDT PARKEON - 80 ans d'histoire de Parkeon », sur cfdtparkeon.free.fr, (consulté le )
  2. (en) « Parkeon: New Name for Schlumberger », sur Parking Today, (consulté le )
  3. Association AVEM, « Bornes de recharge - Schneider Electric et Parkeon signent un partenariat » (consulté le )
  4. Antoine Landrot, « Parkeon tourne la page de ses difficultés », Agefi, (consulté le )
  5. Monique Clemens, « Parkeon renégocie sa dette financière avec l'appui de Bercy », Les Echos, (consulté le )
  6. René Sartet, « Parkeon, le Florange de Pierre Moscovici », Challenges, (consulté le )
  7. « operation-predation-autour-du-specialiste-mondial-des-parcmetres-et-horodateurs », sur Mediapart, (consulté le )
  8. « Une prime de 2 M€ pour les salariés de Parkeon », Le Progrès de Lyon, (consulté le )
  9. Jean-Pierre MULOT, « Parkeon à Besançon : « On n’est pas des mercenaires » », Est Républicain, (consulté le )
  10. « Parkeon se connecte au suédois Cale », sur capitalfinance.lesechos.fr/, (consulté le )
  11. (en) « Parkeon and Cale continue as 'Flowbird' », sur taxameter.nl/, (consulté le )
  12. « Cale | Notre historique », sur caleaccess.com (consulté le )
  13. « Parkéon change de nom et devient… Flowbird • maCommune », sur maCommune, (consulté le )
  14. « Path to Park : l'application pour trouver une place de parking en Ile de France », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]