Marta Morazzoni
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Marta Morazzoni est une écrivaine italienne née à Milan en .
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1950 à Milan[1], elle effectue ses études à la faculté de philosophie à l’université de cette ville. Elle y obtient un diplôme en philosophie avec spécialisation en anthropologie culturelle sous la direction de Remo Cantoni, avec une étude sur les Inuits du Canada et du Groenland.
Elle a aussi un intérêt marqué pour le théâtre, d’abord comme spectatrice assidue, puis durant quelque temps comme critique théâtrale dans des magazines[1],[2]. Après ses études, elle enseigne et se découvre un grand intérêt pour des auteurs comme John Testori, Hugo von Hofmannsthal et Marcel Proust. C'est grâce à Proust, lu en français, qu’elle découvre son goût pour l’écriture. Le critique Pietro Citati l’incite, en 1983, à publier. Elle réalise également des traductions de romans, notamment d'Edith Wharton[2].
En 1986, le recueil de nouvelles La Fille au turban est traduit en neuf langues et est un succès[3] qui la fait connaître du grand public[4], mais elle ne considère pas l'écriture comme une vraie profession, pour avoir une vie libre sans pressions et sans contraintes. Elle est alors en même temps professeur de littérature dans un institut technique à Gallarate, où elle réside[2].
Son roman L’Affaire Alphonse Courrier reçoit le prix Campiello 1997[4].
Œuvres traduites en français
[modifier | modifier le code]- La Jeune Fille au turban, [« La Ragazza col turbante »], trad. de Jean-Paul Manganaro, Paris, P.O.L., 1988, 184 p. (ISBN 2-86744-126-9)
- Une leçon de style, [« Una lezione di stile »], trad. d’Eva Cantavenera, Paris, Éditions de L’Herne, 2005, 312 p. (ISBN 2-85197-708-3)
- L’Affaire Alphonse Courrier, [« Il caso Courrier »], trad. de Marguerite Pozzoli, Arles, France, Actes Sud, coll. « Lettres italiennes », 2008, 213 p. (ISBN 978-2-7427-7575-0)
- - Prix Campiello 1997
- L’Invention de la vérité, [« L'invenzione della verità »], trad. de Marguerite Pozzoli, Arles, France, Actes Sud, coll. « Lettres italiennes », 2009, 151 p. (ISBN 978-2-7427-8362-5)
- La Note secrète, [« La nota segreta »], trad. de Marguerite Pozzoli, Arles, France, Actes Sud, coll. « Lettres italiennes », 2012, 299 p. (ISBN 978-2-330-00568-9)[5]
- Le Feu de Jeanne, [« Il fuoco di Jeanne»], trad. de Marguerite Pozzoli, Arles, France, Actes Sud, coll. « Lettres italiennes », 2015, 192 p. (ISBN 978-2-330-05636-0)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Marta Morazzoni » (voir la liste des auteurs).
- Graziella Pagliano, « Morazzoni, Marta [Milan 1950] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3017
- (en) « From the blackboard to the page », The Guardian, (lire en ligne)
- (en) Gaetana Marrone et Paolo Puppa, Encyclopedia of Italian Literary Studies, (ISBN 1135455295, lire en ligne), p. 1235–1236
- « Marta Morazzoni », sur Evene
- Béatrice Vallaeys, « Envers et contralto », Libération, (lire en ligne)