Massacre de Monchio, Susano et Costrignano
Massacre de Monchio, Susano et Costrignano | ||
Date | ||
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Lieu | Palagano, Italie | |
Victimes | Civils italiens | |
Morts | 136 | |
Auteurs | Reich allemand | |
Participants | 1re division Fallschirm-Panzer Hermann Göring | |
Guerre | Seconde Guerre mondiale | |
Coordonnées | 44° 19′ 00″ nord, 10° 39′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Le massacre de Monchio, Susano et Costrignano (hameaux de la commune de Palagano au sud-est de Modène dans l'Italie du nord)[1] a eu lieu le : cette exécution de 136 civils a été perpétrée par l'armée allemande en représailles à l'action de la Résistance italienne qui s'intensifie.
Historique
[modifier | modifier le code]Le massacre de Monchio, Susano et Costrignano a été accompli par deux compagnies de la division Hermann Goering commandées par le capitaine Christian von Loeben en représailles à des attaques des Résistants ayant tué un officier et deux soldats allemands [2].
Au total 136 personnes ont été abattues. On a dénombré ce jour-là 129 morts : 71 à Monchio, 34 à Costrignano et 24 à Susano, auxquels s'ajoutent 7 autres civils tués peu après. Parmi les morts se trouvaient 6 enfants de moins de 10 ans, 7 adolescents de moins de 16 ans, 7 femmes dont une au dernier mois de sa grossesse, et 20 personnes de plus de soixante ans, dont un demi-paralysé.
L'événement a peu marqué la mémoire collective italienne : une stèle a été érigée en 1950 mais c'est seulement en 1984 après des polémiques que le souvenir a été honoré avec l'érection d'un Christ de la fraternité puis dans les années 1990 la création d'un parc de la mémoire.
Un film auto-produit, Sopre Le Nuvole de Sabina Guigli et Ricardo Stefani, a été tourné sur ce massacre méconnu et présenté en avant-première au festival du film Italien d'Ajaccio en [3].
En 2005, une action en justice a été intentée par les familles des victimes contre les soldats allemands et un procès s'est ouvert à Vérone en .
Ce massacre de masse a été le premier d'une longue série qui a ensanglanté le nord de l'Italie, en 1944, voir par exemple[4]:
- Stia (Arezzo) 108 victimes au hameau de Valluciole [5]
- San Severo (Arezzo) 17 victimes
- Civitella in Val di Chiana (Arezzo) 189 victimes
- Guardistallo (Pisa) 63 victimes
- Cavriglia (Arezzo) 212 victimes
- 44 San Polo (Arezzo) 48 victimes
- Sant'Anna di Stazzema (Versilia) 560 victimes
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- http://www.izieu.alma.fr/francais/Montefiorino.pdf
- « N. 6 », sur provincia.modena.it via Wikiwix (consulté le )
- Philippe Foro, Les transitions italiennes : de Mussolini à Berlusconi, , 218 p. (ISBN 978-2-7475-7112-8, lire en ligne), p. 51.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- À ne pas confondre avec Monchio delli Corti près de Parme
- Le massacre de Monchio.
- « inpiazza.fr/alaune.php?num_art… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (en) « Krol.it », sur krol.it (consulté le ).
- en allemand, pages 17 à 20 [1]
Sources
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Strage di Monchio, Susano e Costrignano » (voir la liste des auteurs).