Régis de Cacqueray
Supérieur général District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (d) | |
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- | |
Pierre-Marie Laurençon (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Régis de Cacqueray-Valménier |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | |
Fratrie |
Arnaud de Cacqueray-Valménier (d) |
Parentèle |
Marc de Cacqueray-Valménier (neveu par le frère) |
Nom en religion |
Père Joseph |
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Ordres religieux |
Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (jusqu'en ), Frères mineurs capucins (depuis ) |
Parti politique |
Régis de Cacqueray-Valménier, connu aussi sous le nom de Père Joseph d'Avallon (O.F.M. Cap.), né le à Avallon, est un prêtre catholique traditionaliste français. Ordonné par Licinio Rangel en 1992, puis nommé supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[1] fondée par Marcel Lefebvre[2], de 2002 à 2014. Il quitte la FSSPX en 2014 pour rejoindre les Capucins de Morgon[3]. Il est aussi, depuis 2018, l'un des aumôniers de l'institut Civitas.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est issu d'une famille de neuf enfants. La famille de Cacqueray appartient à la noblesse française et elle est originaire de la Normandie[4]. Son neveu est Marc de Cacqueray-Valmenier, militant néofasciste, fondateur du groupuscule d'extrême droite Zouaves Paris.
En 2002, Régis de Cacqueray est nommé à la charge de chef du district français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. En , il exclut l'abbé Philippe Laguérie de la FSSPX, ce dernier ayant refusé une mutation au Mexique, ordonnée à titre de sanction au regard de son comportement. En effet, Philippe Laguérie a critiqué la formation au séminaire d'Écône, dénonçant une « sévérité incroyable » de Benoît de Jorna, supérieur du séminaire, qui décourage les séminaristes[5].
En tant que supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), il s'investit en de nombreuses activités ; notamment en menant des prières devant l'Assemblée nationale en guise d'opposition au mariage homosexuel, accompagné par l'association Civitas[6].
Le , Régis de Cacqueray quitte la Fraternité Saint-Pie-X pour entrer dans l'ordre des capucins de Morgon, dans le Rhône[7].
Depuis l'été 2018, il est également l'un des aumôniers nationaux du parti politique Civitas et l'un des chroniqueurs de la revue homonyme[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, un catholicisme intégriste », sur rts.ch, (consulté le )
- « Paul VI à Mgr Lefebvre en 1976: "Prenez ma place pour diriger l'Église !" », sur cathobel.be, (consulté le )
- (en-US) « Les capucins de Morgon tournent le dos à la FSSPX de Mgr Fellay », sur gloria.tv, (consulté le )
- Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Paris, Robert Laffont, 2007 p., p. 55-333-339
- « Les lefebvristes se déchirent », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Gael Vaillant, « Mariage pour tous : la croisade de Civitas », LeJDD.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pie-X va entrer chez les capucins », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Denys Fretier, « Des catholiques intégristes en séminaire à Bonneuil-Matours », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Naissance en juillet 1967
- Naissance à Avallon
- Prêtre catholique français du XXe siècle
- Prêtre catholique français du XXIe siècle
- Prêtre catholique traditionaliste français
- Prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X
- Capucin français
- Nom en religion
- Personnalité de l'extrême droite française
- Famille de Cacqueray