Michel Gaudart de Soulages

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Michel Gaudart de Soulages
Michel Gaudart de Soulages en 2016.
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Michel Marie Gaudart de Soulages, né le à Pondichéry (Inde française), est un avocat et écrivain franco-canadien devenu conseiller consulaire auprès du Consulat général de France à Québec, dont il démissionne en 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Fils de Maurice Gaudart et de Marie-Josèphe Pasquet (1922-2023), elle-même fille de Joseph Pasquet et de Marthe Perraudin, Michel Gaudart épouse en 1972, Béatrice Leurent, d'une famille du Nord, dont il divorce en 1976. L'année suivante, il se marie à Aliette Soucanye de Landevoisin avant d'en divorcer en 1988[1], puis, le à Versailles, il s'unit à Agnès de Place, dont il divorce en 2019[2]. Adopté en 1978 par Louis Adolphe Raymond de Soulages, il est autorisé à ajouter le nom « de Soulages » à son patronyme et à s'appeler Gaudart de Soulages[3],[4],[5].

Il appartient à la famille Gaudart, dont un membre se fixa en Inde française à la fin du XVIIIe siècle. Cette famille d'ancienne bourgeoisie parisienne est issue de Pierre Gaudart, maître drapier et père de Claude Gaudart (1671-1741), qui se fixe à Paris comme maître maçon et entrepreneur de bâtiments. Le petit-fils de celui-ci, François-Pierre Gaudart, agent de la Compagnie des Indes en 1765, s'installe en Inde française[3],[4].

Avocat à la Cour d’appel de Paris en 1996 puis de Versailles, il est conseiller employeur puis président d’audience du Conseil de prud’hommes de Paris en 2008[réf. nécessaire].

La même année, il s'installe à Québec où il acquiert la nationalité canadienne en 2016. Représentant du député d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, à Québec, en , il est élu, sur une liste union UMP-UFE, en tant que conseiller consulaire de la 3e circonscription de Québec auprès du Consulat général de France à Québec[6]. Du fait de son retour à Paris en 2017[7], il démissionne de son poste de conseiller consulaire en 2019[8].

Il est élu en , puis réélu en , Grand Chevalier du Conseil Laval 2721 de Québec de l'organisation catholique de bienfaisance des Chevaliers de Colomb[9].

En 2016, il fait partie d'un comité d'honneur de soutien à Alain Juppé présidé par Régis Labeaume, maire de Québec[10].

Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code]

Membre de la Grande Loge nationale française, il est prétendant en 2008 à la succession de Gérard Kloppel à la tête de la Grande Loge traditionnelle de Memphis-Misraïm, affirmant vouloir exécuter les dernières volontés de celui-ci. À la suite de l'échec de ce projet, il quitte l'obédience[11].

Décoration[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire des francs-maçons français (en collaboration avec Hubert Lamant). Éditions Albatros, Paris. 1980, réédition Éditions Jean-Claude Lattès, 1995 [présentation en ligne]:
  • Les dernières années de l'Inde française (en collaboration avec Philippe Randa). Préface de Douglas Gressieux. Dualpha. Coulommiers. 2005. [présentation en ligne].
  • Dictionnaire généalogique des familles de l'Inde française (en collaboration avec Lucien-Jean Bord, Jean Le Faucheur), La Chapelle Saint-Ursin. 1984 [présentation en ligne].
  • Dictionnaire des francs-maçons européens (en collaboration avec Hubert Lamant et Karl-Heinz Hoffmeïster). Dualpha, Coulommiers, 2004, [présentation en ligne].
  • Le Rite Ancien et primitif de Memphis-Misraïm. Du fantasme à la réalité. Préface de Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie. Agastya. Versailles. 2010 [présentation en ligne].
  • Dictionnaire généalogique et Armorial de l'Inde française de Agnès de Place. Chez l'auteur. Versailles, 1997 [présentation en ligne].
  • Histoire et généalogie de la famille de Place de Agnès de Place. Chez l'auteur. Versailles, 1993 [présentation en ligne].
  • Histoire et généalogie de la famille Gaudart de Agnès de Place. Chez l'auteur. Versailles, 1995 [présentation en ligne].
  • Généalogie des familles de l'Inde française. Préface de Raoul de Warren (en collaboration avec Hubert Lamant) chez l'auteur, Eaubonne, 1976 [présentation en ligne].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, Sedopols, (ISBN 978-2-904177-23-1), p. 254.
  2. Mariage dissous. Jugement de la Cour Supérieure du Québec (Canada) en date du 22 février 2019. Instructions du Procureur de la République de Versailles (Yvelines). N°19/00924 du 21 janvier 2020. Mention faite le 27 janvier 2020.
  3. a et b Paul-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Sedopols, (ISBN 978-2-904177-17-0, présentation en ligne), p. 311.
  4. a et b Bertrand Ogerau-Solacroup et Étienne de Séréville, Sire de Grâce...une particule, t. G, Éditions Cercles de pyramides, (lire en ligne), p. 37.
  5. Hubert Lamant, Armorial Général et Nobiliaire Français, t. XLIX, (réimpr. 2009), 319 p., « « Gaudart » et « Gaudart de Soulages » », p. 1-4).
  6. Margaud Castadère-Ayçoberry, « Michel Gaudart de Soulages : de l’expérience au service des Français », sur loutardeliberee.com, (consulté le ).
  7. « Michel Marie Comte GAUDART de SOULAGES », sur famille-gaudart (consulté le )
  8. « Réception des associations à la résidence consulaire », sur Consulat général de France à Québec (consulté le )
  9. Site de l'association Conseil Laval 2721
  10. Valérie Gaudreau, « Labeaume saute en politique française en militant pour Juppé », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  11. Michel Jarrige, MEMPHIS-MISRAIM, une voie d’éveil spirituel?, Paris, Lulu.com, , 104 p. (ISBN 978-1-291-63206-4, lire en ligne), p. 14.
  12. Nominations ministérielles 2007.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Prevost M., Roman d'Amat et H. Tribout de Morembert, Dictionnaire de biographie française, notice « Edmond Gaudart » par J. Valynseele, Librairie Letouzey et Anè. Fascicule LXXXVII Garnier-Gaultier, Paris, 1980.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]