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Mélanippe la Sage

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Mélanippe la Sage
Titre original
(grc) Μελανίππη ἡ σοφήVoir et modifier les données sur Wikidata
Formats
Pièce de théâtre
Œuvre dramatique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Auteur
Genre

Mélanippe la Sage[1] (en grec ancien Μελανίππη ἡ σοφή / Melaníppê hé sophế) est une tragédie grecque fragmentaire d'Euripide écrite vers -420, dont 78 vers sont conservés.

Platon met l'un des vers de la pièce dans la bouche d'Éryximaque, personnage du dialogue Le Banquet[2],[3] : « Non, il n'est pas de moi le discours que je vais tenir ». Aristote en parle dans sa Poétique[4], critiquant le caractère de Mélanippe, qu'il dit manquer de convenance (en grec ancien πρέπων : prepon) et de conformité (en grec ancien αρμοττον : harmotton)[5],[6].

Plutarque, dans le Dialogue sur l'Amour issu de ses Œuvres morales, en cite le tout premier vers : « Zeus, qui es-tu? Je ne sais rien de toi sinon ton nom ». À vrai dire, ce début de la pièce choqua la morale pieuse de la population, et Euripide changea assez rapidement ce premier vers pour le remplacer par : « Ô toi, qu'à juste titre on nomme Zeus ! »[7].

Euripide met en scène la mère de jumeaux, qu'elle met au monde sans être mariée au père, qu'elle laisse dans l'ignorance, et dont elle cache même l'existence à son propre père : comme ils sont condamnés à mort, elle développe une argumentation philosophique pour les sauver.

Personnages

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Notes et références

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  1. ou Mélanippe la Philosophe
  2. Platon, Le Banquet [détail des éditions] [lire en ligne] 177a
  3. Brisson 2008, p. 110
  4. Chapitre XV, VII (63) : le discours de Mélanippe ; de rôle inégal, Iphigénie à Aulis ; car, dans les scènes où elle est suppliante, elle ne ressemble en rien à ce qu'elle se montre plus tard.
  5. Aristote & Auffret 1997, p. 36
  6. Destrée & Pellegrin 2014, p. 2779
  7. Dialogue sur l'Amour : chapitre XIII, 756c.

Bibliographie

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Éditions des fragments de la pièce

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  • Euripide, Tragédies, vol. 8, 2e partie, Fragments. De Bellérophon à Protésilas, texte établi et traduit par François Jouan et Herman Van Looy, Paris, Les Belles Lettres, Collection universitaire de France (C.U.F.), série grecque, 2000 ; 2002-2003, 983 pages. (ISBN 2-251-00485-8) (édition scientifique bilingue).

Autres auteurs antiques cités

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Article connexe

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