Louis Codet
Louis Codet | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an, 3 mois et 10 jours) |
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Élection | 21 février 1909 |
Circonscription | Haute-Vienne |
Législature | IXe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale |
Prédécesseur | Jean Codet |
Successeur | Jean-Baptiste Marquet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Perpignan |
Date de décès | (à 38 ans) |
Lieu de décès | Le Havre |
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Louis Codet, né à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le et mort au Havre (Seine-Maritime) le , est un écrivain français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis Codet, issu d’une vieille famille de Saint-Junien, fils de Jean Codet, député et sénateur (à son époque, les Codet occupaient la même maison depuis six siècles), bien que vivant à Paris, voyait dans le Limousin « un pays de paradis ». Il naquit en 1876, 12 rue de la Cloche d'or à Perpignan. Après des études au Lycée Condorcet, docteur en droit, riche, il représenta, en 1909 et 1910, l’arrondissement de Rochechouart à l’Assemblée nationale. Peintre, élève de l'Académie Julian, il publia de son vivant La Rose du jardin (1907) puis La Petite Chiquette (1908), l’histoire plus ou moins autobiographique, d’un jeune peintre montmartrois et de son amie au langage vivant et populaire. Il écrivit dans quelques revues, la Revue Blanche, les Marges de son ami Eugène Montfort (qui lui consacra un numéro spécial en 1924). Le , Louis Codet figure dans la liste des collaborateurs du premier numéro de la Nouvelle Revue française, mais l'expérience entre les groupes Gide et Montfort tourne court. Dandy parisien, Louis Codet était l'ami des artistes, il s'était lié d'une sincère et grande amitié avec Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin.
Sous-lieutenant au 90e RIT, il fut blessé à Steenstrate, dans les Flandres belges, par un obus le et mourut, au Havre, auprès de sa femme. L’Académie française lui décerne le prix Narcisse-Michaut en 1915. À 38 ans, il laissait de nombreux textes inédits, dont une nouvelle, César Capéran, que Gaston Gallimard publia en 1918. L’histoire pleine d’humour d’un Gascon monté à Paris des projets littéraires plein la tête mais préférant vivre en dilettante et finissant sa carrière comme conservateur d’un petit musée vers Auch. Suivra Louis l’indulgent en 1926, petit roman autobiographique dont le premier titre était Un apprentissage : histoire(s) d’enfance et d’adolescence, départ pour Paris, toujours, petit monde des peintres, jolis tableaux, belles rencontres.
Il est inhumé à Saint-Junien.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Mandats électifs
[modifier | modifier le code]- Député de la Haute-Vienne du au (Gauche radicale[1]).
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Un apprentissage (1903, publié en 1926 sous le titre Louis l’indulgent)
- La Rose du jardin, 1907
- La Petite Chiquette, 1908
- César Capéran, 1918
- La Fortune de Bécot, 1921
- Images de Majorque, 1925, À l'Enseigne de la Porte Étroite
- Louis l'indulgent, 1926
- Poèmes et chansons, 1926
- Lettres à deux amis (Eugène de Montfort et Louis Bausil), 1927
Éditions récentes
[modifier | modifier le code]- César Capéran ou La Tradition (préf. Jean-Baptiste Harang), Paris, Éditions de la Table Ronde, coll. « La petite vermillon » (no 458), , 144 p. (ISBN 978-2-7103-8953-8)
- César Capéran ou La Tradition (préf. Robert de Goulaine), Monaco, Éditions du Rocher, coll. « Motifs » (no 303), , 112 p. (ISBN 978-2-268-06450-5)
- César Capéran ou La tradition (postface Auriant), Dole, Canevas éd., , 111 p. (ISBN 2-88382-039-2)
- La Petite Chiquette (préf. Gilbert Sigaux), Lausanne, Éditions Rencontre,
- César Capéran, Imprimeries populaires, Lausanne pour les membres de la Guilde du Livre, 1945, édition hors commerce. Lithographies originales de G.-H. Dessouslavy.
Postérité
[modifier | modifier le code]Louis Codet a donné son nom à un prix de poésie attribué par la Compagnie littéraire du Genêt d'Or de Perpignan. Les derniers lauréats à avoir reçu ce titre sont :
- Johan Sohet (2005, rappel du prix en 2006)
- Jean-Philippe Guirado (2006, rappel du prix en 2007)
- Alexandre Plache (2008)
Une rue porte son nom à Paris dans le 7e arrondissement : Rue Louis-Codet. Une rue à Saint-Junien (Haute-Vienne) porte le même nom mais en référence à son grand père, Louis-Paul Codet, ancien maire de la ville.
Un hôtel porte son nom à Paris dans le 7ème arrondissement, lecinqcodet Hôtel.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Assemblée Nationale, « Louis, Romain, Jean, Pierre Codet - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Laurent Bourdelas, Du pays et de l'exil Un abécédaire de la littérature du Limousin, Les Ardents Éditeurs, 2008.
- Raymond Dumay, Ma route du Languedoc, Julliard, 1951
- André Salmon, Souvenirs sans fin, Gallimard, 1955
- Pierre Camo, « Louis Codet », Les Nouvelles littéraires, (lire en ligne)
- Eugène Montfort, « À la mémoire de Louis Codet », Le Figaro du 17 juin 1933, page 3, 1re colonne.
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Biographie
- Images de Majorque (1925).
- Écrivain dont l'œuvre est dans le domaine public
- Écrivain français du XXe siècle
- Poète français du XXe siècle
- Romancier français du XXe siècle
- Épistolier français
- Épistolier du XXe siècle
- Écrivain lié aux Pyrénées-Orientales
- Député de la Haute-Vienne (Troisième République)
- Député de la neuvième législature de la Troisième République
- Poilu
- Élève du lycée Condorcet
- Naissance en octobre 1876
- Naissance à Perpignan
- Décès en décembre 1914
- Décès à 38 ans
- Décès au Havre
- Militaire français mort au combat lors de la Première Guerre mondiale
- Décès dans la Seine-Inférieure