Nalini Anantharaman

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Nalini Anantharaman
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nalini Florence AnantharamanVoir et modifier les données sur Wikidata
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Lors de la réunion des associés de la MFO 2016, 8e en partant de la droite

Nalini Anantharaman, née à Paris le , est une mathématicienne française, professeure au Collège de France depuis , titulaire de la chaire de géométrie spectrale. Elle a reçu le prix Henri-Poincaré en 2012.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nalini Anantharaman naît à Paris[1], dans une famille d'universitaires, sa mère est professeure de mathématiques, son père, d'origine indienne, est professeur d'informatique, tous deux enseignent à l'université d'Orléans[2]. Elle étudie les mathématiques en classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand[2], puis en 1994, elle est admise à l'École normale supérieure de Paris[3]. Elle soutient en 2000 une thèse en mathématiques intitulée Géodésiques fermées d'une surface sous contraintes homologiques[4], à l'université Pierre-et-Marie-Curie puis, en 2006, une habilitation à diriger des recherches intitulée Entropie et localisation des fonctions propres à l'université Claude Bernard-ENS de Lyon. Elle est maître de conférences à l'ENS de Lyon (2001-2006) puis chercheuse au CNRS (2006-2009), professeure associée « Hadamard » rattachée au Centre de mathématiques Laurent-Schwartz (CMLS) de l'École polytechnique (2007-2009)[5]. En 2009, elle devient professeure à l'université Paris-Sud. Depuis 2014, elle est professeure à l'Institut de recherche mathématique avancée (IRMA), rattaché à l'université de Strasbourg, et titulaire de la chaire de mathématiques de l'USIAS[6].

Elle est vice-présidente de la Société mathématique de France de 2010 à 2012[2] et membre honoraire de l'Institut universitaire de France (promotion 2012)[7].

Elle est élue le , membre de l'Académie des sciences dans la section de mathématique[8].

En , elle devient professeure au Collège de France, titulaire de la chaire de géométrie spectrale[9]. Elle présente sa leçon inaugurale le [10].

Travaux de recherches[modifier | modifier le code]

Son domaine de recherche tourne autour de la notion de chaos quantique et porte notamment sur la mécanique quantique (comme l'équation de Schrödinger) et la propagation des ondes[11]. Elle s'attache à découvrir des théorèmes mathématiques permettant de rendre compte du caractère désordonné des ondes en mécanique quantique, faisant ainsi un pont entre la théorie du chaos et la mécanique ondulatoire[12].

Ce sujet la conduit à explorer des domaines mathématiques très divers, utilisant la théorie des systèmes dynamiques , les équations aux dérivées partielles, la géométrie symplectique ou riemanienne ainsi que les probabilités[9].

Son travail sur les fonctions propres du laplacien lui vaut d'être récompensée en 2011 par le prix Salem. Celui touchant la physique mathématique, les systèmes dynamiques et l'équation de Schrödinger, lui vaut le prix Henri-Poincaré de 2012, soulignant, dans le cadre de l'ergodicité quantique (en) une avance notable dans le problème de l'unique ergodicité quantique. Enfin en 2020, ce sont ses contributions en analyse microlocale et physique mathématique, sur les problèmes de localisation et délocalisation des fonctions propres qui sont saluées par le prix Nemmers[6].

Plus récemment, elle s'est intéressée à la propagation des ondes dans le domaine des grands graphes et à l'élaboration de modèles en géométrie aléatoire (en)[9].

Publications scientifiques[modifier | modifier le code]

Parmi ses publications, les plus notables sont[13] :

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Académies des sciences[modifier | modifier le code]

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Portraits de femmes », sur APMEP.fr,
  2. ↑ a b et c David Larousserie, « Nalini Anantharaman, l’électron libre des maths », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ « Annuaire ENS », sur Association des anciens élèves, élèves et amis de l’École normale supérieure (consulté le ).
  4. ↑ Thèse de doctorat, notice du Sudoc.
  5. ↑ Communiqué du CNRS, 2012.
  6. ↑ a et b Université de Strasbourg - Institut d'études avancées
  7. ↑ Institut universitaire de France, « Nalini ANANTHARAMAN », sur iufrance.fr (consulté le )
  8. ↑ Communiqué de presse de l'Académie des sciences, 2019
  9. ↑ a b et c « Nalini Anantharaman : Géométrie spectrale », sur Collège de France (consulté le )
  10. ↑ « Histoires de spectres », sur college-de-france.fr, (consulté le ).
  11. ↑ Regards croisés de Nalini Anantharaman et Josselin Garnier
  12. ↑ Le chaos dans les ondes, Nalini Anantharaman sur viméo ()
  13. ↑ « Notice biographique de Nalini Anantharaman, membre de l'Académie des sciences », sur Académie des sciences,
  14. ↑ Décret du 2 mai 2012 portant promotion et nomination.
  15. ↑ « Dix-huit nouveaux membres élus à l’Académie des sciences », Communiqué de l'Académie des sciences, 19 décembre 2019.
  16. ↑ https://www.academie-sciences.fr/archivage_site/activite/prix/laureat_sand_math.pdf
  17. ↑ « Prix Salem - Laboratoire de Mathématiques Raphaël Salem », sur univ-rouen.fr (consulté le ).
  18. ↑ https://www.cnrs.fr/insmi/spip.php?article375
  19. ↑ Parmi les quatre lauréats de 2012, on retrouvé également la mathématicienne française Sylvia SerfatyCommuniqué de l'Élysée
  20. ↑ Médailles d'argent du CNRS
  21. ↑ Programme officiel ICM 2018 à Rio de Janeiro.
  22. ↑ « Infosys Prize - Laureates 2018 - Prof. Nalini Anantharaman », Infosys Science Foundation (consulté le ) https://www.infosys.com/newsroom/press-releases/Pages/ISF-announces-infosys-prize-2018.aspx ISF 10th Infosys prize
  23. ↑ Communiqué de presse officiel [1]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Larousserie, « Nalini Anantharaman, l’électron libre des maths », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases de données et dictionnaires[modifier | modifier le code]

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