Madame Chapeau

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Madame Chapeau
Personnage de fiction apparaissant dans
Bossemans et Coppenolle.

Sculpture de Tom Frantzen
Sculpture de Tom Frantzen

Alias Amélie Van Beneden
Origine Belge
Sexe Féminin

Créée par Joris d'Hanswyck
Paul Van Stalle
Interprétée par Jean Hayet
Billy Pitt
Georges Etienne
Jacqueline Nicolas
Laure Godisiabois
Jérôme de Warzée
Stéphane Steeman
Films Bossemans et Coppenolle
Pièces Bossemans et Coppenolle

Madame Chapeau, surnom d'Amélie Van Beneden, est un personnage de fiction de la pièce de théâtre belge Bossemans et Coppenolle, créée en 1938 et représentative de la zwanze et de l'humour bruxellois. Madame Chapeau est une dame âgée, dont le rôle est traditionnellement joué par un homme travesti[1].

Acteurs[modifier | modifier le code]

Billy Pitt, qui avait créé le rôle le 25 février 1938 sur la scène du théâtre du Vaudeville de Bruxelles puis le 29 juin suivant sur celle du théâtre de Paris, réincarnera Madame Chapeau à l'écran dans le film du même nom réalisé par Gaston Schoukens et qui sortira en salle le 2 décembre de la même année.

Depuis 1938, la pièce Bossemans et Coppenolle est régulièrement reprise au Théâtre royal des Galeries. Un des acteurs qui a souvent incarné le personnage est Jean Hayet.

Il est interprété par une femme lorsque Marion interprète le rôle d'une « Madame Chapeau » dans Franck et Dean, un court métrage belge réalisé par Céline Charlier en 2012.

Réplique[modifier | modifier le code]

Une des répliques célèbres de Madame Chapeau dans la pièce est « ça est les crapuleux de ma strotje qui m'ont appelée comme ça parce que je suis trop distinguée pour sortir en cheveux ! ».

Cette réplique comporte deux mots de Brusseleer, crapuleux (voyou) et strotje (rue).

Postérité[modifier | modifier le code]

La Fédération des Mutualités socialistes du Brabant lui a rendu hommage par une statue en bronze grandeur nature érigée dans la capitale belge (à l'angle de la rue du Midi et de la rue des Moineaux), une œuvre de l'artiste Tom Frantzen.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. GRIBAUMONT Gwennaëlle, Bruxelles - 200 sculptures se racontent, Bruxelles, aparté, , p. 107

Bibliographie[modifier | modifier le code]