Martha Black

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Martha Black
Illustration.
Fonctions
Députée à la Chambre des communes

(4 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection 14 octobre 1935
Circonscription Yukon
Législature 18e
Groupe politique Indépendante
Prédécesseur George Black
Successeur George Black
Biographie
Nom de naissance Martha Louise Munger
Date de naissance
Lieu de naissance Chicago (Illinois, États-Unis)
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Whitehorse (Yukon, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Indépendante
Conjoint George Black
Profession Naturaliste

Martha Louise Black, née Munger, le à Chicago et morte le à Whitehorse au Yukon (Canada), est une naturaliste et femme politique canadienne.

Elle est députée de la circonscription fédérale du Yukon à la Chambre des communes du Canada de 1935 à 1940.

Biographie[modifier | modifier le code]

Martha Louise Munger naît le à Chicago dans l'Illinois[1]. Elle immigre au Canada pendant la ruée vers l'or du Klondike[2].

En 1935, elle est élue dans la circonscription fédérale du Yukon et devient ainsi la deuxième femme, après Agnes Macphail, à siéger à la Chambre des communes du Canada. Elle s'était présentée à l'élection à la suite de la maladie de son mari, George Black. À la Chambre des communes, elle plaide pour les services de santé publique, les programmes concernant la jeunesse, l'amélioration des conditions de vie des aveugles, la construction de la route de l'Alaska, la protection des oiseaux migrateurs et la préservation de la nature[2].

Martha Black s'intéresse à la flore du Yukon et est membre de la Royal Geographical Society. En 1946, elle est nommée officière de l'Ordre de l'Empire britannique[3] pour sa contribution sociale et culturelle au Yukon.

Elle meurt le à Whitehorse au Yukon (Canada)[4].

Hommages[modifier | modifier le code]

Le NGCC Martha L. Black à Trois-Rivières

Un mont de la chaîne Saint-Élie et un brise-glace léger de la Garde côtière canadienne mis en service en 1985 portent son nom[5]. Un timbre à son effigie est émis en 1997[6].

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • My seventy years (six éditions en 1938 et 1939). Ouvrage réédité sous le titre My ninety years, puis, à titre posthume, sous le titre Martha Black : her story from the Dawson gold fields to the halls of Parliament.
  • Yukon wild flowers (cinq éditions entre 1940 et 1956)
  • Klondike days (six éditions en 1954)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Martha Black | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  2. a et b Nadine Mackenzie, Ces pionnières de l'Ouest : essai historique, Plaines, , 108 p. (ISBN 2896110445).
  3. « Black, Martha Louise | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le ).
  4. « Parlement du Canada - profil de Martha Louise Black, députée », sur lop.parl.ca (consulté le )
  5. « Navire - GCC Flotte », sur inter-j01.dfo-mpo.gc.ca (consulté le ).
  6. « Whitehorse rend hommage à Martha Black », sur auroreboreale.ca (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]